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Boualem Sansal — Wikipédia

  • ️Sat Oct 15 1949

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Boualem Sansal au salon du livre de Francfort 2011.

Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle

ⴱⵓⴰⵍⴰⵎ ⵙⴻⵏⵚⴰⵍVoir et modifier les données sur Wikidata

Nationalités

française (depuis 2024)
algérienneVoir et modifier les données sur Wikidata

Domicile
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction

prix du premier roman
prix Tropiques
prix Michel-Dard
grand prix RTL-Lire
grand prix de la francophonie
prix Nessim-Habif de l'Académie royale de Belgique
prix Louis-Guilloux
prix de la paix des libraires allemands
prix du Roman-News
prix du roman arabe
prix Édouard-Glissant (2007)
chevalier des Arts et des Lettres (2012)
grand prix de la francophonie de l'Académie française (2013)
grand prix du roman de la Société des gens de lettres (2008)
médaille d'or de la Renaissance française (2014)
docteur honoris causa de l'ENS Lyon (2013)
grand prix du roman de l'Académie française (2015)
prix international de la laïcité (France, 2018)
membre associé de l'Académie des sciences d'outre-mer (2020)
prix Méditerranée (2021)
membre de l'académie franco-allemande à Paris
prix de la Licra Paris (2023)
prix Constantinople (2023)

Œuvres principales

Le Serment des barbares, Poste restante : Alger, lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes, L'Enfant fou de l'arbre creux, Le Village de l'Allemand, 2084 : la fin du monde

signature de Boualem Sansal

Signature

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Boualem Sansal, né le 15 octobre 1949 à Theniet El Had (Algérie), est un écrivain franco-algérien d'expression française (naturalisé en 2024), principalement romancier mais aussi essayiste. Il publie ses ouvrages en Algérie, en France ou en Allemagne. Il est le lauréat de plusieurs prix littéraires, dont le grand prix du roman de l'Académie française 2015 pour son roman 2084 : la fin du monde.

Biographie

Famille et formation

Boualem Sansal est né le 15 octobre 1949 à Theniet El Had, village des monts de l'Ouarsenis, en Algérie. Son père, Abdelkader Sansal, est d'origine marocaine[1], et issu d'une famille du Rif au Maroc qui s'installe en Algérie. Sa mère, Khdidja Benallouche, a reçu une instruction et une éducation occidentales[2].

Boualem Sansal a une formation d'ingénieur de l'École nationale polytechnique ainsi qu'un doctorat d'économie. Il a été enseignant, consultant, chef d'entreprise et haut fonctionnaire au ministère de l'Industrie algérien.

Débuts littéraires

Son ami Rachid Mimouni (1945-1995) l'encourage à écrire. Sansal, bien que grand lecteur, ne se vouait pas à l'écriture. Il commence pourtant à écrire en 1997, alors que la guerre civile algérienne (la « décennie noire ») bat son plein. Il cherche à entrer dans l'esprit de ses compatriotes, pour tenter de comprendre puis d'expliquer ce qui a mené à l'impasse politique, sociale et économique de son pays, et à la montée de l'islamisme.

Cet ouvrage connaît un très grand succès de librairie : Sansal est invité au printemps 2000 au festival du premier roman de Chambéry et, en été, au festival Les Nuits & les Jours de Querbes. Depuis, il multiplie les rencontres avec ses lecteurs, en France ou en Allemagne.

Consécration littéraire et tensions avec le pouvoir algérien

En 2003, Boualem Sansal est rescapé du séisme meurtrier qui touche sa région à Boumerdès. Après avoir été porté disparu pendant un certain temps, il est retrouvé grâce à un appel lancé par la télévision algérienne.

La même année, c'est en France qu'est publié son troisième roman, Dis-moi le paradis, description de l'Algérie post-coloniale, à travers les portraits de personnages que rencontre le personnage principal, Tarik, lors de son voyage à travers ce pays. Le ton est très critique envers le pouvoir algérien, se moquant de Boumédiène, critiquant ouvertement la corruption à tous les niveaux de l'industrie et de la politique, l'incapacité à gérer le chaos qui a suivi l'indépendance, et attaquant parfois violemment les islamistes. Il critique également l'arabisation de l'enseignement[3].

Selon El Hachemi Djaâboub, ministre de l’Industrie à l’époque, Sansal a été limogé en raison de son absence constante et de ses déplacements non justifiés à l’étranger[4]. Il ne s’est pas retiré de ce ministère en opposition à la politique menée par le gouvernement algérien[5].

