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Aga Khan IV — Wikipédia

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Le prince Karim al-Hussaini dit Aga Khan IV, en persan : كريم الحسين شاه, né le 13 décembre 1936 à Genève et mort à Lisbonne le 4 février 2025[1], est un philanthrope et le chef spirituel des ismaéliens nizârites, de 1957 à sa mort.

Fils du prince Ali Khan et de Joan Yarde-Buller, aristocrate et socialite britannique, le prince Karim, alors étudiant à l'université Harvard, succède à son grand-père, l'Aga Khan III, mort le 11 juillet 1957, et prend le commandement spirituel de dix millions de musulmans dispersés dans 25 pays[2] à travers le monde, en tant que 49e imam de la communauté ismaélienne nizârite[3],[4] et quarante-neuvième descendant du Prophète[5].

Le prince Karim passe son enfance au Kenya[6], puis étudie au collège Le Rosey en Suisse[7]. À la mort de son grand-père, l'Aga Khan III, en juillet 1957, il est désigné pour lui succéder à l'imamat ismaélien nizârite[8], surpassant son père le prince Ali Khan (1911-1960) à cette fonction sacerdotale suprême, ce dernier étant nommé quelques mois plus tard, en mars 1958, représentant permanent (ambassadeur) du Pakistan aux Nations unies[9]. Le prince Karim est ainsi intronisé 49e imam héréditaire des Ismaéliens en octobre 1957[10], à l'âge de 20 ans, sous le titre d'Aga Khan IV, à Dar es Salaam en Tanzanie[11].

Dans le cadre de son autorité religieuse (« Puissance divine, guidance et leadership »[12], « l'apporteur de vie »[13] et « le porteur de l'éternelle Noor d'Allah [Lumière de Dieu] »[13]), il plaide durant son mandat spirituel pour un islam modéré, adapté au monde moderne[14]. Mécène et investisseur averti, il s'impose sur la scène internationale comme un promoteur du dialogue interculturel, tentant de jeter des ponts entre les peuples par le biais de l'aide à autrui et d'une meilleure diffusion de la culture[15][style trop lyrique ou dithyrambique].

Entré à l'université américaine Harvard, où il a pour camarade de chambre le fils du gouverneur Adlai Stevenson[16], Karim Aga Khan en sort diplômé en histoire islamique en 1959[17], puis rachète la même année un journal kényan et fonde le « East African Newspaper Ltd », renommé Nation Media Group (NMG), un groupe de presse qui devient influent en Afrique de l'Est.

Skieur alpin accompli, il représente quelques années plus tard l'État impérial d'Iran aux Jeux olympiques d'hiver de 1964 pour le ski[15].

Karim Aga Khan crée en 1967 la Fondation Aga Khan (en) (Aga Khan Foundation, AKF), un organisme sans but lucratif employant 80 000 personnes dans 30 pays[13] et destiné à trouver des solutions de long terme aux problèmes de pauvreté, de famine, de maladie et d'illettrisme en Asie centrale et en Asie du Sud, en Afrique de l'Ouest et en Afrique de l'Est, ainsi qu'au Moyen-Orient. Ses solutions bénéficient par ailleurs à des personnes de toutes religions[13].

En 1977, il met en place le prix Aga Khan d'architecture pour récompenser l'excellence en architecture dans les sociétés musulmanes. L'architecte français Jean Nouvel, en collaboration avec l'agence parisienne AS (Architecture-Studio), obtient ce prix en 1989 pour la réalisation de l'Institut du monde arabe à Paris[18].

L'Aga Khan IV étend sa fondation humanitaire, l'AKF, et crée l'AKDN (Aga Khan Development Network), l'un des plus importants réseaux de développement privés au monde, qu'il dirige, et dont la mission est d'améliorer les conditions de vie et contribuer au développement économique des pays les plus pauvres. Ces institutions couvrent divers domaines comme l'agriculture, l'industrie, l'architecture, l'éducation et la santé[7].

Il est en 2005 à l'initiative de la Fondation pour la sauvegarde et le développement du domaine de Chantilly[19]. Il est en outre le président de l'Académie Diplomatique Internationale (en)[20].

