Gyalo Thondup — Wikipédia
- ️Mon Nov 05 1928
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Gyalo Thondup, aussi écrit Dhondup (en tibétain : རྒྱལ་ལོ་དོན་འགྲུབ, Wylie : rgyal lo don 'grub), né le 5 novembre 1928 à Taktser (Hongya (红崖村) en chinois) dans une région sinisée de l'Amdo[1] (province du Qinghai sous la république de Chine) et mort le 8 février 2025 à Kalimpong[2],[3], est un résistant, premier ministre et diplomate du gouvernement tibétain en exil.
Il est le deuxième frère aîné de Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama. Sans que le dalaï-lama n'en soit informé[4], Gyalo Thondup a servi d'interlocuteur principal entre les Tibétains et la CIA, dans le programme tibétain de la CIA[5] et, parlant chinois couramment, a été à plusieurs reprises l'envoyé officieux du dalaï-lama auprès de la Chine[6].
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Gyalo Thondup est né le 5 novembre 1928 dans une famille paysanne tibétaine[7] dans le village de Taktser.
Il est le fils de Sonam Tsomo (Diki Tsering) et Choekyong Tsering qui eurent 16 enfants, dont 7 dépassèrent la petite enfance. Il naquit après Tsering Dolma, née en 1919, Thupten Jigme Norbu, né en 1922, et avant Lobsang Samten, né en 1933, Tenzin Gyatso (le 14e dalaï-lama), né en 1935, Jetsun Pema, née en 1940 et Tendzin Choegyal, né en 1946[8]. Dans sa famille, il est surnommé Mig Chenpo, signifiant grands yeux en tibétain[9]. Sa langue maternelle n'était pas le tibétain de l'Amdo (comme sa mère), mais le dialecte chinois de Xining adopté par le groupe des Chi-kya Stag-mthser sde-ba dont fait partie sa famille paternelle, à l'instar de nombreux clans tibétains de la région[10].
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Gyalo Dhondup arriva à Lhassa à l'âge de 11 ans. À 13 ans, il se rendit à Nankin, siège du Kuomintang, à l'invitation du général Tchang Kaï-chek pour étudier. Ce dernier avait insisté auprès de la famille du dalaï-lama pour que Gyalo Dhondup soit autorisé à s'y rendre[11]. C'est en 1942 que Gyalo Dhondup se rendit en Chine avec Phuntsok Tashi Takla, se formant avec lui au chinois, à l'anglais et aux mathématiques à l'université des sciences politiques de Nankin[12],[13]. Entre avril 1947 et l'été 1949, il était régulièrement invité à manger à la maison des Chiang Kai-shek. Là-bas, il reçut un enseignement de l'histoire et de la politique à partir d'un point de vue chinois. Il parle couramment le tibétain, le chinois et l'anglais[11]. Il parvient à gagner Taïwan avec Zhu Dan, son épouse, et sa fille Yangzom Doma. Cependant, les services secrets taïwanais découvrent une lettre que lui a adressé Zhu De en 1949, et il est soupçonné d'être un espion à la solde des communistes chinois. En résidence surveillée dans un grand hôtel, il fait la connaissance de ressortissants américains qui lui proposent de se rendre aux États-Unis[14] .
Gyalo Thondup part de Formose avec son épouse et sa fille pour les États-Unis en 1951. Ils séjournent trois mois à Fairfax auprès de son frère Thupten Jigme Norbu, et il lui fait part de son souhait rentrer à Lhassa avec sa mère, alors à Kalimpong[15]. Après un séjour de cinq mois aux États-Unis, Gyalo Dhondup rentre à Lhassa en février 1952 avec sa mère depuis l'Inde[16]. Il s’indigne de constater que nombre de fonctionnaires tibétains sont devenus avides de l'argent chinois octroyé pour très peu de travail. Lui-même est reçu comme le fils prodigue par des Chinois éminents, ce qui peut paraître ambigu[17] .