En 2005, s'inspirant de son histoire personnelle, il écrit Harraga[6] (harraga signifie « brûleur de route », surnom que l'on donne à ceux qui partent d'Algérie, souvent en radeau dans des conditions dramatiques, pour tenter de passer en Espagne).

En 2006, son nouveau livre Poste restante, Alger, une lettre ouverte à ses compatriotes, est censuré dans son pays. Après la sortie de ce pamphlet, il est menacé et insulté[3], mais il décide de rester en Algérie. En 2007, il publie Petit éloge de la mémoire, récit épique de l'aventure berbère.

Son roman Le Village de l'Allemand, sorti en janvier 2008, est censuré en Algérie, car il fait le parallèle entre islamisme et nazisme. Le livre raconte l'histoire du SS Hans Schiller, qui fuit en Égypte après la défaite allemande, et se retrouve ensuite à aider l’Armée de libération algérienne, pour finalement devenir un héros de guerre et se retirer dans un petit village perdu[7]. Le livre s'inspire d'un destin réel, découvert par la presse dans les années 1980.

Ses livres, publiés en France, sont librement vendus en Algérie. Cependant, l'auteur y suscite la controverse, notamment depuis sa visite au Salon du livre de Jérusalem en 2011[8]. Cette participation à suscite de nombreuses critiques dans le monde arabe[9].

En 2018, il participe à l'écriture d'un ouvrage commun, Le Nouvel Antisémitisme en France, sous la direction de Philippe Val, dans lequel il écrit que le gouvernement français participe « au plan de conquête de la planète par la soumission de ses habitants à l’islam », ce que lui reproche Nicolas Lebourg[10], chercheur et membre à l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès[11].

Arrestation en 2024

Boualem Sansal est naturalisé français par le président Emmanuel Macron lui-même en 2024[12]. Selon son ami Xavier Driencourt, il cherche alors à « s'installer en France »[13], où son épouse est hospitalisée[14].

Le 21 novembre 2024, le magazine Marianne révèle que, arrivé le 16 novembre à Alger, Sansal a été arrêté par la police algérienne[15] et mis en garde à vue. Il risque des peines de prison pour « atteinte à l'unité nationale », une procédure pénale étant ouverte contre lui. Celle-ci serait liée à de récentes déclarations faites au média d'extrême droite Frontières, dans lesquelles il reprend la position du Maroc selon lequel son territoire aurait été tronqué, durant la colonisation, au profit de l'Algérie[16] : « Quand la France a colonisé l'Algérie, toute la partie ouest de l'Algérie faisait partie du Maroc : Tlemcen, Oran et même jusqu'à Mascara. Toute cette région faisait partie du royaume[17],[18]. »

Il est poursuivi en vertu de l'article 87 bis du code pénal algérien qui réprime les « crimes qualifiés d'actes terroristes ou subversifs », visant notamment les manœuvres « [portant] atteinte à l'intégrité du territoire national ou [incitant] à le faire, par quelque moyen que ce soit » selon une ordonnance prise lors de la répression du Hirak[19],[20]. La peine maximale prévue est la condamnation à mort qui est systématiquement commuée en détention à perpétuité depuis un moratoire de 1993[20].

En Algérie, la nouvelle est accueillie avec une certaine indifférence. Le quotidien algérien en ligne TSA estime que les Algériens reprochent à Sansal d'adhérer aux thèses de l'extrême-droite française, et dénoncent également son positionnement perçu comme favorable au Maroc, dans un contexte marqué par la montée de discours expansionnistes au sein du royaume[21],[22]. Sansal est membre du comité éditorial du média français d’extrême droite Frontières[23],[8]. Alors que l'hebdomadaire français Télérama décrit Boualem Sansal comme un intellectuel issu « de la gauche laïque algérienne »[24].

Le 11 décembre 2024, lors d'une audience pour faire appel de sa détention, la chambre d'accusation rejette cette demande d'appel et maintient en incarcération Boualem Sansal[25].

Le 29 décembre 2024, dans un discours à la nation prononcé devant les deux chambres du Parlement algérien, le président Abdelmadjid Tebboune évoque pour la première fois l'arrestation de Boualem Sansal qu'il qualifie d'« imposteur envoyé par la France »[26].

Le 06 janvier 2025, lors des vœux du Président de la République au corps diplomatique, Emannuel Macron affirme que l'Algérie « entre dans une histoire qui la déshonore » en maintenant en détention l'écrivain âgé et malade[27].