En 2007, tous les Ismaéliens du monde célèbrent le jubilé d'or des 50 ans d'imamat de Karim Aga Khan[21] ; à cette occasion, il lance la construction du barrage hydraulique de Bujagali, situé en Ouganda sur le Nil blanc et au bord du lac Victoria, qui s'achève et est inauguré au bout de cinq ans de travaux[6] : le barrage fournissant désormais 18 heures d'électricité par jour à la région du Nil occidental, qui n'en avait auparavant que quatre heures tous les deux jours[13].

Il est élu membre associé étranger de l'Académie des beaux-arts — au fauteuil de l'architecte Kenzo Tange, décédé en 2005[22] — et sa réception par le secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts, Arnaud d'Hauterives, a lieu le 18 juin 2008 au sein de l'Institut de France[23],[24], où il est accueilli sous la coupole par Arnaud d'Hauterives et Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française, sous les roulements de tambours de la Garde républicaine[23].

En juillet 2010, l'Aga Khan Trust for Culture (AKTC), une des agences de l'AKDN, finalise le projet de restauration des murs en terre de la mosquée Djingareyber de Tombouctou, datant du XIVe siècle[13],[25], en coopération avec le gouvernement du Mali[25], et qui avait commencé en juin 2006.

En 2014, il fonde un musée d'art islamique, le Musée Aga Khan, à Toronto, au Canada[7].

En 2017, le jubilé de diamant des 60 ans de son imamat est célébré par un grand dîner à Rideau Hall, la résidence du gouverneur général du Canada[15].

Poursuivant le travail accompli par son grand-père, il dirige l'élevage et l'écurie familiale dont les jockeys portent une casaque verte et des épaulettes rouges. Ses chevaux figurent parmi les plus célèbres du monde et se distinguent régulièrement dans les plus grandes courses de plat. Il a été propriétaire du fameux champion Shergar (enlevé et peut-être abattu par l'IRA en 1983) et a remporté notamment le prix de l'Arc de Triomphe à quatre reprises (Akiyda en 1982, Sinndar en 2000, Dalakhani en 2003 et Zarkava en 2008)[2],[14].

Passionné de chevaux, l'Aga Khan a acquis le domaine français d'Aiglemont au Mont de Pô à Gouvieux[2], dans le département de l'Oise, à quelques kilomètres du champ de course de Chantilly[15]. Il y réside et y développe une prestigieuse écurie d'une centaine de chevaux de courses[2], dont les fleurons concourent dans les plus grandes compétitions hippiques internationales[15]. En 2016, il remporte le Derby d'Epsom comme l'Irish Derby, un doublé que lui envie la reine Élisabeth, également fervente amatrice de sport hippique, et dont l'Aga Khan est très proche[15].

Propriétaire de haras à Kilcullen en Irlande, à Mesnil-Mauger, à Livarot et à Pont-d'Ouilly en Normandie, il est en 2018 le recordman des victoires hippiques au renommé Prix de Diane[15].

Outre son domaine d'Aiglemont en France, le prince Karim Aga Khan qui tombe sous le charme de l'île de Sardaigne — où mouille son yacht à grande vitesse d'une valeur de 100 millions d'euros[13], l'Alamshar[15] — investit également dans l'immobilier de luxe sarde à Porto Cervo et Porto Rotondo et fonde un yacht club[15]. Son portefeuille italien se compose aussi bien d'hôtels de luxe en Sardaigne que dans la péninsule italienne[15].

Il possède aussi une île privée dans les Bahamas[2], de terres en Égypte, où est enterré son grand-père au mausolée de l'Aga Khan, le parc Al-Azhar de 30 hectares dans le centre historique du Caire[26],[27], et de nombreux pieds à terre dans le monde qu'il rallie grâce à l'un de ses deux jets privés[2],[15]. En 1969, cependant, il lègue au gouvernement indien le Palais Aga Khan (en)[15], situé à Pune dans le Maharashtra, propriété de sa famille depuis près de quatre-vingts ans.

En 2012, Karim Aga Khan crée et dirige l’Auberge du Jeu de Paume, à Chantilly[2], un cinq-étoiles de 92 chambres et suites qui jouit des 115 hectares du château de Chantilly, son voisin immédiat[2]. En 2019, l’Auberge du Jeu de Paume accueille le G7 Finance[2].

L’Auberge du Jeu de Paume a été rachetée à la fin du mois d’avril 2023 par le groupe portugais Sana Hotels, l’un des plus importants groupes d’hôtellerie et de restauration du Portugal[2].

