Bougy-lez-Neuville — Wikipédia
- ️Fri Jun 07 1918
Bougy-lez-Neuville | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loiret |
Arrondissement | Orléans |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Forêt |
Maire Mandat |
Isabelle Marois 2020-2026 |
Code postal | 45170 |
Code commune | 45044 |
Démographie | |
Gentilé | Belgiacobois, Belgiacoboises[1] |
Population municipale |
156 hab. (2022 ) |
Densité | 9,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 02′ 27″ nord, 2° 01′ 41″ est |
Altitude | Min. 116 m Max. 144 m |
Superficie | 16,73 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Orléans (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pithiviers |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Loiret Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire | |
Liens | |
Site web | bougylezneuville.fr |
modifier |
Bougy-lez-Neuville est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
La commune de Bougy-lez-Neuville se trouve dans le quadrant nord-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais[2] et l'aire urbaine d'Orléans[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 17,5 km d'Orléans[4], préfecture du département, et à 3,9 km de Neuville-aux-Bois, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Neuville-aux-Bois[3].
Les communes les plus proches, les distances étant mesurées à vol d'oiseau entre chefs-lieux, sont : Saint-Lyé-la-Forêt (3,2 km), Neuville-aux-Bois (3,9 km), Villereau (4,2 km), Rebréchien (6 km), Loury (6,3 km), Trinay (7,3 km), Aschères-le-Marché (7,6 km), Bucy-le-Roi (8,3 km), Chilleurs-aux-Bois (8,8 km) et Traînou (9,2 km)[5].
La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire[6],[7].
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les marnes et calcaires de l'Orléanais (m2MCO), affleure sur les flancs du Nant et dans le nord de la commune. Cette formation est constituée d’un calcaire beige, crème, carié, vacuolaire, dur ou marneux[8]. Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. 25 cavités ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM sur la commune, en octobre 2003, six gouffres et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liée à l'activité karstique)[9].
Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d'années), recouvrent les calcaires de Beauce et occupent la partie centrale du territoire communal. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation[10],[8].
Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant la partie sud de la commune[11].
Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 28 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 116 mètres à 144 mètres[12],[13].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 667 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Loury à 6 km à vol d'oiseau[16], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,1 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Formes successives du nom attestées pour la paroisse[20],[Note 1]
- De Belgiaco : XIe s. (Vie de Gauzlin, p. 297) ;
- De Belgiaco :1080 (Actes de Philippe 1er, p. 259) ;
- Bougy : 1740 (B. M. d’Orléans,Ms 995, fol. 25) ;
- Bougy : XVIIIe s. (Carte de Cassini) ;
- Bougy lez Neuville :Décret du 30 novembre 1918.
Bougy est dérivé du bas latin Belgiacus , lui-même issu du nom de personne d’origine gauloise Bolgios, variante de Belgius, suivi du suffixe acus, Belgius étant formé sur le surnom ethnique Belga, « originaire de la Gaule Belgique »[21],[22].
La première mention du lieu apparaît sous le terme de Belgiaco au XIe siècle dans la « Vie de Gauzlin abbé de Fleury » par André et dans les « Actes de Philippe 1er »[21]. La graphie actuelle est attestée à partie de 1740, particulièrement dans la carte de Cassini[21].
Le 7 juin 1918 le Préfet du Loiret fait savoir aux maires du département que le gouvernement a été saisi d'une demande présentée par la chambre de commerce de Paris « tendant à ce qu'un nom de complément soit donné aux localités qui portent une dénomination identique » afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Quatre-vingt-deux communes du Loiret ayant des homonymes dans d'autres départements sont invitées à compléter leur nom. Bougy devient ainsi Bougy-les-Neuville par le décret du 30 novembre 1918[23].
Le décret de l'Assemblée Nationale du 12 novembre 1789 décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne ». Ce décret ne crée pas encore les communes, mais les municipalités, témoignant et entretenant une confusion entre l'institution et le territoire et ouvrant la porte à un nombre considérable de municipalités[24]. En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts[25]. La municipalité de Bougi est rattachée au canton de Neuville et au district de Neuville[26]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (31 octobre 1793) : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[27]. Ainsi la municipalité de Bougi devient formellement « commune de Bougi » en 1793[26].
Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[28],[29]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[28]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31[Note 2],[30]. Bougy-lez-Neuville est alors rattachée au canton de Neuville et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X (1er octobre 1801)[31],[26],[32]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Au 1er janvier 2024, Bougy-lez-Neuville est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33]. Elle est située hors unité urbaine[34]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[34]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[35],[36].
La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le 8 octobre 2015 la compétence « élaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le 24 novembre 2015 pour Bougy-lez-Neuville), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le 19 février 2016[37]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014[38], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[39]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[40].
La commune est traversée par quatre routes départementales : la RD 5 (4 811 véhicules/jour en 2014), qui relie Patay à Chilleurs-aux-Bois[41], la RD 8 (1 543 véhicules/jour), qui relie Chécy à Neuville-aux-Bois[41], la RD 97 (2 910 véhicules/jour), qui relie Orléans à Pannecières[41] et constitue une limite séparative avec la commune de Villereau, et la RD 297 (407 véhicules/jour), qui relie le centre-bourg au carrefour de la RD 97 et de la RD 5.