Le 23 janvier 2025, le Parlement européen adopte par une écrasante majorité une résolution pour condamner son arrestation et réclamer sa libération immédiate et inconditionnelle[28]. L'abstention de certains membres de La France insoumise à cette résolution comme Manon Aubry, ou le vote contre pour d'autres comme Rima Hassan, dénonçant une instrumentalisation de l'affaire par la droite et l'extrême droite dans les relations entre la France et l'Algérie[29],[30], provoquent une vive polémique en France où leurs votes sont qualifiés de « honte » à gauche comme à droite[31],[32].

Dans une interview accordée à L'Opinion, le Président Algérien estime qu’il ne s’agit pas « d’un problème algérien », mais d’une question relevant de « ceux qui l’ont créé ». Selon lui, « d’autres cas de binationaux n’ont pas suscité autant de solidarité » et cette affaire viserait à « mobiliser contre l’Algérie »[33]. Concernant l’absence de visite consulaire pour l’écrivain, le président algérien souligne qu’il était « avant tout Algérien ». Il ajoute que Boualem Sansal était pris en charge médicalement et serait jugé dans les délais impartis. Il précise également que l’écrivain pouvait communiquer régulièrement avec sa femme et sa fille[33].

Vie privée

Il est marié avec Naziha[34], une enseignante de mathématiques à Boumerdès, qui fut obligée de démissionner[35]. Gravement malade, elle est soignée en France en 2024[14].

Œuvres

Romans

Nouvelles

  • 2001 : La Voix, Gallimard / Le Monde
  • 2004 : La Femme sans nom, Littera et l’Aube
  • 2005 : « La vérité est dans nos amours perdues », dans Des nouvelles d'Algérie, éd Métailié
  • 2005 : « Homme simple cherche évènement heureux », Le Monde
  • 2005 : « Tous les bonheurs ne valent pas le déplacement », Magazine des Beaux Arts
  • 2006 : « La terrible nouvelle », Le Monde
  • 2008 : « Ma mère » in Ma mère (collectif), Chèvrefeuille étoilée
  • 2008 : « Rendez-vous à Clichy-sous-Bois : Mohand ou la mort au coin de la rue » in Des nouvelles de la banlieue (collectif), Textuel/Ivre d'images

Essais

  • 2006 : Poste restante : Alger : lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes, éd. Gallimard, « Folio » no 4702
  • 2007 : Petit Éloge de la mémoire : Quatre Mille et Une Années de nostalgie, éd. Gallimard, « Folio » no 4486
  • 2013 : Gouverner au nom d'Allah : Islamisation et Soif de pouvoir dans le monde arabe, éd. Gallimard
  • 2017 : L'Impossible Paix en Méditerranée, avec Boris Cyrulnik, dialogue animé par José Lenzini, éditions de l'Aube
  • 2020 : France-Algérie, Résilience et Réconciliation en Méditerranée, avec Boris Cyrulnik, dialogue , éditions Odile Jacob, (ISBN 978-2-7381-5168-1)
  • 2021 : Où va la France ?, tribune publiée dans Le Figaro[39]
  • 2021 : Lettre d'amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre, Gallimard
  • 2024 : Le Français, parlons-en !, éditions du Cerf

Livres techniques

  • 1986 : La Combustion dans les turboréacteurs, éd. OPU, Alger
  • 1989 : La Mesure de la productivité, éd. OPU, Alger

Autres

  • 2001 : La Médiation dans l’art contemporain, musée du Jeu de Paume, Paris
  • 2002 : « Alger, mon amour », dans Amours de villes, villes africaines, coéd. Fest’Africa / Dapper littérature
  • 2003 : « L’âge de raison », dans Journal intime et politique, Littera-l’Aube
  • 2003 : « Souvenirs d’enfance et autres faits de guerre », dans L’Algérie des deux rives, coéd. Fayard / Mille et une nuits, Paris
  • 2005 : « L’odyssée de la mémoire », Senso Magazine, Paris
  • 2006 : Les Guerres d’Algérie, université de Berkeley
  • 2006 : La Question linguistique en Algérie, Lyriades
  • 2007 : C’était quoi, la France, éd. Gallimard, Paris
  • 2012 : Manifeste pour l'hospitalité des langues, Gilles Pellerin, Henriette Walter, Wilfried N'Sondé, Boualem Sansal, Jean-Luc Raharimanana et Patrice Meyer-Bisch, éd. La Passe du vent
  • 2017 : « La France, État altéré »[40], dans The New York Times
  • 2024 : Sous la dir. Daniel Salvatore Schiffer L'Humain au centre du monde - Pour un humanisme des temps présents et à venir. Contre les nouveaux obscurantismes, Éditions du Cerf, 392 pages

