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Coralie Fargeat — Wikipédia

  • ️Wed Nov 24 1976

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Coralie Fargeat est une réalisatrice, scénariste et actrice française née le 24 novembre 1976[1] à Paris.

Elle est principalement remarquée avec son premier long-métrage, Revenge, présenté au Festival de Toronto en 2017. En 2024, elle remporte le prix du scénario au Festival de Cannes et est la deuxième réalisatrice française à être nommée à l'Oscar de la meilleure réalisatrice pour son deuxième long-métrage The Substance[2].

Coralie Fargeat grandit à Paris[3], élevée par un père dirigeant d'une agence de publicité et une mère au foyer[4].

Elle étudie à Sciences Po[5], puis après avoir assisté à un tournage de film lors de sa dernière année, décroche un stage comme assistante[6]. Elle étudie également une année à la Fémis dans le cadre de l'atelier de scénario en formation continue[7].

Elle réalise en 2003 un premier court-métrage, Le Télégramme, basé sur une nouvelle de Iain Crichton Smith qui dépeint les tensions au sein d'une communauté rurale. L'adaptation se concentre sur deux femmes, chacune attendant des nouvelles de son fils, voyant le facteur apparaître avec un télégramme fatidique et espérant ne pas être son destinataire. D'après Fargeat, il lui était nécessaire, pour trouver le financement d'un premier court-métrage, de suivre un scénario « normal » ; elle veille cependant à infuser la mise en scène d'éléments de genre et de tension, en jouant sur les visuels, les sons, ou le cadrage[3].

En 2007, elle crée, avec Anne-Élisabeth Blateau, Les Fées cloches, une mini-série comique pour la jeunesse où elles jouent toutes deux, diffusée du lundi au vendredi sur TF1[8].

En 2014, elle réalise un deuxième court-métrage, Reality +[9], qui préfigure ce que sera dix ans plus tard son film The Substance. Dans ce court, aux moyens financiers limités, la population a accès à une technologie leur permettant de changer d'apparence pendant quelques heures[3].

En 2017, elle se fait connaître avec son premier long-métrage, Revenge, un thriller (genre) de rape and revenge[3].

En 2024, elle présente The Substance au festival de Cannes, où elle dirige Demi Moore et Margaret Qualley. Sélectionné en compétition officielle, le film remporte le prix du scénario[10], et vaut quelques mois plus tard à Fargeat d'être nommée à l'Oscar de la meilleure réalisatrice, une distinction rare pour l'autrice d'un film de genre[3].

Elle est membre du collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l'égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel[11],[12].

  • 2003 : Le Télégramme
  • 2014 : Reality+
  1. « Coralie Fargeat », sur imdb.com (consulté le 2 novembre 2024).
  2. « Palmarès », sur Festival de Cannes (consulté le 17 novembre 2024)
  3. a b c d et e (en) Zoe Williams, « ‘I was trying to explode the idea of beauty’: Coralie Fargeat on The Substance, women and Hollywood », sur The Guardian, 3 février 2025.
  4. Anne Diatkine et photo Laura Stevens Modds, « Coralie Fargeat, en substance », sur Libération (consulté le 27 février 2025)
  5. Jean-Pierre Thiollet, Hallier Edernellement vôtre, Neva Éditions, 2019, p. 60. (ISBN 978-2-35055-273-6).
  6. Jean-François Rauger, « Coralie Fargeat, réalisatrice de « The Substance » : « Je voulais raconter quelque chose avec la nudité » », sur Le Monde, 5 novembre 2024.
  7. Biographie sur le site Scenario au long court.
  8. Carré d'art : Byron, Barbey d'Aurevilly, Dalí, Hallier, Jean-Pierre Thiollet, Anagramme éditions, 2008, p. 143. (ISBN 978-2-35035-189-6).
  9. « Qui a gagné le concours des Audi Talents Awards (entretien avec Coralie Fargeat », sur Écran Large, 11 février 2018.
  10. « Festival de Cannes : le palmarès complet de la 77e édition », sur Le Monde, 25 mai 2024 (consulté le 26 mai 2024).
  11. « Femmes dans le cinéma : "La parité n'est pas qu'un problème de nana !" », sur LExpress.fr, 18 mai 2019 (consulté le 3 avril 2020).
  12. « Présentation », sur collectif5050.com (consulté le 5 avril 2020).

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1949–2000
2001–présent