Dans une lettre du 4 avril 2008 signée du président de la République française[28] et adressée à son ministre du Budget, Éric Woerth[28], également maire de Chantilly, et divulguée à la suite d'une enquête pour corruption[28],[29], les contribuables français apprennent que Nicolas Sarkozy a accordé à l'Aga Khan « une exonération des impôts directs, du droit de timbre et de l'impôt sur la fortune »[29]. Les médias français qualifient alors la faveur du président Sarkozy de « cadeau fiscal extraordinaire » et qualifient l'Aga Khan d’« Imam d’or », celui-ci étant déjà connu pour « son goût pour les jets privés, les yachts de luxe et les stations de ski haut de gamme »[29].

La fortune de la famille Aga Khan est estimée en 2023 à plus de 13 milliards d’euros[2],[13] et elle fait partie des dix familles royales les plus riches du monde[2].

L'Aga Khan trouve finalement solution au Portugal, où le traitement fiscal qui lui est proposé serait « prévisible » et où « les autorités au pouvoir le traiteraient de manière cohérente », quelle que soit la couleur politique du gouvernement en place[29]. Lorsque la nouvelle de l’arrivée de l’Aga Khan au Portugal est annoncée, le ministre portugais des Affaires étrangères, Rui Machete (du Parti social-démocrate), déclare que cette décision s’était concrétisée après six ans de négociations[29].

En 2016, l'Aga Khan achète le palais de Mendonça, situé en plein centre de Lisbonne, pour 12 millions d'euros et a promis d'investir 10 millions d'euros dans l'économie portugaise[29]. La décision de déménager le siège mondial de l'Imamat ismaili au Portugal est avant tout une décision commerciale intelligente. Alors qu’à son siège français, l’Aga Khan recevait de nombreuses faveurs du président Nicolas Sarkozy, l’accord avec le Portugal est lui jugé beaucoup plus doux et, surtout, ne risquant pas d’être défait par l’un ou l’autre des partis politiques portugais au pouvoir[29]. L'accord confère, par ailleurs, à l'Aga Khan le statut de diplomate et lui donne la liberté de transférer tous ses actifs mondiaux au Portugal (et du Portugal vers le monde extérieur) sans aucune restriction[29]. À l'article 12 « Fonds, devises et actifs », il est mentionné que l'Aga Khan « peut détenir des fonds, des titres, de l'or et d'autres métaux précieux, ou des devises étrangères »[29]. Il mentionne également que l'Aga Khan « sera libre de recevoir de telles valeurs du Portugal ou de l'étranger, de les détenir et de les transférer au Portugal ou du Portugal vers n'importe quel pays et de convertir toute monnaie détenue ou achetée dans toute autre monnaie »[29].

L'Aga Khan est en outre exonéré de tout type d'impôt national et local, y compris l'impôt sur les mutations ou les plus-values, l'impôt sur le revenu, l'impôt sur la fortune et le droit de timbre[29]. De plus, tous les cadeaux et donations versés à l’Aga Khan seront déductibles des impôts[29]. L'Aga Khan ne paiera également aucun droit sur l'achat, la propriété, l'immatriculation, l'utilisation ou la vente de véhicules terrestres, aériens ou maritimes, y compris les pièces de rechange et les consommables[29]. Toute taxe sur la valeur ajoutée que l'Aga Khan paierait lui serait, de plus, entièrement remboursable[29].

Aux termes de l'accord, l'Aga Khan bénéficierait également du traitement diplomatique cérémonial accordé aux hautes personnalités étrangères et serait, de ce fait, à l'abri de toute action judiciaire et procédure judiciaire[29]. L'Aga Khan a également négocié un traitement similaire pour les membres de sa famille et les hauts fonctionnaires travaillant pour lui[29].

Le statut diplomatique et les exonérations fiscales mentionnés [ci-dessus] auraient été impossibles à obtenir dans une démocratie ouverte comme le Canada et ne pouvaient être possibles que dans un pays comme le Portugal — qui est décrit comme une « démocratie imparfaite » par l'unité d’intelligence économique (EIU) de l'Economist Group[29].

L'Aga Khan est victime, entre 2015 et 2017[30], de l'arnaque dite au « faux Le Drian »[31] et se fait soutirer plusieurs dizaines de millions d'euros[32], par deux escrocs, Gilbert Chikli et Anthony Lasarevitsch[31], se faisant passer pour le ministre Jean-Yves Le Drian[31] et condamnés respectivement à 10 et 7 ans de prison[31],[32].

En octobre 1969, l'Aga Khan épouse le mannequin britannique de confession anglicane Sarah Croker Poole (en) (Salimah Begum Aga Khan [convertie à l'islam], ex-épouse de lord James Charles Crichton-Stuart), avec qui il a une fille et deux fils :

L'Aga Khan et la bégum Salimah divorcent en 1995. Leurs trois enfants travaillent au sein de la fondation familiale AKDN[13].

En mai 1998, il épouse la juriste allemande et catholique[13] Gabriele Homey dite Gabriele Thyssen (Inaara Begum Aga Khan [convertie à l'islam], ex-épouse du prince Charles Emich de Leiningen[15] et fille de la femme d'affaires Renate Thyssen-Henne), avec qui il a un fils :

Le 8 octobre 2004, l'Aga Khan et la bégum Inaara annoncent officiellement leur séparation[33]. Ils divorcent finalement en septembre 2011[33] et l'Aga Khan est condamné par la Cour d'appel de Paris à verser 12 millions d'euros à son ex-épouse, mais une juridiction supérieure française porte ce montant à 60 millions d'euros[33],[34], attribuant toute la responsabilité de la rupture du mariage à l'Aga Khan, après avoir jugé que sa liaison avec une hôtesse de l'air[29] (Beatrice von der Schulenburg[35],[36])[37] en était la cause[29],[38]. En mars 2014, après une longue bataille juridique, la Haute Cour de justice de Londres statue sur un accord définitif entre les deux parties évalué à 50 millions de livres sterling (entre 54 millions d'euros[13] et ~60,5 millions d'euros) à l'avantage de l'ex-bégum et à des conditions gardées secrètes[39].

Son ami, James Wolfensohn, le 9e président de la Banque mondiale, disait de lui : « Il réussit parfaitement à trouver un équilibre entre l'accroissement de son capital et la satisfaction des besoins de ses partisans »[13] et « Il représente beaucoup de choses pour beaucoup de gens » (“He is many things to many people”), « [...] Mais pour un dieu, il est un fantastiquement bon ami » (“But for a god, he's a fantastically good friend”)[13],[37].

L'Aga Khan dispose de la nationalité britannique[13],[38],[40], portugaise[41] et canadienne[42] et bien qu'il ne règne sur aucun territoire souverain, il est souvent reçu comme un chef d'État lorsqu'il voyage[13]. L'Aga Khan paie en outre la majorité de ses impôts en Suisse[38] jusqu'à son installation fiscale au Portugal en 2016[29].

Le prince Aga Khan IV reçoit un morceau de trinitite, en 1959.
  • Le 8 décembre 2022, le gouvernement tanzanien baptise une rue de Dar es Salaam « Aga Khan Street » à l'occasion du 86e anniversaire de l'Aga Khan IV[47], en reconnaissance des services rendus par le Réseau Aga Khan de développement, l'AKDN[47].
  • En juin 2023, la ville de Chantilly lui rend hommage et baptise une de ses rues pavées principales, la « Route de Son Altesse l’Aga Khan »[48].
  • 13 décembre 1936 - 11 juillet 1957 : prince Karim Aga Khan ;
  • 11 juillet 1957 - 4 février 2025 : Son Altesse l'Aga Khan IV ;
    • 1959-2025 : Son Altesse Royale l'Aga Khan IV (prédicat d'altesse royale accordé par le chah d'Iran, mais non utilisé par l'Aga Khan).

En 1957, la reine Élisabeth II lui confère le prédicat officiel d'altesse (prédicat qui était officieux depuis l'abolition de la monarchie au Pakistan[49] en 1956).

En 1959, Mohammad Reza Pahlavi, chah d'Iran, lui confère le prédicat d'altesse royale[50].

Le huitième chapitre de la Constitution ismaélienne nizârite s'ouvre par la liste protocolaire des noms sous lesquels l'âgâ khân est désigné[51] :

« Son Altesse [...] est identifié parmi les murîdes shiites imamites ismailites » par les noms suivants[51] : “Hazrat Maulana, Dhani Salamat Datar, Pir Salamat, Sarkar Saheb, Huzur-Pur-Noor, Dhani Salamat, Hazar Imam, Dhani Pir, Pir Shâh, Aga Khan, etc.”[51].