En revue

Distinctions

Ordres et décorations

Prix littéraires

Il est le troisième écrivain algérien à le recevoir après Tahar Djaout et Kamel Daoud, trois écrivains engagés contre les excès du pouvoir algérien ou de l'islamisme[48].
  • 4 juin 2023 : Prix de la Licra (fédération de Paris)
  • 15 juin 2023 : Prix Constantinople, décerné à Paris pour l'ensemble de son œuvre

Notes et références

  1. « Son œuvre, ses prises de position… Qui est Boualem Sansal, l’écrivain franco-algérien porté disparu ? », sur SudOuest.fr, 22 novembre 2024 (consulté le 28 janvier 2025)
  2. Kaoutar Harchi, Je n'ai qu'une langue et ce n'est pas la mienne, Fayard/Pauvert, 2016 (lire en ligne).
  3. a b et c Ouest-France, « Boualem Sansal, le courage et la colère », 3 juillet 2008.
  4. Algérie Awras, « Boualem Sansal : Du ministère de l’Industrie algérien au refuge français », sur Awras Français (consulté le 3 janvier 2025)
  5. « Trois contre-vérités sur l’écrivain Franco-algérien Boualem Sansal », sur TSA, 1er décembre 2024 (consulté le 3 janvier 2025)
  6. Désirée Schyns, « Harraga dans la littérature francophone : Boualem Sansal, Tahar Ben Jelloun, Mathias Enard et Marie Ndiaye », Romanische Studien, vol. 2, no 3,‎ 9 mars 2016, p. 201–217 (ISSN 2364-4753, lire en ligne, consulté le 28 janvier 2025)
  7. « L'Algérie à vif », sur L'Express, 29 février 2008 (consulté le 28 janvier 2025)
  8. a et b « Ce que l'on sait de l'arrestation en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal », sur Franceinfo, 22 novembre 2024 (consulté le 6 février 2025)
  9. Misha Uzan, « Israël - Boualem Sansal, la visite tumultueuse d'un écrivain algérien en Israël », sur Israël Info, 22 mai 2012.
  10. Nicolas Lebourg, « «Le nouvel antisémitisme en France»: qui est vraiment dans le «déni de la réalité»? », sur Slate.fr, 10 juillet 2018 (consulté le 28 janvier 2025)
  11. « Un article sur l'approche complotiste du livre Le Nouvel Antisémitisme en France », Libération,‎ 10 juillet 2018 (lire en ligne).
  12. « « Il incarne tout ce que nous chérissons » : Macron, Le Pen… vives inquiétudes après la disparition de Boualem Sansal », sur leparisien.fr, 21 novembre 2024 (consulté le 6 janvier 2025)
  13. « Ce que l'on sait de l'arrestation en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal », France TV Info,‎ 22 novembre 2024 (lire en ligne)
  14. a et b « L’écrivain Boualem Sansal arrêté en Algérie », Paris Match,‎ 21 novembre 2024 (lire en ligne).
  15. « L'écrivain Boualem Sansal emprisonné en Algérie », sur Marianne, 21 novembre 2024 (consulté le 21 novembre 2024).
  16. « Boualem Sansal est sorti de l’hôpital, mais il reste en prison en Algérie, annonce le Quai d’Orsay », le Monde,‎ 28 janvier 2025 (lire en ligne, consulté le 29 janvier 2025)
  17. « Afrique. Arrestation à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal », sur rfi.fr, 21 novembre 2024 (consulté le 21 novembre 2024).
  18. Éditorial, « Boualem Sansal : le silence injustifiable d’Alger », sur lemonde.fr, Le Monde, 23 novembre 2024 (consulté le 23 novembre 2024).
  19. « Algérie : Boualem Sansal reste en prison après sa sortie de l’hôpital - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le 9 février 2025)
  20. a et b « Accusations contre Boualem Sansal : ce que dit l’article 87 bis du Code pénal algérien », sur Le Point, 27 novembre 2024 (consulté le 9 février 2025)
  21. « Pourquoi les discours de Kamel Daoud et Boualem Sansal posent problème », sur TSA, 29 novembre 2024 (consulté le 3 décembre 2024)
  22. https://www.courrierinternational.com/article/arrestation-l-ecrivain-boualem-sansal-plume-de-trop-pour-le-regime-algerien_224883
  23. Ouest-France, « Quatre questions sur l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal en Algérie », sur Ouest-France.fr, 22 novembre 2024 (consulté le 3 janvier 2025)
