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Georges Tate — Wikipédia

  • ️Fri Feb 26 1943

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Georges Tate, né le 26 février 1943 à Vigneux-sur-Seine et mort le 5 juin 2009 à Joigny[1], est un universitaire, historien et orientaliste français spécialiste de l'Empire byzantin et du haut Moyen Âge proche-oriental[2].

Georges Tate fit ses études aux lycées de Bastia, puis de Montluçon (1954-1961)[3], avant de fréquenter les établissements parisiens (lycée Louis-le-Grand) où il prépara l'entrée à l'École normale supérieure de Saint-Cloud[4].

À la Sorbonne, il suit un cursus classique que ponctuent une brillante réussite à l'agrégation d'histoire (1968) et une place d'assistant à l'université Paris-Nanterre[5].

Professeur à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines depuis sa création[6], il fut également professeur d'histoire byzantine et d'archéologie à l'université de Franche-Comté et directeur de la Mission archéologique française de la Syrie du Nord[7].

Directeur de l'Institut français d'archéologie du Proche-Orient (IFAPO) de 1980 à 1990[8], il occupe le poste de conseiller culturel à Bagdad puis celui de directeur du département des Sciences humaines et sociales au Centre national de la recherche scientifique (CNRS)[9].

Membre de plusieurs sociétés savantes, il est élu le 17 novembre 1989 comme correspondant français à l'Académie des inscriptions et belles-lettres au fauteuil de Charles Higounet[10].

  • Déhès (Syrie du nord) : Campagnes I-III (1976-1978) : Recherches sur l'habitat rural (avec Jean-Pierre Sodini, Bernard Bavant, Swantje Bavant, Jean-Luc Biscop et Dominique Orssaud), Paris, Librairie orientaliste P. Geuthner, 1981. (ISBN 2-7053-0111-9)
  • L'Orient des croisades, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Histoire », no 129, 1991.
  • Les campagnes de Syrie du nord du IIe au VIIe siècle : exemple d'expansion démographique et économique à la fin de l'Antiquité, Paris, Institut français du Proche-orient, 1992.
  • Les Croisés en Orient, Paris, La Documentation française, 1993.
  • La Grèce antique, Paris, Hachette, coll. « Les fondamentaux », 2000.
  • Justinien : l'épopée de l'Empire d'Orient (527-565), Paris, Fayard, 2004. (ISBN 2-213-61516-0)
  • Le monde byzantin I : L'Empire romain d'Orient (330-641) [ouvrage collectif], Paris, Presses Universitaires de France, coll. «  Nouvelle Clio », 2012.
  • Sergilla, village d'Apamène. Tome I : Une architecture de pierre (avec Maamoun Abdulkarim, Gérard Charpentier, Catherine Duvette et Claudine Piaton), Paris, Institut français du Proche-Orient, 2014.
  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. André Vauchez (historien), « Allocution à l'occasion du décès de M. Georges Tate, correspondant français de l'Académie », Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 153,‎ 2, p. 851-852 (lire en ligne)
  3. Son père y est professeur de musique de 1950 à 1970. Maurice Malleret, Encyclopédie des auteurs du pays montluçonnais et de leurs œuvres (de 1440 à 1994), Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 1994, p. 375-376, notice no 302.
  4. Philippe-Jean Catinchi, « Georges Tate », sur lemonde.fr, 13 juin 2009
  5. François Favory, « Georges Tate (1943-2009) », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 35, no 2,‎ 2009, p. 9-11 (lire en ligne)
  6. « Georges Tate », sur babelio.com
  7. M.-M. Mactoux, « Georges Tate (1943-2009) », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 35, no 1,‎ 2009, p. 9-10 (lire en ligne)
  8. Marc Griesheimer, « Georges Tate (1943-2009) », Syria. Archéologie, art et histoire, vol. 86,‎ 2009, p. 341-342 (lire en ligne)
  9. Vincent Puech, « Les travaux de Georges Tate sur la Syrie du Nord et les études sur la Macédoine à la fin du Moyen Âge : un apport commun à la connaissance des campagnes byzantines », Topoi. Orient-Occident, vol. 12,‎ 2013, p. 459-470 (lire en ligne)
  10. « Georges Tate », sur aibl.fr