Peu après son retour, étant informé des atrocités commises en Chine lors de la réforme agraire, il va voir Lukhangwa et Lobsang Tashi, les deux premiers ministres tibétains, et leur propose un projet de réforme agraire pour le Tibet. Pour lui, il est indispensable de redistribuer immédiatement les terres, avant que les Chinois ne le fassent bien plus brutalement. Lui-même est prêt à abandonner toutes les propriétés Yapshi Taklha. Les deux premiers ministres lui conseillent de ne pas ébruiter ses opinions à Lhassa en raison du grand nombre d'espions et d'indicateurs à l'époque[18] .
Le 14e dalaï-lama voulait moderniser le Tibet, car il avait entendu parler des injustices et des inégalités importantes dans le partage des richesses du Tibet, ce qui est opposé aux enseignements du Bouddha. Profitant de la trêve qui suit la démission des deux premiers ministres fin avril 1952, il met en place un comité de réforme qu'il envisage depuis qu'il constate la misère de ses concitoyens lors de son voyage en 1950 vers la vallée de Chumbi. Il veut établir une justice indépendante, un système d’éducation, et construire des routes. Il est du même avis que Gyalo Dhondup sur la nécessité d'une réforme agraire, les grandes propriétés devant revenir à l'État pour être redistribuées aux paysans après indemnisation des propriétaires. Cependant, les grands propriétaires s'y opposent, et surtout les Chinois ne veulent pas se faire ravir la vedette[19].
Gyalo Dhondup, voulant aider le peuple du Tibet et le 14e dalaï-lama, presse le gouvernement tibétain de donner suite aux réformes du dalaï-lama concernant les propriétés des terres. Le gouvernement y est opposé, mais Gyalo Dhondup se résout à montrer l'exemple et entreprend de donner les deux domaines qu'il possède à ceux qui les ont travaillés et d’annuler les dettes qui les y lient depuis des générations. C'est le moment où le président Mao enjoint au général Tan Guansan de nommer Gyalo Dhondup à la tête de la délégation de la jeunesse tibétaine. Gyalo Dhondup assure y être sensible, mais préfère mener à terme son projet de réforme agraire personnelle[20] .
Gyalo Dhondup veut quitter le Tibet et se rendre en Inde pour inciter les Chinois à la modération envers le Tibet et obtenir une aide extérieure. En juin 1952, il contacte Sumal Sinha[21] , le représentant indien à Lhassa, lequel lui fait savoir dès le lendemain que Nehru lui accorde l'asile politique[22].
En 1952, Gyalo Dhondup s'exile en Inde. En 1953, la CIA entre secrètement en contact avec lui à Darjeeling[23].
Gyalo Dhondup, Tsepon W. D. Shakabpa et Khenchung Lobsang Gyaltsen font partie du Comité de protection sociale tibétain (anglais : Committee for Tibetan Social Welfare, Wylie : Bod-kyi Bde-don tshogs-pa). Lors de la visite du dalaï-lama à Mao Zedong à Pékin de 1954 à 1955 le comité déclare que l'absence du dalaï-lama du Tibet est contraire à la volonté du peuple tibétain. Le comité voyage au cours de la visite du dalaï-lama en Inde, où il rencontre à plusieurs reprises des ministres indiens. Avec eux, ils parlent des violations de l'accord en 17 points dans les provinces tibétaines du Kham et de l'Amdo et ils expriment leurs craintes que cela puisse s'étendre à l'U-Tsang[24].
Lors de la révolte au Tibet oriental en 1958, les Chinois l'accusent d'être un des 9 Tibétains qui, en Inde sous l'influence d'impérialistes, en sont responsables. Ils exigent que la nationalité tibétaine leur soit retirée[25].
En 1959, lorsque l'Irlande et la Malaisie mettent la question du Tibet à l'ordre du jour de l'Assemblée générale des Nations unies, Gyalo Dhondup avec Tsepon W. D. Shakabpa et Rinchen Sadutshang vont à New-York en mission de soutien. Lors de l'assemblée générale qui se tient les 20 et 21 octobre, la Résolution 1353 adoptée rappelle le respect des droits de l'homme et souligne l'identité culturelle et religieuse du Tibet. La résolution ne fait toutefois aucune mention de la république populaire de Chine[24].
