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Kursk (film) — Wikipédia

  • ️Thu Dec 01 1994

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Kursk est un film dramatique belgo-franco-luxembourgeois réalisé par Thomas Vinterberg, sorti en 2018. Le film retrace la tragédie du naufrage du sous-marin russe K-141 Koursk. Il est basé sur le livre d'investigation A Time to Die du journaliste Robert Moore.

Dirigé par le cinéaste danois Thomas Vinterberg (connu principalement pour des films tels que Festen et La Chasse), le film de 35 millions de dollars, tourné à 80 % en Belgique[réf. nécessaire], est porté par un casting international de qualité comprenant Matthias Schoenaerts, Colin Firth et Léa Seydoux.

Le sous-marin nucléaire lanceur d'engins russe K-141 Koursk (Курск en russe) appartenait à la classe Projet 949A "Antei" ("Oscar II" pour l'OTAN). Ce navire récent (il avait été lancé en décembre 1994) et très performant illustrait la résurrection des forces navales russes après les années de déliquescence qui ont suivi la fin du régime soviétique.

Le 12 août 2000, le sous-marin nucléaire Koursk fait naufrage en mer de Barents alors qu'il participe à d'importantes manœuvres de la flotte du Nord. Lors de ces manœuvres, deux explosions successives sont en effet enregistrées mais personne n'en identifie l'origine, personne ne sait encore que cela provient d'un sous-marin et que tout l'avant du Koursk (de l'étrave au massif) a été entièrement ravagé alors qu'il était en plongée. Le Koursk a coulé aussitôt et repose désormais par 90 mètres de fond seulement (le sous-marin mesure 154 mètres de long). À bord, 23 marins réfugiés à l'arrière du sous-marin se débattent pour survivre. Les graves avaries subies par le bâtiment ne leur permettent pas de communiquer avec la surface ni d'émettre le moindre signal de détresse, si ce n'est des coups de marteau sur la coque. À terre, les familles font face aux obstacles et aux lourdeurs bureaucratiques qui compromettent le sauvetage, et l'absence de toute information fiable rend l'attente insupportable. Les jours passent sans que les autorités soient capables de donner des informations précises, et les opérations de sauvetage tardent à débuter. Dans le même temps les propositions d'aide venant de l'étranger sont déclinées. Après plusieurs jours d'atermoiements, de tentatives ratées pour arrimer un sous-marin de sauvetage au Koursk, il faut se rendre à l'évidence : il n'y a plus aucune chance de retrouver de survivants parmi les 118 membres d'équipage. Ce sont des plongeurs norvégiens qui réussissent les premiers à pénétrer à bord. Ce lourd bilan fait du naufrage du Koursk l'une des pires catastrophes touchant un navire de guerre en temps de paix. L'attitude des autorités civiles et navales, ainsi que la lenteur du déclenchement des opérations de secours et leur caractère calamiteux (maintenant les familles dans l'angoisse pendant de nombreux jours) ont choqué l'opinion publique bien au-delà des frontières de la Russie.

Le sous-marin K-186 Omsk, navire semblable au Kursk.

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L'actrice française Léa Seydoux au Festival de Cannes 2018.

Le tournage a débuté à la base navale de Toulon, le 26 avril 2017[3]. Certaines scènes ont été filmées au port de commerce de Brest, avec Colin Firth, entre le 2 et le 5 mai 2017, ainsi que des scènes dans la rade de Brest sur l'Atlantic Tonjer (celui-ci représentant le Seaway Eagle intervenu durant la catastrophe en 2000)[4],[5]. Le 12 juillet, le tournage a continué dans l'établissement Excelsior, place Cardinal Mercier à Jette (Bruxelles). Dans la nuit du 24 au 25 juillet, l'équipe investit le sous-marin Le Redoutable, à la Cité de la Mer de Cherbourg. D'autres scènes ont été tournées le 29 juillet 2017, également au port de commerce de Brest avec Léa Seydoux.

Les scènes du mariage et des obsèques ont été tournées dans l'église orthodoxe de Péronnes-lez-Binche en Belgique (paroisse des Saints Anargyres).

En France, Bruno Deruisseau considère dans Les Inrockuptibles ce film comme « fade, lourd et lâche[6] ». Sylvestre Picard, dans Première, est un peu moins sévère, salue des efforts de mise en images et trouve une certaine efficacité dans un film qui, malgré tout, « ne parvient pas à être autre chose qu'un très honnête "d'après une histoire vraie"[7] ».

  1. « Lea Seydoux boards Vinterberg’s Kursk submarine drama », ScreenDaily.com, 7 février 2017 (consulté le 5 mai 2017)
  2. a b et c « Lea Seydoux Boards EuropaCorp Submarine Drama ‘Kursk’ – Berlin », Deadline.com, 9 février 2017 (consulté le 5 mai 2017)
  3. « Léa Seydoux et Colin Firth tournent à Toulon... en toute discrétion », Varmatin, 25 avril 2017 (consulté le 5 mai 2017)
  4. « Tournage. Colin Firth à Brest pour le film "Kursk" », Le Télégramme, 2 mai 2017 (consulté le 5 mai 2017)
  5. « Brest. Vintenberg tourne une partie de l'histoire du "Koursk" », Ouest-France,‎ 2 mai 2017 (lire en ligne, consulté le 5 juillet 2017)
  6. Bruno Deruisseau. « Kursk » de Thomas Vinterberg touche-t-il le fond ? Les Inrockuptibles, 9 novembre 2018. Lire en ligne
  7. Sylvestre Picard. Kursk : Matthias Schoenaerts tient la barre. Première, 15 octobre 2021. Lire en ligne

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Réalisateur

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Producteur et scénariste
Producteur (uniquement)
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