Maurice Bouilloux-Lafont — Wikipédia
- ️Tue Jun 14 1932
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Maurice Bouilloux-Lafont | |
![]() photographie agence Rol, 1927 | |
Fonctions | |
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Ministre d'État de Monaco | |
14 juin 1932 – 31 mai 1937 (4 ans, 11 mois et 17 jours) |
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Monarque | Louis II |
Prédécesseur | Maurice Piette Henry Mauran (intérim) |
Successeur | Henry Mauran (intérim) Émile Roblot |
Député français | |
1er juin 1914 – 31 mai 1932 (17 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 10 mai 1914 |
Réélection | 16 novembre 1919 11 mai 1924 29 avril 1928 |
Circonscription | Finistère |
Législature | XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Troisième République) |
Groupe politique | RDG (1914-1924) GR (1924-1932) |
Prédécesseur | Pierre Hugot-Derville |
Successeur | Pierre Pouchus |
Maire de Bénodet | |
1912 – 1937 (25 ans) |
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Prédécesseur | Joseph Sautejeau |
Successeur | Jean-Louis Yvonnou |
Conseiller général du Finistère | |
1919 – 1934 (15 ans) |
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Circonscription | Canton de Concarneau |
Prédécesseur | Louis Lucas |
Successeur | Pierre Guéguin |
Biographie | |
Date de naissance | 10 avril 1875 |
Lieu de naissance | La Ferté-Alais |
Date de décès | 29 juillet 1937 (à 62 ans) |
Lieu de décès | Barcelonnette |
Parti politique | AD FR RI |
Résidence | Finistère |
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Ministres d'État de Monaco | |
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Maurice Bouilloux-Lafont est un homme politique français né le 10 avril 1875 à la Ferté-Alais (Seine-et-Oise) et mort le 29 juillet 1937 à Barcelonnette (Basses-Alpes).
Frère de Marcel Bouilloux-Lafont, il est son associé dans la direction de la banque familiale. Il a également une sœur, Gabrielle Bouilloux-Lafont s’étant mariée à Louis Jay[1]. Ayant épousé une riche héritière d'une famille de Quimper, il s'installe à Bénodet, dont il devient maire en 1912. Il est également conseiller général du canton de Concarneau jusqu'en 1934. Il est député du Finistère de 1914[2] à 1932, d'abord inscrit au groupe de la Gauche républicaine démocratique, puis au groupe de la Gauche radicale. Il est secrétaire de la Chambre de 1917 à 1919, et vice-président de 1924 à 1930. En 1931, ses adversaires utilisent l'affaire de l'Aéropostale, dans laquelle son frère et la banque familiale sont impliqués, pour le fragiliser[3]. Battu aux élections de 1932, il est nommé ministre d’État de la principauté de Monaco, fonction qu'il occupe jusqu'en 1937.
Le 2 octobre 1928, il est très grièvement blessé dans un accident d'automobile survenu à Scrignac dans le Finistère, dans lequel meurt Théodore Le Hars, sénateur du Finistère[4].
Les chambres de métiers, comment nous les concevons, Paris, 1919, Payot et Cie, 222 p. lire en ligne sur Gallica
- ↑ Notes manuscrites d’Hubert Jay
- ↑ Voir son manifeste électoral en 1914, " Impressions (Chambre des députés)", 8 juillet 1914, consultable sur Gallica
- ↑ Nicolas Neiertz, « Argent, politique et aviation. L'affaire de l'aéropostale (1931-1932) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 24, no 1, 1989, p. 29–40 (DOI 10.3406/xxs.1989.2183, lire en ligne, consulté le 21 août 2021)
- ↑ Ouest-Éclair no 9839 du 3 octobre 1928 Lire sur Gallica
- « Maurice Bouilloux-Lafont », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]