À l’automne 1960, J.J. Singh et Purshottam Trikamdas accompagnent Gyalo Thondup à New York pour utiliser le soutien de la Conférence afro-asiatique sur le Tibet et contre le colonialisme en Asie et en Afrique qui se tient en avril cette même année et obtenir une résolution de l'ONU en faveur de l'autodétermination du Tibet. Ils réussissent à introduire la résolution, mais elle ne peut être discutée lors des deux séances régulières, qui s'enlisent vers la fin de l'année 1960, et elle est examinée lors de la séance du printemps suivant[26].
Entre 1964 et 1973[27], Gyalo Dhondup co-fonde le Parti uni tibétain, le premier parti politique tibétain en exil. Son but est de renforcer la solidarité et l'unité entre les Tibétains et de contrer la république populaire de Chine par des principes communistes. Le Parti uni se situe à côté du gouvernement tibétain en exil, bien que sous l'égide de certains de ses membres. Son noyau dur compte Phuntsok Tashi Takla, Tashi Perab et Lobsang Yeshi. Des membres comme Ratuk Ngawang, Gyari Nyima, Tsewang Tading et Taso Chozak sont recrutés par opportunisme dans les rangs du Chushi Gangdruk, provoquant une division au sein du Chushi Gangdruk[28] qui continue d'affecter cette organisation de nos jours[29]. Le Parti uni avait trois objectifs révolutionnaires : la révolution économique en confisquant le patrimoine, la propriété privée et les revenus des Tibétains en exil pour ouvrir un fonds commun pour tous les Tibétains et créer des communes ; la révolution sociale en supprimant les différences de classes sociales et la révolution religieuse en unifiant les écoles bouddhistes[28].
En 1970, après que la CIA ait lâché le Tibet à la fin des années 1960 contre un programme d’assistance sur 3 ans et que les Américains ont cessé toute aide, écœuré Gyalo Dhondup se retire à Hong Kong, conservant cependant ses liens avec les services secrets indiens, et les Tibétains ne devaient plus le voir pendant près de 10 ans[30].
En 1979, Deng Xiaoping invite Gyalo Thondup, à Pékin et lui indique que « toutes les questions concernant le Tibet à l’exception de l’indépendance pourraient être réglées par des négociations »[31]. Il propose que le dalaï-lama envoie des délégations d'enquête au Tibet afin d'observer les conditions de vie des Tibétains. Les autorités chinoises pensent que les délégations seraient impressionnées par les progrès réalisés au Tibet et par la solidarité des Tibétains avec la nation chinoise[32].
En 2002, cinq décennies après voir fui le Tibet, Gyalo Thondup y retourne, à l'invitation de la Chine. À l'en croire, tout avait changé, sauf les montagnes et les fleuves[33].
Gyalo Thondup est Premier ministre du gouvernement tibétain en exil seulement deux ans, entre 1991 et 1993 avant de devenir ministre de la sécurité pour un an en 1993[34].
Gyalo Thondup meurt le 8 février 2025 à Kalimpong à l’âge de 97 ans. Le 9 février, le dalaï-lama préside une prière commémorative au monastère de Tashi Lhunpo à Bylakuppe, honorant son dévouement et sa détermination et priant pour sa renaissance pour continuer à servir la cause tibétaine à ses côtés, comme il le souhaitait[35]. Il est incinéré le 11 février en présence de centaines de Tibétains dont sa soeur Jestum Pema, ses deux fils, Ngawang Tanpa Thondup et Khedroob Thondup, le président tibétain Penpa Tsering, la ministre tibétaine Dolma Gyari, des représentants du Sikkim dont Senora Namchu, le président de l'assemblée Mingma Narbu Sherpa (en), le ministre Sonam Lama (en), Aditya Tamang (en) et Manoj Daju[36],[37].
- (en) Tibetan Refugee Self-help Centre: Darjeeling : A Report, 1970
- (en) Avec Anne F. Thurston, The Noodle Maker of Kalimpong: The Untold Story of the Dalai Lama and the Secret Struggle for Tibet, PublicAffairs, 2015, (ISBN 1610392906 et 9781610392907)
- ↑ Goldstein 2007, p. 234.
- ↑ (en-US) « Gyalo Thondup, elder brother of the Dalai Lama passes away at 97 », sur Phayul, 8 février 2025 (consulté le 10 février 2025)
- ↑ (en-US) International Campaign for Tibet, « Kasur Gyalo Thondup (1928-2025) », sur International Campaign for Tibet, 9 février 2025 (consulté le 10 février 2025)
- ↑ Dalai lama, Carisse Busquet, La Sagesse du cœur. Le Dalaï-Lama par lui-même p. 40
- ↑ (en) How the CIA got involved in Tibet, Gylao Thondup's The Noodle Maker of Kalimpong reviewed by TWBR team, The Washington Book Review, 16 juin 2015 : « He has become the main interlocutor between the Tibetans and the CIA ».
- ↑ (en) « Dalai Lama's Older Brother Visits China », Voice of America, 26 octobre 2009 : « Gyalo Thondup has traveled to China several times in the last decade, acting as the Dalai Lama's unofficial envoy. »
- ↑ Ethnie tibétaine tant du côté maternel que paternel, selon les sources tibétaines, chinoises et occidentales (par exemple Sam van Schaik, Tibet: A History, Londres et New York, Yale University Press, 2011, p. 117, Craig 2018, p. 41 : « La nouvelle famille de Sonam Tsomo était de pure source tibétaine ... », Elliot Sperling, (en) A Note on the Chi-kyā Tribe and the Two Qi Clans in Amdo, in Les habitants du Toit du monde : études recueillies en hommage à Alexander W. Macdonald, Samten Karmay et Philippe Sagant, Eds. (Nanterre: Société d'ethnologie), 1997, p. 111-124 : « The Chi-kyā tribe of the area around the famous monastery of sKu-'bum is the larger entity to which the family of the fourteenth Dalai Lama belongs. Family tradition holds it to be one of the constituent units within the greater groups known as the "Six Tribes of sKu-'bum" (Tib. sKu-'bum tsho-drug) (...) The Chi-kya nang-so, described in our Chinese sources as Tu, was lord over the Tibetan Chi-kya sde-ba associated with sKu-‘bum. But the ethnic melange that this represents does not end at this point, for in recent times many of the Tibetan groups in this area, including the Chi-kya Stag-mthser sde-ba, had already adopted the Xining dialect of Chinese as their primary language- such is also the case mong many of the Tibetan clans that one finds between Xining and the pass at Ri-bo nya-zla, some seventy-five km to the west. All of these groups consider themselves (and are considered by those around them) Tibetan, not on the basis of language, but on the basis of a variety of other factors, including an avowed lineage of descent from Tibetan predecessors and participation in the Tibetan culture and civilization of the region, as manifested by long historical association such as those of the Chi-kya sde-ba with SKu-‘bum. » et Thomas Laird), à l'exception de Nathan W. Hill qui décrit le 14e dalaï-lama comme monguor, (en) Nathan Hill, compte rendu de Sam Van Schaik's Tibet: A History, xxiii, 324 pp., Yale University Press, London and new York, 2011, in Bulletin of the School of Oriental and African Studies, University of London, 75 (1), p. 190-192. : « the remark that "Yonten Gyatso ... remains the only non-Tibetan to have held the role of Dalai Lama" (p. 177) presents a Monpa (sixth Dalai Lama), and a Monguor (fourteenth Dalai Lama) as Tibetan although neither spoke Tibetan natively. » (Pour finir, la remarque selon laquelle "Yonten Gyatso... reste le seul non-Tibétain à avoir exercé la fonction de dalaï-lama" (p. 177) présente un Monpa (le sixième dalaï-lama) et un Monguor (le 14e dalaï-lama) comme Tibétains alors que ni l'un ni l'autre ne parlait le tibétain comme langue maternelle »); (Nathan Hill, spécialiste de l'Asie et des langues sino-tibétaines, voir http://www.soas.ac.uk/staff/staff46254.php
- ↑ Michael Harris Goodman, Le Dernier Dalaï-Lama ?, p. 41.
