Briconique: dossier armes � feu, pistolet, revolver, bazooka, canon, munition, mitraillette, mitrailleuse

 
Les munitionsLa diversit� des munitions est �norme, depuis les d�buts des armes � feu il y a quelques si�cles jusqu'� maintenant. Heureusement depuis une cinquantaine d'ann�es, certaines cartouches disparaissent pour laisser la place � des standards.

Ci-dessous, un tableau d�crivant quelques munitions actuelles avec leurs principales caract�ristiques de mani�re � pouvoir comparer. Il s'agit de munitions tir�s par des armes de poing ou des armes �paul�es.

Toutes ces ogives sont "inertes", ce ne sont que des masses de m�tal ou d'alliages, elles ne portent pas de charge interne, elles se "contentent" de s'�craser sur leur cible et / ou de la perforer.

Ce tableau montre qu'un gros calibre ne fournit pas forc�ment un projectile pourvu d'une grande �nergie.
Par exemple, le 7,65mm Parabellum fournit une plus grande �nergie � son projectile que le .38 Smith&Wesson. En effet, si la valeur du calibre d�crit (g�n�ralement) la taille du projectile, elle ne d�crit cependant pas le pouvoir de la charge propulsive. Ainsi, il se peut qu'une munition d'un certain calibre ait une charge propulsive beaucoup plus importante qu'une munition de calibre plus grand ! En supposant que toutes les poudres (sans fum�e, c'est-�-dire les poudres autres que les poudres noires) sont identiques, un grand �tui emporte une grande quantit� de poudre, donc il fournit une grande vitesse au projectile, et donc une grande �nergie. Pour cette raison, les suffixes "Magnum", "Special", "Short" ("Court"), "Long" ou parfois la marque constructeur qui d�signent la taille de l'�tui et donc la charge de poudre, sont aussi importants que la valeur du calibre lui-m�me.

Les vitesses des projectiles d�pendent de la quantit� de poudre, mais elles d�pendent aussi de la longueur du canon. Un canon long permet � l'ogive d'�tre acc�l�r�e pendant une longue distance. Il suffit de comparer par l'esprit les effets d'un canon tr�s tr�s tr�s court de longueur inf�rieure � celle de l'�tui, � ceux d'un canon dont la longueur est disons le centuple. Dans le premier cas, les gaz issus de la combustion de la poudre mettent en mouvement le projectile sur une distance �gale � celle dont le projectile est enfonc� dans l'�tui au moment de la fabrication. Dans le second cas, les gaz exercent une pression pendant un long moment.

A ma connaissance, le calibre maximal servi sur des armes "presque" individuelles est le 14,5mm, les pays de l'ex-Pacte de Varsovie approvisionnent ainsi certaines de leurs mitrailleuses lourdes ! Sinon, il semble que soient � l'�tude des fusils de pr�cision capable de tirer du 20mm, � c�t�, la cartouche de .50 (12,7mm) para�t ridicule ! Tirer � l'arme �paul�e plus que quelques munitions de fortes puissances (calibres 12,7mm et plus) dans une m�me journ�e devient vite tr�s douloureux pour le bras et l'�paule (en outre, il est conseill� de ne pas garder l'oeil coll� contre la lunette au moment du tir sous peine d'avoir en plus un bleu � l'oeil ;-) ). Les munitions de fortes de puissances, donc (en g�n�ral) de gros calibre, sont id�ales pour l'anti-sniping qui consiste � mettre hors d'�tat de nuire un sniper ou tout autre tireur embusqu�. Les balles de ces cartouches sont capables de traverser les quelques dizaines de millim�tres de m�tal ou plusieurs centim�tres de b�ton qui dissimulent le tireur mena�ant.

Une munition se caract�rise par :

• son projectile
  • sa forme
  • sa taille et sa masse
  • sa composition (type de m�tal ou d'alliage, chemis� ou non)
• son �tui
  • la quantit� de poudre
  • le type de poudre
  • sa compatibilit� (revolver ou arme automatique)

• L'introduction
• Le sondage
• Le principe g�n�ral du tir
• Les principes de l'automatisme
• Les d�finitions
• Les munitions
• Les munitions � l'uranium appauvri (suite)
• Les munitions d'artillerie
• Les calibres
• Les types de projectiles
• Les rayures, la gyroscopie et la gyrostabilisation
• Le recul, la puissance d'arr�t, la puissance, l'�nergie et la quantit� de mouvement
• Les remerciements, la bibliographie et les liens