Le code des signes des motards – Passion Moto Sécurité
- ️Sat Jun 11 2022
doit éviter de quitter le guidon, car elle commande la poignée d’accélérateur et le levier de frein. D’où quelques contraintes…
Première publication en avril 2007.
Dernière mise à jour en juin 2020.
Ces petits dessins sont assez répandus sur le web, plus personne ne sait d’où est-ce qu’ils sont partis (apparemment d’un magazine moto italien)…
Je les réutilise donc sans vergogne, pardon et merci à leur auteur.
A lire aussi : « Signes motards : leçon de codes« , par la Mutuelle des Motards.
Une partie des textes de cet article est inspirée d’une page du Repaire des Motards, publiée en 1999.
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Le salut entre motards, effectué lorsque l’on se croise ou qu’on se dépasse sur la route, consiste à se faire signe de la main gauche.
Certains montrent toute la main bien à plat, à l’horizontale ou à la verticale. D’autres sortent la main avec seulement l’index pointé, cela se fait en Allemagne. D’autres gardent deux doigts joints, index et majeur…
A grande vitesse, il est préférable de sortir la main sur le côté et vers le bas, pour limiter la prise au vent.
Le signe de la main gauche peut aussi être fait avec deux doigts en V, pour imiter Barry Sheene après chaque course gagnée (qui lui-même reprenait le V de la victoire de Winston Churchill), un signe mythique depuis les années 1970.
Le V peut être dirigé vers le haut, le côté ou le bas, au gré de chacun.
Par contre, soyez sympa, sortez-vous les doigts du c.. !
Marre de croiser des gars qui lèvent à peine un doigt de leur guidon ! Qu’est-ce qu’ils craignent ? C’est trop dur de lever une main ? Peur d’avoir froid s’ils décollent les doigts des poignées chauffantes ?
Levez donc la main bien haut ou sur le côté, de façon bien visible. Songez qu’un gant noir sur fond de blouson noir, cela ne se voit pas tellement…
Dans le pire des cas, le pied gauche sorti peut remplacer la main gauche si elle est occupée.
Le salut de la main gauche lorsque l’on croise est remplacé par un signe du pied droit lorsque l’on dépasse un motard ou que l’on remercie un véhicule à quatre roues de nous avoir facilité le passage.
En pleine accélération et phase de dépassement, ce signe évite de lâcher le guidon.
Attention, sur une sportive où on est tout plié, sortir la jambe à l’horizontale peut être confondu avec l’intention de donner un coup de pied dans la portière. Certains automobilistes peuvent l’interpréter comme une agression. D’autres croient que nous faisons cela pour nous détendre la jambe ! Si vous sortez la jambe, faites-le lentement et laissez le pied sorti pendant deux ou trois secondes avant de le ramener.
Plutôt que de risquer la confusion, faites un signe de tête bien visible en la tournant légèrement vers la droite (attention à ne pas quitter la route des yeux) ou autre solution, levez bien haut la main gauche pour remercier la voiture ou le camion qui s’est poussé pour vous faciliter le passage.
Ou encore, débrayez pendant une seconde, le temps de sortir la main droite, à condition d’être dans une situation qui l’autorise sans danger.
Si vous circulez alors à basse vitesse, vous pouvez freiner de l’arrière tout en débrayant pour faire signe de la main droite.
Les deux premiers signes sont souvent remplacés par un signe de la tête, surtout en ville, où l’on passerait sinon plus de temps la main en l’air que sur le guidon. C’est un signe bien compris de tous, très visible et le plus sûr des saluts entre motards (surtout pour les débutants).
Malheureusement, dans les grandes villes (surtout à Paris), de nombreux motards l’oublient. Et avec un petit sourire, c’est encore mieux !
A l’arrêt, au stop, au feu rouge, on se met à côté des autres motards, ou juste un peu en arrière, on les regarde et on les salue, si possible avec un sourire. On ne sait jamais, c’est peut-être la fille (ou le mec) de votre vie, là sous le casque d’à côté.
Et pas de sectarisme !
Marre de ces BMistes tout imbus de leur fortune (mais qui achètent leur moto en LOA), de ces utilisateurs de RT qui se prennent pour le Roi-Soleil, des Rossi du dimanche qui se la jouent « roi du circuit » et méprisent tout ce qui ne roule pas en sportive réplica, des pseudo-bikers qui regardent bien droit devant eux et pissent sur tout ce qui n’est pas Harley…
On salue toutes les motos.
Et en province, même les 125, même les 50.
Les scooters ? C’est peut-être mieux de voir s’ils saluent en premier…
Pas spécialement parce qu’ils roulent en scooter, ça reste un deux-roues moteur. Mais 99% ne connaissent pas la culture motarde et ne comprennent même pas pourquoi on leur fait un signe de leur main. Donc ils n’y répondent pas.
Certains vous diront qu’ils possèdent le permis moto. Certes, mais ils ont choisi de rouler en scooter et rien ne permet de les différencier des autres.
Il ne s’agit pas de se penser comme une caste de motards au-dessus des autres. Mais juste d’exprimer par ce salut mutuel le partage d’une passion commune. Une passion qui se concrétise par la conduite d’un type de véhicules bien particulier, appelés « motos ».