- ↑ (en) Tibet Album, British photography in Central Tibet 1920-1950, Gyalpo Dhondup
- ↑ (en) Elliot Sperling, A Note on the Chi-kyā Tribe and the Two Qi Clans in Amdo, in Les habitants du Toit du monde : études recueillies en hommage à Alexander W. Macdonald, Samten Karmay et Philippe Sagant, Eds. (Nanterre: Société d'ethnologie), 1997, pp. 111-124 : « for in recent times many of the Tibetan groups in this area, including the Chi-kya Stag-mthser sde-ba, had already adopted the Xining dialect of Chinese as their primary language- such is also the case mong many of the Tibetan clans that one finds between Xining and the pass at Ri-bo nya-zla, some seventy-five km to the west. All of these groups consider themselves (and are considered by those around them) Tibetan, not on the basis of language, but on the basis of a variety of other factors, including an avowed lineage of descent from Tibetan predecessors and participation in the Tibetan culture and civilization of the region, as manifested by long historical association such as those of the Chi-kya sde-ba with SKu-‘bum. »
- ↑ a et b Thomas Laird, avec le Dalaï-Lama, Christophe Mercier Une histoire du Tibet : Conversations avec le Dalaï Lama, Plon, 2007, (ISBN 2259198910), p. 293 : « Gyalo Thondup was eleven when he arrived in Lhasa, and members of the Chinese mission soon befriended him. A few Chinese officials had lived in Lhasa ever since Reting Rinpoche allowed them to establish a permanent radio station. After casually taking a few Chinese lessons from the mission, the Dalai Lama's brother was soon interested in Sino-Tibetan history. He learned that China was a modern state and Tibet a backward land in which it was impossible to receive up-to-date schooling. China's leader, Chiang Kai-shek, offered to pay for and supervise Gyalo Thondup's education in China. In 1946 he persuaded his family, and the Tibetan government, to allow him to study in China. He argued that it was important that someone in the isolated court of Lhasa learn to speak Chinese. Despite the reservations of government officials, who believed that Chiang Kai-shek was seeking a lever with which to manipulate the Dalai Lama, Gyalo Thondup was permitted to go. ... In fact, young Gyalo Thondup ate his meals at the Chiang family table, from April 1947 until the summer of 1949, and tutors selected by Chiang educated the boy. »
- ↑ (en) The Cremation of Phuntsok Tashi, Report from India, 10 juin 1999 : « In 1942, Takla went to China along with the elder brother of The Dalai Lama, Gyalo Dhundup. There he learned Chinese, English, and Mathematics at Nanchin's political university. »
- ↑ (en) Robert Barnett, Lhasa: Streets with Memories, p. 19 : « Both Phuntsog Tashi and Gyalo Thondup were from the east, fluent in Chinese, and partly educated by the Chinese nationalist in pre-Communist days in Nanjing. »
- ↑ Craig 2018, p. 181-182.
- ↑ Thupten Jigme Norbu, Tibet, patrie perdue, raconté en tibétain à Heinrich Harrer, traduit de l'allemand par Louise Servicen, éd. Albin Michel, 1963, p. 262
- ↑ Goldstein 2007, p. 372.
- ↑ Craig 2018, p. 186.
- ↑ Craig 2018, p. 188.
- ↑ Craig 2018, p. 190.
- ↑ Craig 2018, p. 191.
- ↑ Goldstein 2007, p. 379.
- ↑ Craig 2018, p. 192.