  24. Romain Jeanticou, « Algérie, islam, immigration… Autour de Kamel Daoud et Boualem Sansal, des passions très françaises », sur telerama.fr, 26 décembre 2024 (consulté le 27 décembre 2024).
  25. « Algérie : l’écrivain Boualem Sansal reste en prison », Le Monde,‎ 11 décembre 2024 (lire en ligne, consulté le 12 décembre 2024)
  26. « Algérie: le président Tebboune qualifie l'écrivain Sansal d'"imposteur" envoyé par la France », sur tv5monde.com, 31 décembre 2024 (consulté le 12 janvier 2025).
  27. « L’Algérie se « déshonore » en ne libérant pas l’écrivain Boualem Sansal, estime Emmanuel Macron », Le Monde,‎ 6 janvier 2025 (lire en ligne, consulté le 9 février 2025)
  28. « Procès-verbal - Résultat des votes par appel nominal - Jeudi 23 janvier 2025 », sur www.europarl.europa.eu (consulté le 28 janvier 2025)
  29. « Pourquoi la résolution sur Boualem Sansal divise la gauche au Parlement européen ? - L'Humanité », sur https://www.humanite.fr, 26 janvier 2025 (consulté le 28 janvier 2025)
  30. Chez Pol et Sylvain Chazot, « Boualem Sansal : les explications de Rima Hassan et Manon Aubry après le vote controversé au Parlement européen », sur Libération (consulté le 28 janvier 2025)
  31. LIBERATION et AFP, « Résolution pour la libération de Boualem Sansal : les votes de Rima Hassan et Manon Aubry qualifiés de «honte» à gauche comme à droite », sur Libération (consulté le 28 janvier 2025)
  32. Sidonie Rahola-Boyer, « Rima Hassan vote contre la résolution du Parlement européen demandant la libération de Boualem Sansal », sur Le Figaro, 23 janvier 2025
  33. a et b « Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, dénonce un « climat délétère » avec Paris et pose des conditions à la reprise du dialogue », Le Monde,‎ 2 février 2025 (lire en ligne, consulté le 4 février 2025)
  34. Franz-Olivier Giesbert, « Islamisme, la charge de Boualem Sansal », Revue des Deux Mondes,‎ 7 mars 2023 (lire en ligne).
  35. David Caviglioli, « Boualem Sansal : le kamikaze », Le Nouvel Obs,‎ 14 septembre 2015 (lire en ligne).
  36. « Boualem Sansal obtient le prix du Roman-News », sur livreshebdo.fr, 30 mai 2012 (consulté le 31 mai 2012).
  37. Nicolas Weill, « Boualem Sansal, le sourire dissident », Le Monde,‎ 16 septembre 2018 (lire en ligne).
  38. « 32_ Le train d’Erlingen, Boualem Sansal », sur Club de Mediapart, 10 septembre 2018 (consulté le 4 juillet 2020).
  39. Boualem Sansal, « «Où va la France?» : Boualem Sansal s’interroge sur les racines du déclin », sur lefigaro.fr, 25 mai 2021 (consulté le 28 mai 2021).
  40. Boualem Sansal, « Opinion | Boualem Sansal: La France, état altéré », The New York Times,‎ 8 mai 2017 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 18 janvier 2018)
  41. Voir sur frontpopulaire.fr.
  42. Ce prix récompense les œuvres développant une réflexion sur le métissage et toutes les formes d’émancipation, celle des imaginaires, des langues et des cultures. Il honore une œuvre artistique marquante de notre temps selon les valeurs poétiques et politiques du philosophe et écrivain Édouard Glissant.
  43. LeNouvelObs.fr, BibliObs, « Boualem Sansal : le dissident », par Grégoire Leménager, 13 octobre 2011.
  44. « Comment Boualem Sansal a fini par recevoir le prix du Roman arabe », Le Nouvel Observateur, 23 juin 2012 (consulté le 24 juin 2012).
  45. Avec l'opposition des ambassadeurs arabes qui financent le prix. Cf. « Boualem Sansal privé du prix du Roman arabe », sur Le Monde (consulté le 24 juin 2012).
  46. Ce prix, doté de 20 000 euros, est destiné à « couronner l’œuvre d’une personne physique francophone qui, dans son pays ou à l’échelle internationale, aura contribué de façon éminente au maintien et à l’illustration de la langue française. »
  47. Prix de la laïcité pour B. Sansal.
  48. Thierry Bouldoire, « Perpignan : Boualem Sansal, Prix Méditerranée de littérature 2022 », sur L'indépendant, 22 avril 2022 (consulté le 25 avril 2022).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes