Adrienne Rich — Wikipédia
- ️Thu May 16 1929
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Adrienne Rich, née le 16 mai 1929 à Baltimore dans l'État du Maryland et morte le 27 mars 2012 à Santa Cruz dans l'État de la Californie, est une poète, essayiste, critique littéraire, professeure d'université et théoricienne féministe américaine. À partir des années 1970, une part importante de son œuvre est consacrée à son lesbianisme et à son engagement contre l'hégémonie de l'hétérosexualité comme seule norme sociale de la sexualité.
Adrienne Cecile Rich est née le 16 mai 1929, à Baltimore, dans le Maryland[2],[3]. Elle est la fille aînée du docteur Arnold Rich, un médecin légiste et professeur à la Johns Hopkins School of Medicine et de Helen Jones Rich, une pianiste et compositrice classique de formation. Arnold Rich est le fils d'un couple de Juifs ashkénazes qui a quitté l’Europe pour s'installer à Vicksburg dans le Mississippi. Helen Jones est issue d'une famille de White Anglo-Saxon Protestant du Sud, qui grâce à une bourse a pu suivre des cours de piano et de composition à l'Institut Peabody, conservatoire supérieur de musique rattaché à l'université Johns-Hopkins de Baltimore. C'est à Baltimore que Helen Jones et Arnold Rich se sont rencontrés, ils se marient en 1925. Après leur mariage, Helen Jones Rich met fin à sa carrière artistique pour se consacrer à l'éducation de ses deux filles[4],[5].
Son père, pétri de culture humaniste, traite Adrienne comme son fils, lui ouvre grand les rayons de sa bibliothèque et lui fait découvrir ses poètes préférés et plus particulièrement William Blake, Dante, Alfred Tennyson et John Keats. Adrienne Rich est encouragée par son père aussi bien pour ses lectures que pour ses premiers écrits. La relation d'Adrienne Rich avec son père sera déterminante pour son éducation et par la suite pour sa carrière littéraire[6],[4],[7],[8].
Après ses études secondaires à la Roland Park Country School (en)[9] de Baltimore, elle est admise au Radcliffe College[10],[11] en 1947, où elle a obtenu son Bachelor of Arts (licence) en 1951[12].
La même année, elle publie son premier recueil de poèmes, A Change of World, qui est remarqué par l'écrivain et critique littéraire W. H. Auden, lui permettant d'être la lauréate du "Yale Series of Younger Poets Competition"[13],[12].
En 1953, elle reçoit une bourse de la fondation Guggenheim pour étudier à l'université d'Oxford au Royaume-Uni pendant un an. Après des vacances de Pâques passées à Florence elle décida de ne pas revenir à Oxford et de continuer à découvrir la culture italienne et de se vouer à l'écriture poétique. C'est pendant cette année que se déclareront les premiers symptômes de la polyarthrite rhumatoïde[14].
Après la publication de The Diamond Cutters, and Other Poems, en 1953 elle va rester huit ans sans publier, elle traverse une crise personnelle, de doute, de questionnements, elle découvre Mary Wollstonecraft, James Baldwin et Simone de Beauvoir et décide après son dernier accouchement en 1959 de reprendre le contrôle de sa vie et de son corps.
En 1966, Adrienne Rich enseigne la poésie à l'Université de Columbia de New York, elle y rencontre les idées radicales inondant le campus, en particulier le mouvement anti-Vietnam et celui de la libération des femmes. La même année, son mari est embauché au City College de New York. En 1968, elle obtient également un poste d'enseignant au City College dans le cadre du programme Seek[15] qui a tenté de tendre la main aux étudiants défavorisés. Dans son travail, les idées radicales commencent à faire surface dans son recueil de poésie Leaflets paru en 1969 et de façon plus décisive dans ses articles qui avaient maintenant commencé à apparaître dans des revues féministes. Son engagement politique créa une crise au sein du couple. En 1970, le couple se sépare. Son mari se suicide la même année[16].
En 1971, elle édite son poème The Will to Change, marqué par son évolution personnelle[17], qu'elle étayera en 1973 avec la parution de Diving into the Wreck.
