fr.wikipedia.org

Boris Lehman — Wikipédia

  • ️Wed May 01 2024

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

La forme de cet article ou de cette section n’est pas encyclopédique et ressemble trop à un curriculum vitæ (mai 2024).

Modifiez l'article pour aider à le transformer en article neutre et encyclopédique — notamment grâce à des sources secondaires indépendantes qui analysent le sujet — ou discutez-en.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Le ton de cet article est trop promotionnel ou publicitaire (octobre 2023).

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Boris Lehman, né le 3 mars 1944 à Lausanne (Suisse), est un cinéaste belge aux frontières du cinéma expérimental, de l'essai cinématographique, du journal filmé et du documentaire.

Après des études de piano, il se consacre dès le début des années 1960 à la photographie et au cinéma. Diplômé de l'Institut national supérieur des arts du spectacle de Bruxelles, cinéphile et critique, il collabore à de nombreuses revues de cinéma.

Il entame un travail cinématographique hors des standards commerciaux, d'abord avec les malades mentaux d’un centre de réadaptation, le Club Antonin Artaud où il travaille comme animateur, utilisant le cinéma comme outil thérapeutique, ensuite avec des amateurs et non professionnels.

Il en résultera une œuvre fleuve comptant, à ce jour, près de 500 films (courts et longs, documentaires et fictions, essais et expérimentations, journaux, autobiographies…), et quelque 500 000 photographies. L'essentiel de son cinéma est tourné en pellicule (8mm et 16mm)[1].

Peu connu du grand public[2] en raison de l’absence de son œuvre dans les circuits de distribution conventionnels, ses films sont cependant l’objet d’une diffusion régulières dans les festivals, et de rétrospectives organisées dans les cinémathèques. Boris Lehman montre aussi ses films lors de séances privées, les projetant lui-même. Quelques-uns de ses films sont édités chez Re:Voir Vidéo.

Boris Lehman a été comédien (principal rôle masculin) dans Bruxelles-transit (1980) de Samy Szlingerbaum. Il a aussi joué dans Canal K de Maurice Rabinowicz (1970) et Les filles en orange de Yaël André (2003).

Il a collaboré à divers titres avec Henri Storck (Forêt secrète d'Afrique, Fêtes de Belgique), Chantal Akerman[3] (Jeanne Dielman), Patrick Van Antwerpen, Jean-Marie Buchet, Gérard Courant, etc.

Boris Lehman a fondé des associations de cinéma (Cinélibre, Cinédit, l'Atelier des Jeunes Cinéastes).

L'œuvre de Boris Lehman a fait l'objet d'une vaste rétrospective au Centre Georges-Pompidou en 2003 (Le tour de Boris en 80 bobines)[4].

Avec Funérailles (de l'Art de mourir), terminé en 2016, le réalisateur a, selon ses dires, clôturé son œuvre cinématographique[5],[6],[7].

En 2014, une fondation pour la préservation de ses œuvres écrites, dessinées, photographiées, et filmées, a été créée. Elle organise une fois par an des rencontres cinématographiques dans un lieu à l'écart des villes et des festivals.

Boris Lehman se consacre depuis 2016 à l'écriture d'un opéra La véritable histoire de la Dame Blanche en collaboration avec la compositrice Fanny Tran.

Il profite de la pandémie de Covid-19 pour ressusciter et terminer deux longs métrages ainsi que deux courts métrages, qui seront projetés au Cinéma Nova à Bruxelles, en octobre 2021[8],[9],[10].

Boris Lehman a fait don de ses oeuvres à la Bibliothèque nationale de France, à la Cinémathèque de Toulouse, à la Cinémathèque suisse ainsi qu'à l'association Home Movies (Bologne) et à l'association Antre-Peaux (ex-Bandits-Mages, Bourges)[11].

Il est décrit comme étant un « nomade », ne s'étant jamais « fixé », ayant une adresse d’emprunt, un ami proche recevant son courrier[12],[13].

  1. « Lehman, Boris », sur persee.fr (consulté le 17 novembre 2023).
  2. « Boris Lehman, un Ovni du cinéma », sur www.lejsl.com, 25 juillet 2014 (consulté le 22 janvier 2025)
  3. (en) « Boris Lehman », sur CCCB (consulté le 17 novembre 2023).
  4. « Le tour de Boris Lehman en 80 bobines », sur Centre Pompidou (consulté le 27 octobre 2023)
  5. « Funérailles (de l’art de mourir) – FIDMarseille » (consulté le 31 octobre 2023)
  6. « Funérailles (de l’art de mourir), de Boris Lehman », sur Cinergie.be (consulté le 31 octobre 2023)
  7. « Funérailles la mort comme tentative d’apaisement », sur Karoo, 4 décembre 2017 (consulté le 31 octobre 2023)
  8. Nova Cinema, « Boris Lehman & co », sur Nova Cinema, 31 octobre 2023 (consulté le 31 octobre 2023)
  9. (nl) « Boris Lehman: de man van 500 films », sur www.bruzz.be (consulté le 31 octobre 2023)
  10. Alain Esterzon, « Notes autour de Fantômes du passé (comment l’histoire est entrée en moi) de Boris Lehman et Sarah Moon Howe », sur revues.be (consulté le 31 octobre 2023)
  11. « Boris Lehman à la recherche du tombeau idéal », sur France Culture, 15 novembre 2020 (consulté le 31 octobre 2023)
  12. « Boris Lehman par lui-même, l’homme dont la vie est un film », Le Temps,‎ 23 février 2023 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 22 janvier 2025)
  13. Cinémathèque de Toulouse, « Rencontre avec Boris Lehman et Gérard Courant », sur France Culture, 10 février 2020 (consulté le 22 janvier 2025)
  • Philippe Reynaert, « Onze cinéastes belges pour les années 80 : Boris Lehman », Cinéma Quatre-Vingt-Cinq, N°319-320, Fédération Française des Ciné-Clubs (FFCC) Paris, juillet-août 1985, p.22, (ISSN 0045-6926).