Pour ma part et ça n’engage que moi, je réponds toujours aux saluts, même venant d’un scooter. Mais (sauf erreur involontaire parfois), je ne salue pas en premier un scooter car je sais qu’il ne me répondra pas.
Évitez
C’est le signal d’un danger, compris ainsi par tous.
Il est donc conseillé de ne pas l’utiliser comme salut, car sujet à mauvaise interprétation. Combiné à un signe de la main de haut en bas, il signifie ralentir, surtout pour prévenir de la présence d’un contrôle des forces de l’ordre plus loin.
Avertir les autres usagers de la présence d’un radar mobile ou d’un contrôle n’est d’ailleurs pas illégal. Alors n’hésitez pas à passer le message et remerciez ceux qui vous le transmettent. Cela dit, ne vous fiez pas à un seul signe, c’est peut-être un mauvais plaisantin.
Si vous vous apercevez qu’un motard a son feu de croisement éteint ou plus généralement un problème de lumière, il suffit d’ouvrir et fermer plusieurs fois la main de haut en bas (du guidon à la tête) ou d’ouvrir et fermer le poing très vite.
Ce signe n’est pas très utilisé en France et est parfois confondu avec l’avertissement d’un radar.
Mais il faut justement s’astreindre à l’utiliser et l’expliquer car trop de motos roulent encore tous feux éteints. Et après, les motards viennent se plaindre qu’on ne les voit pas…
Pour en savoir plus, lire Entretenir son éclairage.
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Voilà pour les principaux signes à l’intention des autres usagers.
Mais le langage des signes motards est surtout utile quand on roule en groupe, entre motards (à portée de vue, évidemment) pour se signaler différentes manœuvres et dangers.
Un bon moyen de signaler le prochain arrêt, c’est le clignotant et un signe de la main pour désigner le panneau qui borde la route et indique la prochaine station service, la prochaine aire de repos ou la prochaine sortie.
Dans un gros groupe, ne pas hésiter à s’y prendre à l’avance en montrant le panneau qui avertit de la prochaine aire de repos ou station d’essence à 1 km, sans attendre celui à 300 mètres…
En cas d’instructions plus complexes, comme un changement de formation, on peut brièvement mettre les mains au-dessus de la tête.
Si vous venez brusquement de passer sur votre réserve, faites un signe du pouce en désignant le réservoir pour signaler aux autres motards qu’il serait souhaitable de s’arrêter à la prochaine station.
L’urgence de la situation varie selon les types de motos et l’environnement. Certaines machines peuvent couvrir plusieurs dizaines de kilomètres sur la réserve, d’autres sont à sec en 30 bornes en cas de conduite « sportive ». Et le ravitaillement ne représente pas le même problème selon qu’on est sur autoroute, proche d’une agglomération ou au fin fond de la Lozère.
En cas de mauvaise adhérence (sable, huile, graviers, gasoil, plaque de glace), il est courtois de prévenir les motards qui sont derrière en laissant traîner le pied par terre ou tout près du sol, de préférence du côté où se trouve le danger.
Au demeurant, ce peut être également un moyen d’anticiper une perte d’adhérence et de prévenir une chute.Dans la série des signes préventifs sur route, il est d’usage de prévenir tout danger du type trou, plaque d’égout, nid de poule, bosse, bouse de vache… en désignant l’obstacle d’un signe de la main. Ce signe complète le signe précédent et peut très bien lui être couplé.
En général, on désigne de la main les dangers situés à gauche et du pied, ceux situés à droite.
A force de rouler, concentré sur le temps et le chrono, il arrive à l’ouvreur de rater la sortie. Ou on se trompe de route à un croisement.
Un seul signe : la main vers le haut, l’index tourne en rond afin de signaler qu’il faut faire demi-tour. Fortement déconseillé sur autoroute…
Quand ce n’est pas le réservoir qui se vide, c’est l’estomac qu’il faut remplir. Un petit signe de la main, allant de bas en haut vers la bouche, sera compris de tous. En cas de soif intense, le poing fermé et le pouce vers la bouche remplacera la main ouverte.
Il faut partir reposé avant de prendre la route et s’arrêter dès les premiers signes de fatigue (battement des yeux, bâillement, paupières lourdes). En début d’endormissement, nous connaissons des périodes de « sommeil » de quelques dixièmes de seconde. Cela suffit pour abréger tout voyage de façon définitive. Alors un petit arrêt fait toujours du bien.
Le signe de l’oreiller sous la joue est compris de tous.
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Une autre vision, d’autres dessins, d’autres explications… avec les Codes Rousseau.
N’oublions pas le plus important, l’expression de la solidarité motarde, de plus en plus répandue…
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Allez, salut à tous !
Exemples de ce que peuvent donner les signes de communication en groupe, avec les cousins québecois.
Là-bas, après le permis, les motards débutants doivent rouler en « conduite accompagnée » avec un motard d’expérience, un moniteur ou « capitaine de route », qui va les encadrer.
Précision : ce qu’ils appellent « zigzag », c’est la formation en quinconce.