Le festival de la BD financièrement tranquille pour trois ans
- ️A. L. N.
- ️Fri Nov 05 2010

Par A. L. N., publié le 5 novembre 2010 à 4h00, modifié à8h40.
Un an pile après la violente polémique avec la ville d'Angoulême, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) est rassuré sur son avenir financier. Ses différents financeurs publics se sont mis d'accord autour d'une convention triennale qui assure à l'événement un peu plus de 2 millions d'euros de subventions annuelles, pour les trois ans qui viennent. Un montant qui correspond à ce que le FIBD recevait ces dernières années de la part de l'Etat et des collectivités.
Seule la clé de répartition a changé. La ville d'Angoulême est la grande gagnante. Tout en restant le premier partenaire du festival, elle ne versera plus que 842.000 € (dont 300.000 € en aide technique), contre 1,4 millions auparavant. Léger recul des aides de l'Etat GrandAngoulême, la communauté d'agglomération, a accepté de payer la différence, soit 542.000 €. Le département fait un effort important, avec une subvention portée à 245.000 €, au lieu de 200.000 €. La région augmente son aide de 15.000 €, soit 215.000 €. La Chambre de commerce pérennise son aide de 30.000 €. Enfin, le total des différentes aides de l'Etat est en léger recul: 186.000 €, au lieu de 200.000 €. Mais des ajustements sont encore attendus du côté du ministère de la Culture.
Franck Bondoux, le directeur de 9e Art+, la société organisatrice du festival, se dit «satisfait» . Mais il préfère attendre que la convention soit avalisée par l'ensemble des collectivités avant de s'exprimer plus longuement. La ville d'Angoulême sera la première à voter ces nouvelles règles du jeu, lundi prochain, lors d'un conseil municipal extraordinaire.