  1. « La mort du quatrième Aga Khan, guide spirituel des ismaéliens nizârites et milliardaire atypique », sur lemonde.fr, 5 février 2025.
  2. a b c d e f g h i j k et l Frédéric Normand, « Le prince Karim Aga Khan serait sur le point de quitter Chantilly », sur Oise Hebdo, 21 mai 2023 (consulté le 3 mai 2024)
  3. « Le prince Karim, fils ainé d'Aly Khan devient 49e iman des Ismaéliens », Le Monde,‎ 13 juillet 1957 (lire en ligne) :

    « Le chef spirituel de quelque quatre-vingts millions d'ismaéliens a été désigné dans son testament par le défunt Aga Khan, son grand-père. Ouvert hier soir devant le conseil de famille au complet, le testament accompagnait la désignation du jeune Karim (il n'a pas encore vingt ans) des mots suivants : "Étant données les conditions fondamentales altérées dans le monde au cours de ces récentes années, et en raison des grands changements qui se sont produits, y compris les découvertes de la science atomique, je suis convaincu qu'il est du meilleur intérêt de la communauté Ismaélienne des musulmans chiites que me succède un homme jeune qui a été élevé et a grandi dans l'âge nouveau, et qui puisse adopter une attitude nouvelle envers la vie dans ses fonctions d'iman." »

