Angoville-sur-Ay — Wikipédia
- ️Fri Jan 01 2016
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Angoville-sur-Ay | |
L'église Notre-Dame. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Intercommunalité | Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche |
Statut | Commune déléguée |
Code postal | 50430 |
Code commune | 50012 |
Démographie | |
Gentilé | Angovillais |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 15′ 11″ nord, 1° 32′ 54″ ouest |
Altitude | Min. 5 m Max. 54 m |
Superficie | 6,72 km2 |
Élections | |
Départementales | Créances |
Historique | |
Fusion | 1er janvier 2016 |
Intégrée à | Lessay |
Localisation | |
modifier ![]() |
Angoville-sur-Ay (prononcé [ɑ̃govilsyre]) est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le 1er janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Lessay puis définitivement supprimée le 9 mars 2020.
La commune est au nord du Coutançais, au sud-ouest de la péninsule du Cotentin. Son bourg est à 4,5 km au nord de Lessay et à 5 km au sud de La Haye-du-Puits[1].
Le point culminant (54 m) se situe en limite nord-est, près du lieu-dit Hameau Vindi. Le point le plus bas (5 / 7 m) correspond à la sortie de la Brosse du territoire, à l'ouest.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Ansgovilla au début du XIIe siècle[3].
Le toponyme est issu d'un anthroponyme scandinave tel qu'Asgaut[4] ou germanique tel que Ansgotus[3], et de l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural ».
Le gentilé est Angovillais.
Un des membres du fief appartenant à la famille Clamorgan, combattit en 1066 à Hastings[5].
Un Robert de La Haye († 1154 ou 1155), donna le patronage de l'église à l'abbaye de Lessay[6]. La seigneurie du Saussey (également sur Bretteville-sur-Ay) était l'un des huit fiefs de l'abbaye de Lessay[7].
Au XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de La Haye[8].
François Lemoigne (1760-1793), prête de Créances, ayant refusé de prêter serment, se cacha à Angoville-sur-Ay. Dénoncé et arrêté, il fut guillotiné le 23 octobre 1793 avec les abbés Toulorge et Laurent Lebœuf[6].
En 1789, Pierre-François de Beaudrap qui était seigneur du fief du Buisson à Angoville, fut député aux État Généraux[5].
Le premier maire connu est, en 1792, Pierre-Alexandre de Saint-Germain, capitaine au régiment royal d'infanterie, chevalier de Saint-Louis[6].
En 1944, l'avancée est très difficile autour de La Haye-du-Puits. L'axe routier majeur La Haye-du-Puits - Lessay étant fréquenté par les troupes allemandes et bien visible, il fait l'objet d'attaques aériennes alliées. Ce qui amène les Allemands à utiliser des petits axes secondaires et notamment la route Angoville-sur-Ay - Montgardon. Les troupes américaines sont aux portes d'Angoville-sur-Ay le 11 juillet[réf. à confirmer][9]. La ligne de front est très fluctuante et ne semble stabilisée qu'à partir du 24 juillet 1944, par la 79e division d'infanterie américaine. Cette division a pour surnom et insigne Cross of Lorraine (« croix de Lorraine »).
Courant 2015, les communes d'Angoville-sur-Ay et de Lessay décident de créer une commune nouvelle baptisée « Lessay » qui doit voir le jour le 1er janvier 2016. L'arrêté préfectoral fixant les conditions est publié le 28 septembre 2015[10]. Les communes d'Angoville-sur-Ay et de Lessay deviennent des communes déléguées et Lessay est le chef-lieu de la commune nouvelle. Le 9 mars 2020, la fusion est transformée en fusion simple, les communes déléguées étant supprimées[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1934 | 1947 | Auguste Couillard | ||
1947 | 1953 | Jules Guillemin | ||
1953 | 1959 | Auguste Couillard | ||
1959 | 1967 | Philippe Fauvet | ||
1967 | 1975 | Roger Laurent | ||
1975 | 1983 | Paul Chauvin | ||
1983 | 1991 | Fernand Lamare | ||
1991[12] | décembre 2015 | Michel Couillard[13] | SE | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[13]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Lessay le 1er janvier 2016 jusqu'en 2020 et Michel Couillard devient maire délégué.
En 2018, la commune comptait 237 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Angoville-sur-Ay[14]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 1]. Angoville-sur-Ay a compté jusqu'à 794 habitants en 1821.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
665 | 575 | 698 | 794 | 749 | 736 | 684 | 688 | 710 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
731 | 690 | 662 | 605 | 600 | 541 | 530 | 510 | 533 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
486 | 467 | 425 | 340 | 359 | 317 | 334 | 277 | 308 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
279 | 222 | 213 | 172 | 202 | 230 | 256 | 243 | 237 |
Histogramme de l'évolution démographique
- Église Notre-Dame de l'Assomption des XIIe, XIXe – XXe siècles, avec des pierres en épis dans la nef, et son clocher hexagonal. Elle abrite un maître-autel en forme de tombeau galbé du XIXe, des fonts baptismaux du XIXe, une Vierge à l'Enfant du XIXe ainsi qu'un tableau du Sacré-Cœur du XIXe[6].
- Manoir de la Motte des XVIe – XVIIIe siècles[6] ; flanqué de deux tours, avec une échauguette sur le pignon nord du corps de logis[17].
- If funéraire dans le cimetière.
- Manoir de Grattechef des XVIe – XVIIIe siècles[6], ancienne propriété de la famille Clamorgan et chapelle Sainte-Anne (1499)[6].
- Manoir de la Mare[6].
- Manoir de la Buissonnerie.
- Ferme musicale de Semilly, musée de la facture instrumentale[6].
- Vestiges des moulins à vent de Haut et du moulin à eau de Bot[6].
-
L’église Notre-Dame. Vue sud-est.
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L’église Notre-Dame. Vue nord-ouest.
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La nef de l’église Notre-Dame.
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L’ancienne chapelle Sainte-Anne à Grattechef.
- Louis Beuve (1869-1949), poète et écrivain de langue normande, qui a passé son enfance à la ferme de Semilly, comme attesté par une inscription sur un linteau de porte.
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2002, 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 10.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », 2014, 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 54.
- Ressources relatives à la géographie
:
- Angoville-sur-Ay sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique d'Angoville-sur-Ay sur le site de l'Insee
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- ↑ Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- ↑ « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- ↑ a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, 1998 (lire en ligne), p. 924.
- ↑ René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, octobre 1999, 223 p. (ISBN 978-2-86253-247-9, BNF 37083802), p. 51.
- ↑ a et b Delattre, 2002, p. 10.
- ↑ a b c d e f g h i j et k Gautier 2014, p. 54.
- ↑ Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, 1981, 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 35.
- ↑ Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, 1982 (lire en ligne sur Persée.), p. 185.
- ↑ http://www.map.project44.ca/?lang=fr map.project44.ca/?lang=fr.
- ↑ « Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche septembre 2015 - numéro spécial 59 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Manche, no 74, 28 septembre 2015 (lire en ligne [PDF]).
- ↑ Code officiel géographique au 1er janvier 2023 - Téléchargement des fichiers - Évènements sur les communes, téléchargement du 6 janvier 2024 (code 35 = suppression de commune déléguée).
- ↑ « Municipales à Angoville-sur-Ay. Michel Couillard candidat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 7 juillet 2014).
- ↑ a et b Réélection 2014 : « Angoville-sur-Ay (50430) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 25 mai 2014).
- ↑ Date du prochain recensement à Angoville-sur-Ay, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- ↑ Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, 2015, 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 78 (Angoville-sur-Ay).
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