- ↑ (en) Give up on the US, deal directly with China: Gyalo Thondup, site de Lobsang Wangyal, 7 septembre 2005
- ↑ a et b (en) Shakabpa, Wangchuk Deden, Tibet: A Political History, 1988, Potala Publications, New York, (ISBN 0-9611474-1-5), p.p. 308, 312, 321
- ↑ Dalaï-Lama, Ma terre et mon peuple, éd. John Didier, p. 170
- ↑ (en) John Kenneth Knaus, Orphans of the Cold War: America and the Tibetan struggle for survival, PublicAffairs, 2000, (ISBN 1891620851), p. 252 : « In April of 1960 a group of prominent Indians, including J. P. Narayan, JJ Singh, and Purshottam Trikamdas were enlisted to host an Afro-Asian Conference on on Tibet and against colonialism in Asia and Africa. Delegates from nineteen Asian and African countries met in New Delhi and unanimously adopted a resolution supporting the Tibetan people's right to self-determination. While none of the delegates were official representatives of their governments, several of their governments expressed sympathy for the convention. (India, preparing for a visit by Zhou Enlai, did not.) In the autumn Singh and Trikamdas accompanied Thondup to New York to line up Afro-Asian support for a UN resolution supporting self-determination for Tibet. They managed to introduce the resolution but it became a casualty of both the regular session, which got bogged down late in 1960, and the rump session the following spring. »
- ↑ (de) Wangpo Tethong, Der Wandel in der politischen Elite der Tibeter im Exil: Integrations- & Desintegrationsprozesse in der politischen Elite, 1950 bis 1979, Tibet-Inst., 2000, (ISBN 372060036X et 9783720600361), « "When the Cultural Revolution was taking place in China and Tibet, a very sitnilar attempt was initiated in exile in early 1964-1973. To carry out the ill thought out campaign in the natne of progressive reforms a front called the United Party was formed."243 »
- ↑ a et b Julien Cleyet-Marel, Le développement du système politique tibétain en exil, préface Richard Ghevontian, Fondation Varenne, 2013, (ISBN 2916606726 et 9782916606729), p. 272
- ↑ (en) Carole McGranahan, Arrested Histories: Tibet, the CIA, and Memories of a Forgotten War, p. 147
- ↑ Craig 2018, p. 305 : « Vers la fin des années 60 [...] Ce fut le moment que choisit la CIA pour annoncer la fin de ses opérations au Tibet. L'agence américaine proposait bien une sorte de programme d'assistance supplétif sur trois ans - une façon de faire passe la pilule -, mais le fait était qu'elle « lâchait » le Tibet. [...] Lorsqu'en 1970 les Américains cessèrent toute aide, Gyalo Thondup, dégouté, s'était déjà retiré à Hong Kong, sans toutefois rompre ses liens avec les services secrets indiens. Les Tibétains ne reverraient pas Gyalo Thondup pendant presque 10 ans »
- ↑ George G. Zheng, « La sécularisation du sacré : Peut-on contrebalancer la tendance dans le Tibet chinois ? », dans Charles Taylor : Religion et sécularisation, CNRS Éditions, coll. « CNRS Philosophie », 2014, 253–280 p. (ISBN 978-2-271-14226-9, lire en ligne)
- ↑ Melvyn C. Goldstein, The Snow Lion and the Dragon. China, Tibet, and the dalai Lama, University of California Press, 1997, Page 61
- ↑ (en) Samantha Kierah, Book Review : The Noodle Maker of Kalimpong - Dalai Lama's Brother pens a memoir, in South China Morning Post, 30 May 2015.
- ↑ (en) The former Kalons
- ↑ (en-US) Dawa Tsering, « Obituary: CTA Mourns the Demise of Kalon Trisur Gyalo Thondup, the Elder Brother of His Holiness the 14th Dalai Lama - Central Tibetan Administration », 10 février 2025 (consulté le 10 février 2025)
- ↑ Hundreds of Tibetans mourn Gyalo Thondup, the Dalai Lama’s elder brother | Radio Free Asia (RFA), Radio Free Asia (11 février 2025, 2:15 minutes), consulté le 12 février 2025
- ↑ (en) E. T. V. Bharat, « Final Rites Of Dalai Lama's Elder Brother, Gyalo Thondup, Performed In Kalimpong », sur ETV Bharat News, 11 février 2025 (consulté le 12 février 2025)
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- (en-US) Melvyn C. Goldstein, A History of Modern Tibet : The Calm Before the Storm: 1951-1955, vol. 2, University of California Press, 2007 (ISBN 0520249410, lire en ligne).
- Mary Craig (trad. François Vidonne, préf. 14e dalaï-lama), Kundun: une biographie du dalaï-lama et de sa famille, Presses du Châtelet, 2018 (ISBN 9782377352012).