Avec Twenty-one Love Poems en 1976, elle révèle ses premières amours lesbiennes.
Elle commence sa vie de couple avec Michelle Cliff, poète et romancière d'origine jamaïcaine[18], en 1976. Avec sa compagne, elle deviendra la rédactrice en chef de la revue lesbienne Sinister Wisdom. En 1984, le couple emménage dans la ville de Santa Cruz dans l’état de Californie. Dans la dernière partie de sa vie, les œuvres notables de Adrienne Rich seront surtout des essais comme Compulsory Heterosexuality and Lesbian Existence ou On Lies, Secrets and Silence.
Ses articles abordent divers thèmes : le féminisme, la maternité, les droits civils, le pacifisme, la violence faite au femmes dans les prisons, la maltraitance envers les femmes, l’homosexualité.
- 1966-68, professeur à la Columbia University,
- 1968-72, professeur au City College de New York,
- 1972-73, professeur à la Brandeis University[19]
- 1983-84, professeur au Scripps College (en) de la San Jose State University,
- 1984-1993, professeur à la Stanford University
Fin 1953, de retour au Massachusetts, elle épouse un économiste, Alfred H. Conrad (en). le couple donne naissance à trois enfants : David né en 1955, Pablo né en 1957 et Jacob né en 1959. Ils se séparent en 1970, peu de temps après Alfred H. Conrad se donne la mort en octobre 1970[20],[21],[22].
De 1976 jusqu'à son décès en 2012, dû à la polyarthrite rhumatoïde, elle partage sa vie avec la poète Michelle Cliff[23] dans la ville de Santa Cruz[24],[25].
Adrienne Rich se méfie du terme de « féminisme » et de son utilisation, elle préfère utiliser le terme « libération des femmes ». Pour elle, ce dernier terme est plus susceptible de transmettre les enjeux de la lutte des femmes pour leur émancipation à la génération suivante. D'autre part, en utilisant le terme de « libération des femmes » cela signifie que les femmes sont dans des processus de libération des facteurs sociaux, économiques, culturels qui peuvent être considérés comme oppressifs envers à leurs droits.
Elle dit dans Of Woman Born: Motherhood as Experience and Institution que « nous avons besoin de comprendre le pouvoir et l'impuissance incarnée par la maternité dans la culture patriarcale. »
Adrienne Rich parle aussi de la nécessité pour les femmes de s'unir dans son livre On Lies, Secrets, and Silence. Dans ce livre, elle a écrit : « Nous les femmes avons souvent eu le sentiment malsain d'un clivage profond quant à la vérité de notre expérience. Notre avenir dépend de la santé mentale de chacune d'entre nous, et par delà les aspects subjectifs, personnels nous avons le projet de décrire notre réalité pleinement, clairement autant que nous le pouvons les unes aux autres. »
Compte tenu de la condition des femmes dans les années 1950-70, on peut dire que les œuvres de Rich sur le féminisme sont avant-gardistes. Ses vues sur l'égalité des droits et la nécessité pour les femmes de maximiser leur potentiel, de développer des processus d'autonomisation peuvent être considérées comme progressistes pour l'époque.
Pour Adrienne Rich, la société dans son ensemble est fondée sur le patriarcat et en tant que telle, elle limite les droits des femmes. Pour l'égalité des droits à atteindre entre les sexes, les notions existantes devront être réajustées pour inclure la perspective féminine[26],[27],[28].
L'un de ses essais les plus célèbres, Compulsory Heterosexuality and Lesbian Existence[29] (1980), expose sa théorie du « continuum lesbien » contre l'hétérosexisme, essai qui a eu un fort retentissement social et théorique au sein de la pensée féministe[30]. Dans cet essai, souvent comparé à La Pensée Straight de Monique Wittig, Adrienne Rich entend problématiser l'hétérosexualité pour la dénaturaliser ; ce n'est plus l'homosexualité qui est un problème mais le modèle hégémonique de l'hétérosexualité. D'après Rich, les femmes vivant sous les injonctions du régime hétérosexuel parviennent toujours à tisser des liens intimes et sentimentaux entre elles, en évoluant dans ce qu'elle nomme un « continuum lesbien » où s'exprime « un large registre d’expériences (…) impliquant une identification aux femmes »[31]. Cette notion de continuum lesbien permet de penser les liens entre féminisme et lesbianisme, tout en explorant les diverses formes de solidarités féminines élaborées au sein des sociétés patriarcales.
Selon Charlotte Blanchard, auteure d'une thèse soutenue à l'université Bordeaux-Montaigne en 2019, l’œuvre d'Adrienne Rich est relativement peu connue par le lectorat français. Elle indique dans le texte présentant sa thèse : « Malgré différentes tentatives pour accueillir la poésie d’Adrienne Rich en France (traduction de ses essais, inscription au programme de l’agrégation, lecture en librairie) elle est toujours en 2019 dans une situation ambiguë de présence mais d’invisibilité pour le lectorat français. »[32]
- La contrainte à l'hétérosexualité et autres essais (trad. Françoise Armengaud, Christine Delphy, Emmanuèle Lesseps et Lisette Girouard), Mamamelis, 1er mai 2010, 181 p. (ISBN 9782940116096)[33].
- Paroles d'un monde difficile : poèmes 1988-2004 : une anthologie (trad. Chantal Bizzini), Sainte-Colombe-sur-Gand, La rumeur libre Editions, 1er octobre 2019, 112 p. (ISBN 9782355771415).
- Plonger dans l'épave / Diving into the Wreck. Poèmes 1971-1972 (trad. Chantal Ringuet), Montréal, Éditions du Noroît, 24 septembre 2024, 130 p. (ISBN 978-2-89766-467-1)].
- Le Rêve d'un langage commun / The Dream of a Common Language. Poèmes 1974-1977 (trad. Shira Abramovich et Lénaïg Cariou), Montreuil, L'Arche Éditeur, 15 janvier 2025, 176 p.
- (en-US) A Change of World, W. W. Norton Company, 1951, rééd. 21 juin 2016, 64 p. (ISBN 9780393352573),
- (en-US) The Diamond Cutters, Harper & Brothers, 1955, 119 p. (OCLC 1110481488),
- (en-US) Snapshots of a Daughter-in-Law: Poems, 1954-1962, W. W. Norton & Company, 1963, rééd. 17 novembre 1967, 64 p. (ISBN 9780393041460),
- (en-US) Necessities of Life, W.W. Norton & Company, 1er juin 1966, 79 p. (ISBN 9780393042474),
- (en-US) Leaflets, W. W. Norton Company, 1er mars 1969, 80 p. (ISBN 9780393041910),
- (en-US) The Will to Change, W. W. Norton Company, 1er janvier 1971, 67 p. (ISBN 9780393043464),
- (en-US) Diving Into the Wreck, W. W. Norton Company, 31 décembre 1973, rééd. avril 2013, 80 p. (ISBN 9780393346015),
- (en-US) Poems: Selected and New, 1950-1974, W. W. Norton & Company, 1974, rééd. 1 janvier 1975, 256 p. (ISBN 9780393043921),
- (en-US) Twenty One Love Poems, Effie's Press, 1976, 22 p. (OCLC 3679936),
- (en-US) The Dream of a Common Language, W. W. Norton Company, 31 décembre 1978, rééd. 1 avril 2013, 79 p. (ISBN 9780393346008),
- (en-US) A Wild Patience Has Taken Me This Far, W. W. Norton Company, 31 décembre 1981, rééd. 17 juillet 1993, 72 p. (ISBN 9780393310375),
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- (en-US) Your Native Land, Your Life, W. W. Norton Company, 1 mai 1986, rééd. 17 octobre 1993, 128 p. (ISBN 9780393310825, lire en ligne),
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- (en-US) Of Woman Born: Motherhood as Experience and Institution, W. W. Norton Company, 1 janvier 1976, rééd. 1 avril 1999, 322 p. (ISBN 9780393023794),
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- (en-US) On Lies, Secrets, and Silence: Selected Prose, 1966-1978, W. W. Norton Company, 1 avril 1979, rééd. 17 avril 1995, 310 p. (ISBN 9780393312850),
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- co-écrit avec Lee Zimmerman, Robinson Jeffers, William Everson, Robert Penn Warren, « An Eye for an I: Emerson and Some "True" Poems of Robinson Jeffers, William Everson, Robert Penn Warren, and Adrienne Rich », Contemporary Literature, Vol. 33, No. 4, hiver 1992, p. 645-664 (20 pages) (lire en ligne),