  4. « Mais qui sont les Agha Khan ? », sur leparisien.fr, 18 juillet 2004.
  5. « Les milliardaires militants : Karim Aga Khan », sur Le Nouvel Économiste - n° 1055, 4 juillet 1996 (consulté le 1er décembre 2024)
  6. a et b Marion Douet, « Aga Khan, « Prince » du développement », sur Jeune Afrique, 24 août 2017 (consulté le 16 avril 2024)
  7. a b et c Charles Jaigu, « Son Altesse l'Aga Khan », Le Figaro Magazine, semaine du 16 février 2018, pages 56-62.
  8. (en) Farhad Daftary, Historical Dictionary of the Ismailis, Scarecrow Press, 30 décembre 2011 (ISBN 9780810879706, lire en ligne), p. 10.
  9. (en) « Pakistan's New Permanent Representative to UN Arrives at UN Headquarters », sur UN Photo Digital Asset Management System, 3 avril 1958 (consulté le 26 avril 2024)
  10. « Le prince Karim est devenu le quarante-neuvième Imam des Ismaéliens », sur Le Monde, 22 octobre 1957.
  11. Caroline Pigozzi, « L’Aga Khan, prince philanthrope, fête soixante ans à la tête de sa communauté », sur Paris Match, 27 juillet 2017.
  12. (en) « Does the Imam Claim Divinity? Divine Authority, Inspiration, and Guidance Explained », sur ismailignosis.com, 20 mars 2017 (consulté le 26 avril 2024)
  13. a b c d e f g h i j k l m n et o Natasha Leake, « L'histoire extraordinaire de l'Aga Khan, roi le plus riche du monde », sur Vanity Fair, 17 décembre 2022 (consulté le 29 avril 2024)
  14. a et b (en) « Présentation du Son Altesse l'Aga Khan », sur The Institute of Ismaili Studies (consulté le 26 avril 2024)
  15. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Christophe Vachaudez, « Karim Aga Khan IV, l'année du jubilé », sur L'Éventail, 11 mai 2018 (consulté le 29 avril 2024)
  16. (en) Malik Merchant, « Prince Karim Aga Khan at Harvard: “My College Room Mate Rules 10 Million” by John Fell Stevenson (10 November 1957) », sur barakah.com, 5 août 2022 (consulté le 16 avril 2024)
  17. (en) « Aga Khan Program for Islamic Architecture and Professorship of Islamic Art Established (1979) », sur islamicstudies.harvard.edu (consulté le 16 avril 2024)
  18. « Biographie de Jean Nouvel », sur Ateliers Jean Nouvel (AJN) (consulté le 29 avril 2024)
  19. Frédéric Normand, « A Chantilly, une route pavée portera désormais le nom de son Altesse l’Aga Khan », sur Oise Hebdo, 4 juin 2023 (consulté le 2 septembre 2023)
  20. « L'Aga Khan, le milliardaire des pauvres », sur La Libre Belgique, 10 juillet 2007.
  21. « L'Aga Khan, milliardaire et prince des pauvres », sur L'Express, 4 juillet 2007 (consulté le 29 avril 2024)
  22. « Aga Khan à l'Académie des Beaux-Arts », Le Figaro, 6 juin 2008.
  23. a et b « Le prince Karim Aga Khan reçu à l'Académie des Beaux-Arts », sur La Dépêche du Midi, 18 juin 2008 (consulté le 29 avril 2024)
  24. Arnaud d'Hauterives, « Discours de réception de S.A. le Prince Karim Aga Khan en tant que membre associé étranger à l'Académie des beaux-arts », sur AKDN, 18 juin 2008.
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  26. (en) « Aga Khan creates new 30-hectare park in Historic Cairo », sur Aga Khan Development Network (AKDN), 15 juin 2008 (consulté le 4 mai 2024)
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  30. « Escroquerie au "faux Le Drian": deux hommes condamnés à 7 et 10 ans en appel », sur Le Point, 9 septembre 2020 (consulté le 27 janvier 2023)
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  32. a et b « Affaire du «faux Le Drian» : deux hommes jugés en appel pour une monumentale escroquerie », sur lefigaro.fr, 22 juin 2020 (consulté le 27 janvier 2023)
  33. a b et c Christophe Labbé, « Divorce de l'Aga Khan : le prince condamné à verser 60 millions d'euros à son ex-épouse », sur Le Point, 29 septembre 2011.
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  35. Beatrice von der Schulenburg, née le 30 septembre 1967 à Londres, est la fille (illégitime) du baron Frederik van Pallandt (en), un célèbre chanteur néerlandais, et du mannequin danois Dorthe Holm-Jensen. Elle épouse en juin 1990, à l'âge de 22 ans, le comte Jeffrey-Werner von der Schulenburg, un consultant londonien en management, âgé de 32 ans, et ont ensemble quatre enfants.
  36. (en) « Miss van Pallandt Becomes a Bride », sur The New York Times, 17 juin 1990 (consulté le 4 mai 2024)
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  38. a b et c (en) Henry Samuel, « The Aga Khan, the alleged affair with an air hostess and the $75 million divorce settlement », sur The Sydney Morning Herald, 12 janvier 2012 (consulté le 3 mai 2024)
  39. (en) Raf Sanchez, « The Aga Khan, his 10-year divorce battle with German princess, and a 'deal for £50 million’ », sur The Telegraph, 15 mars 2014.
  40. a et b Julien Tranié, « L’Aga Khan, chef des chiites ismaéliens, Grand Croix de la Légion d’honneur », sur La Croix, 20 septembre 2018.
  41. « L’Aga Khan a obtenu la nationalité portugaise », sur Le Quotidien, 1er avril 2019.
  42. « Déclaration de la ministre Bardish Chagger à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Son Altesse le prince Karim Aga Khan », sur Patrimoine canadien, 13 décembre 2020 (consulté le 29 avril 2024)
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  45. (en) « Aga Khan receives presidential honour in recognition of his service to humanity », sur akdn.org, 20 juillet 2017.
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  47. a et b (en) « Aga Khan Street unveiled in honour of Mawlana Hazar Imam’s birthday », sur The Ismaili, 23 décembre 2022.
  48. Régine Salens, « La « route de Son Altesse l’Aga Khan » à Chantilly – Noblesse & Royautés », 2 juin 2023 (consulté le 2 septembre 2023)
  49. Le Pakistan, né du partage des Indes britanniques en 1947, demeure une monarchie (avec le souverain britannique comme chef d'État) jusqu'en 1956. L'Inde, quant à elle, passe du statut de monarchie à celui de république en 1950, par l'adoption de sa Constitution.
  50. Charles Jaigu, « Son Altesse l'Aga Khan », sur lefigaro.fr, 16 février 2018.
  51. a b et c Michel Boivin, « L’âghâ khân et les Khojah: Islam chiite et dynamiques sociales dans le sous-continent indien (1843-1954) », Karthala Editions, 2013 (ISBN 9782811123215), p. 201-202.

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