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De quelle révolution avons-nous besoin ?

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« De quelle révolution avons-nous besoin ? » (2013)

Qu’est-ce que la pensée de Karl Marx peut nous apporter pour faire émerger une réponse politique par rapport à la crise globale ? Quels liens pouvons-nous faire entre les théories marxistes et l’antiproductivisme dans nos actions au quotidien ? Comment déceler de manière pertinente les problèmes de notre société tels que les enjeux de la technoscience, l'impérialisme américain, le matérialisme consumériste, la disparition progressive de la démocratie, les dysfonctionnements du capitalisme... bref, comment aller à contre courant de la pensée unique et faire en sorte que la solidarité triomphe à terme de l'individualisme et de la cupidité ?

Faire ou subir les révolutions

Annales historiques de la Révolution française, 2007

En 2006, une jeune femme a réalisé un film sur une reine, croqué au vif de sa jeunesse. La femme est une Américaine, fille d'un des princes du cinématographe, lui-même d'origine italienne ; le personnage historique est une Autrichienne, reine de France. Pour la première fois, une femme s'attaque au portrait de la femme la plus portraiturée du cinéma historique. Cette singularité vaut le détour : la reine a connu plus d'une cinquantaine d'adaptations à l'écran sur plus de 300 titres répertoriés 1 , et seuls trois films parlants réalisés en 1939, 1955 et 2006 se consacrent à décrire les différents épisodes de la vie de la souveraine. À l'inverse de la reine, la présence des femmes dans les cercles révolutionnaires, voire parmi les volontaires de la République, est délibérément passée sous silence, du côté des manuels comme du côté des films. Ce n'est donc pas par hasard si les publications scientifiques spécialisées relèvent prioritairement de femmes, depuis le travail pionnier de Jeanne Bouvier en 1931. Le film de S. Coppola ajoute une parabole supplémentaire à la filmographie révolutionnaire, dont un tiers relève du financement américain. Faire ou subir les révolutions Annales historiques de la Révolution française, 347 | janvier-mars 2007

Une révolution sans révolution ? Une révolution peut en cacher une autre

Revue tunisienne de science politique , 2021

La Révolution tunisienne, une « révolution sans révolution » ? Une grande partie de la littérature ès-révolutions le donne à croire, en dépit de la diversité des théories et des approches. Ces restrictions de la teneur révolutionnaire de la Révolution tunisienne s'énoncent suivant deux principales modalités. La première modalité, la plus radicale, conclut à une sorte de non-lieu de la Révolution tunisienne au motif d'une clôture de l'ère « Grandes révolutions » depuis 1989. Pourtant, les mobilisations révolutionnaires perdurent sous d'autres formes, qui impliquent un aggiornamento des catégories en usage. Une seconde modalité consiste en des jeux de classements à partir de taxinomies anciennes ou renouvelées. Ces classements se rejoignent dans un tableau en demi-teinte de la révolution tunisienne. A ce titre, ils ont valeur de déclassements : une révolution certes, mais si peu révolutionnaire.

Furet, la révolution et nous

Politique et Sociétés, 2003

Résumé La renaissance de la philosophie politique en France a coïncidé avec le déclin de l’idée politique de révolution. Il s’agit ici d’explorer cette coïncidence historique de manière à révéler sa signification. L’auteur s’attache, en poursuivant certaines intuitions de François Furet, à montrer qu’un tel questionnement permet d’évaluer autrement la situation actuelle de la philosophie politique. La dernière partie de l’argumentation laisse entrevoir comment l’esprit de révolte s’allie aujourd’hui à un engouement général pour la technique en un alliage nouveau dont la philosophie politique doit parvenir en rendre compte.

"Une révolution trahie?"

Leyla DAKHLI La révolution en Tunisie s'est-elle retournée contre elle-même, portant au pouvoir un parti peu enclin à défendre les libertés individuelles ? Le processus démocratique est-il définitivement enterré ? La réalité, montre Leyla Dakhli, est bien plus complexe, et si trahison il y a, elle réside dans l'incapacité de la classe politique tunisienne à prendre en compte la demande de justice sociale.

Fragments d'une révolution

Entretien avec Abounaddara (collectif anonyme de cinéastes syriens) - Cahiers du Cinéma, Juin 2015, n°712, p. 68-73.

Une nouvelle révolution universitaire ?

Articles, 2003

Cet article, qui porte principalement sur le contexte canadien, a comme objectif d’analyser les nouveaux arrangements organisationnels qui sont nés d’une économie de la connaissance qui valorise l’innovation. Il pose également la question des conséquences de ces arrangements sur le rôle des universités dans le développement social et économique de leurs environnements. L’auteur s’interroge sur la plausibilité de l’émergence d’une « deuxième révolution académique » issue du changement des rôles de la triade université-entreprise-État. L’article se base sur des données empiriques primaires et secondaires colligées dans le cadre des recherches de l’auteur et de ses étudiants dans le domaine de la gestion des politiques publiques comparatives sur l’enseignement supérieur.

Réparer notre monde

Dans La vie devant soi1 d’Émile Ajar-Romain Gary (1975) et son adaptation filmique par Moshe Mizrahi, sous le titre de Madame Rosa2 (1977), la Seconde guerre mondiale et le génocide des Juifs sont remémorés, mêlés à des évocations de la guerre d’Algérie. Le roman et, à sa suite, le film mettent en scène un phénomène relationnel et tout en même temps mnésique : ils tissent dans leur narration et dans leur énonciation une relation d’interdépendance entre une femme devenue adoptive et un enfant devenant l’adoptant. Nourri par l’affection que se vouent l’un l’autre cet enfant d’une prostituée algérienne et cette ancienne prostituée juive, le lien entre ces deux êtres est d’autant plus fort qu’il se déroule dans un présent sous tension. La vieille femme, rescapée d’Auschwitz, est terrorisée par son passé, un « retour de mémoire » traumatique de la menace nazie. L’enfant-adolescent se trouve quant à lui assailli de questionnements sur son avenir. Ce présent est mis en scène et territorialisé dans un « ici » précis : le quartier de Belleville où vivent des gens pauvres, des immigrés, des marginaux.

De la révolution à la résistance

Vacarme, 2001

Michel Feher, « De la révolution à la résistance. Grandeur et servitude du discours anti-libéral »Distribution électronique Cairn.info pour Association Vacarme. © Association Vacarme. Tous droits réservés pour tous pays.