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- « Arts of the Possible », The Massachusetts Review, Vol. 38, No. 3, automne 1997, p. 319-337 (19 pages) (lire en ligne ),
- co-écrit avec Lois Bar-Yaacov, « An Exchange of Letters More Questions between Lois Bar-Yaacov than Answers and Adrienne Rich », Bridges, Vol. 10, No. 1, printemps 2004, p. 19-26 (8 pages) (lire en ligne ),
- 1950 : lauréate du prix Yale Series of Younger Poets Competition décerné par les Yale University Press pour son recueil A Change of World[34],[35],
- 1952 : obtention d'une bourse de recherche décernée par la Fondation John-Simon-Guggenheim[36],
- 1959 : obtention d'une bourse de recherche décernée par la Fondation John-Simon-Guggenheim[36],
- 1960 : lauréate du Arts and Letters Awards décerné par l'American Academy of Arts and Letters[37],
- 1961 : obtention de la Amy Lowell Poetry Travelling Scholarship (en) créée par les exécuteurs testamentaire de la poète Amy Lowell[38]
- 1971 : lauréate du Shelley Memorial Award décerné par la Poetry Society of America, pour son recueil de poèmes The Will to Change[20],[39],
- 1974 : lauréate du National Book Award, catégorie poésie, pour son recueil de poèmes Diving Into the Wreck, prix qu'elle partage avec Alice Walker et Audre Lorde au nom de toutes les femmes[40],
- 1981 : lauréate du Fund for Human Dignity Award décerné par le National LGBTQ Task Force[41],[20],[42],
- 1986 : lauréate du premier Ruth Lilly Poetry Prize (en), décerné par la Poetry Foundation[43],[20],[44],
- 1989 : obtention de la bourse Marjorie Kovler Research Fellowship décernée par la John F. Kennedy Presidential Library and Museum[20],[45],
- 1990 : élue membre de l'Académie américaine des arts et des lettres[20],
- 1991 : élue membre de l'Académie américaine des arts et des sciences[46],[20],
- 1992 : lauréate du Frost Award décerné par la Poetry Society of America[47],[48],
- 1994 : obtention d'une Bourse MacArthur décernée par la Fondation MacArthur[49],
- 1996 : élection à la charge de chancelière de l'Academy of American Poets, charge qu'elle exercera jusqu'en 2001[50],[20].
- 1996 : lauréate du Wallace Stevens Award décerné par l'Academy of American Poets[51],
- 1997 : récipiendaire de la National Medal of Arts décernée par le National Endowment for the Arts (NEA) qu'elle refuse en signe de protestation contre une démocratie américaine qu'elle juge en déclin et trop centralisée[52],
- 1999 : lauréate du Lannan Lifetime Achievement Award, décerné par la Lannan Foundation pour l'ensemble de son œuvre[53],
- 2003 : lauréate du Bollingen Prize (en) décerné par la Fondation Bollingen de la bibliothèque du Congrès[54],[55],
- 2004 : lauréate du National Book Critics Circle Award décerné par le National Book Critics Circle (en)[56]
- 2006 : récipiendaire de la Medal for Distinguished Contribution to American Letters (médaille pour son apport remarquable à la littérature américaine) décernée par la National Book Foundation (en)[57],
- 2010 : lauréate du Lifetime Recognition Award décerné par le Griffin Trust en hommage à l'ensemble de son œuvre[58],
- 2019 : cérémonie de son inscription sur le National LGBTQ Wall of Honor (en) créé par la National LGBTQ Task Force[59],[60],
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