Anthy-sur-Léman — Wikipédia
- ️Mon Jan 01 2024
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Anthy-sur-Léman | |
Hôtel de ville. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Savoie |
Arrondissement | Thonon-les-Bains |
Intercommunalité | Thonon Agglomération |
Maire Mandat |
Isabelle Asni-Duchêne 2020-2026 |
Code postal | 74200 |
Code commune | 74013 |
Démographie | |
Gentilé | Anthychois |
Population municipale |
2 370 hab. (2022 ![]() |
Densité | 513 hab./km2 |
Population agglomération |
82 619 hab. (2022) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 21′ 21″ nord, 6° 25′ 39″ est |
Altitude | Min. 372 m Max. 470 m |
Superficie | 4,62 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Thonon-les-Bains (banlieue) |
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sciez |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |
Liens | |
Site web | anthy-sur-leman.fr |
modifier ![]() |
Anthy-sur-Léman (Anti en arpitan savoyard) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Anthy-sur-Léman est membre de la communauté de communes du Bas-Chablais et de l'agglomération du Grand Genève.
La commune a une superficie de 459 hectares dont 26 de bois. Elle est située au nord du département, dans la région du Chablais français sur la rive du Léman. Anthy-sur-Léman connaît un développement important lié à sa position géographique privilégiée et à la proximité de Thonon-les-Bains.
L'altitude est comprise entre 374 m au nord et 466 m au sud.
Au 1er janvier 2024, Anthy-sur-Léman est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thonon-les-Bains[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le Léman, est également une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986, dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,3 %), terres arables (29,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,8 %), forêts (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %), prairies (0,5 %), eaux continentales[Note 4] (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Le nom de la localité est attesté dès la seconde partie du XIIe siècle. On trouve ainsi dans la documentation les formes suivantes : Antiez (1187), Antyaz (1303), Anthier (1306), Cura de Anthiez (vers 1344), Anthie (XIVe siècle), puis Anthy jusqu'en 1971[9]. La commune prend officiellement le nom d'Anthy-sur-Léman, le 12 août 1971, selon le Code officiel géographique français[3].
Le toponyme dérive très probablement du nom d'un domaine d'origine gallo-romaine *Ant[h]iacum[9].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Anti, selon la graphie de Conflans[10].
Catastrophes naturelles passées sur la commune :
- le 29 juin 1997 : inondations, coulées de boue et mouvements de terrain ;
- du 6 au 10 novembre 1982 : tempête.
Modifications administratives de la commune :
- 01/04/1998 : Anthy-sur-Léman passe du canton de Thonon-les-Bains-Est au canton de Thonon-les-Bains-Ouest ;
- 01/01/1983 : Anthy-sur-Léman est rétablie[3] ;
- 01/01/1974 : Anthy-sur-Léman est rattachée à Thonon-les-Bains (fusion association)[3] ;
- 12/08/1971 : Anthy devient Anthy-sur-Léman[3] ;
- ? : Anthy-sur-Léman intègre la communauté de communes du Bas-Chablais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1871 | 1884 | Jean-François Brouze | ||
1908 | 1918 | Édouard Frézier | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | mars 2001 | Noël Duchêne | ||
mars 2001 | mars 2008 | Jacques Gorophal (1928-2015) | DVG | Retraité |
mars 2008 | mars 2014 | Jean-Paul Vesin | DVG | Technicien |
mars 2014 | mai 2020 | Jean-Louis Baur | DVD | Chef d'entreprise retraité |
mai 2020 | En cours (au 28 mai 2020) |
Isabelle Asni-Duchêne | SE | Secrétaire de direction |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2022, la commune comptait 2 370 habitants[Note 5], en évolution de +9,77 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
333 | 356 | 362 | 450 | 529 | 582 | 533 | 558 | 590 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
566 | 561 | 614 | 564 | 541 | 515 | 476 | 470 | 473 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1982 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
426 | 419 | 401 | 369 | 354 | 375 | 494 | 579 | 1 121 |
1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | 2022 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 383 | 1 767 | 1 857 | 1 866 | 1 966 | 2 131 | 2 198 | 2 370 | - |
Histogramme de l'évolution démographique

En 2014, Anthy-sur-Léman détient « deux fleurs » au classement national des villes et villages fleuris[15].
On y trouve la Pierre des Sacrifices, une pierre à cupules.
- Église Saint-Barthélémy, reconstruite en 1882.
Girard d'Anthy fait reconnaissance à Amédée V, comte de Savoie, de sa maison de Villette avec ses dépendances et le revenu annuel de 20 livrées de terre, moyennant la somme de 206 livres de genevois vieux[Note 6].
- Henri Baud et Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Éditions Horvath, 1980, 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 57-58, « Canton de Thonon », 134-135, « Anthy-sur-Léman ».
- Notes
- ↑ Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- ↑ Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thonon-les-Bains comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- ↑ Arch. dép. Savoie, compte de Rodolphe de Montmayeur, châtelain d'Evian-Féternes et bailli de Chablais, 1304-1305, SA 15252.
- Cartes
- ↑ IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Thonon-les-Bains », sur le site de l'Insee (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ a b c d e et f Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, 2021 (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 15 avril 2021).
- ↑ a et b Henry Suter, « Anthy-sur-Léman », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en novembre 2023).
- ↑ Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, 2012, 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16.
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 juillet 2014).
Plus de 30 000 habitants | Thonon-les-Bains (siège) |
---|---|
Plus de 5 000 habitants | |
Plus de 1 000 habitants | |
Moins de 1 000 habitants |