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
En 2016, Bougy-lez-Neuville est desservie par la ligne régulière no 20 du réseau d'autocars interurbains Ulys[42] qui relie Pithiviers - Chilleurs-aux-Bois - Neuville-aux-Bois - Saint-Lyé-la-Forêt - Orléans[43]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du 1er janvier 2017, la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[44]. Dans ce cadre le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du 4 septembre 2017[45].
La commune de Bougy-lez-Neuville est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses [46]. Entre 1989 et 2019, six arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulées de boues et trois pour des mouvements de terrains[47].
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[48].
Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[49]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[50].
Depuis le 22 octobre 2010, la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[51]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[47].
La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc[52],[46],[53].
La commune de Bougy-lez-Neuville est membre de la communauté de communes de la Forêt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le 1er janvier 2000 dont le siège est à Neuville-aux-Bois. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux : le Pôle d’équilibre territorial et rural Forêt d'Orléans-Loire-Sologne (ex pays Forêt d'Orléans-Loire-Sologne), l’Agence Loiret Numérique, le Syndicat mixte de la production d'eau potables de la Sevinerie, le Syndicat mixte pour la collecte et le traitement des déchets ménagers de l'arrondissement de Pithiviers (SMITOMAP), le SMIRTOM de la région d'Artenay, le SM des bassins versants de la Bionne et du Cens[54].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[34]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pithiviers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[34], et de la cinquième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[55].
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Bougy-lez-Neuville, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[56], pour un mandat de six ans renouvelable[57]. Il est composé de 11 membres[58]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Isabelle Marois est maire depuis 2014.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2014 | Jean-Louis Bordes | ||
avril 2014 | en cours | Isabelle Marois[59],[60] | ancienne profession intermédiaire | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Au 31 décembre 2016, la commune est membre du SIRTOM de la région d'Artenay (SIRTOMRA), créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire[61]. Un réseau de quatre déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Neuville-aux-Bois[61].
L'élimination et la valorisation énergétique des déchets sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[62], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[63].
Depuis le 1er janvier 2017, la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Forêt en application de la loi NOTRe du 7 août 2015[64].
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[65]. Au 31 décembre 2016, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le la commune elle-même la commune elle-même[66]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du 1er janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[67],[68].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[69]. En 2016, la communauté de communes de la Forêt assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[70],[71].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[73].
En 2022, la commune comptait 156 habitants[Note 5], en évolution de −3,11 % par rapport à 2016 (Loiret : +1,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
193 | 259 | 228 | 204 | 197 | 230 | 243 | 233 | 250 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
253 | 243 | 282 | 255 | 244 | 262 | 262 | 297 | 253 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
253 | 248 | 239 | 201 | 196 | 191 | 160 | 166 | 151 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
104 | 93 | 95 | 148 | 180 | 177 | 174 | 170 | 189 |
2015 | 2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
163 | 162 | 156 | - | - | - | - | - | - |
Histogramme de l'évolution démographique
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, 1798, 673 p. (lire en ligne).
- Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, 1906 (lire en ligne)
- Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, 1907 (lire en ligne)
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, 2 septembre 1998, 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, 2003, 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, présentation en ligne)
- ↑ Cette liste, non exhaustive, vise à illustrer l'évolution toponymique et les premières mentions de la paroisse.
- ↑ La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- ↑ Gentilés des communes du Loiret
- ↑ « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le 28 juillet 2015).
- ↑ a et b « Fiche communale », sur le site de l'Insee (consulté le 28 juillet 2015).
- ↑ « Orthodromie entre "Bougy-lez-Neuville" et "Orléans" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 28 juillet 2015).
- ↑ « Villes les plus proches de Bougy-lez-Neuville »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le 28 juillet 2015).
- ↑ « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le 4 juin 2020).
- ↑ « Notice géologique 363 N - secteur d'Orléans », sur ficheinfoterre.brgm.fr, 17 octobre 2019 (consulté le 26 mai 2020), p. 1.
- ↑ a et b BRGM, « Carte des ressources en matériaux de la Région Centre - Elaborée dans le cadre de la révision des Schémas Départementaux des Carrières », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le 26 mai 2020), p. 89.
- ↑ « Carte des cavités souterraines localisées sur la commune de Bougy-lez-Neuville »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le 27 mai 2020).
- ↑ « Notice géologique - feuille 363 N « Orléans » », sur ficheinfoterre.brgm.fr (consulté le 26 mai 2020), p. 5.
- ↑ BRGM, « Carte des ressources en matériaux de la Région Centre - Elaborée dans le cadre de la révision des Schémas Départementaux des Carrières », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le 26 mai 2020), p. 87.
- ↑ Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- ↑ « Carte de Bougy-lez-Neuville », sur Géoportail (consulté le 28 mai 2020).
- ↑ a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 5 janvier 2024)
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 5 janvier 2024).
- ↑ « Orthodromie entre Bougy-lez-Neuville et Loury », sur fr.distance.to (consulté le 5 janvier 2024).
- ↑ « Station Météo-France « Loury », sur la commune de Loury - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 5 janvier 2024).
- ↑ « Station Météo-France « Loury », sur la commune de Loury - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 5 janvier 2024).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 5 janvier 2024).
- ↑ Denis Jeanson, « Toponymes Amadieu-Ambuassy », sur le dictionnaire de toponymie de la région Centre (consulté le 30 mars 2020).
- ↑ a b et c Denis Jeanson, « Toponymes Boufacateau-Bouhours », sur le dictionnaire de toponymie de la région Centre (consulté le 9 juin 2020).
- ↑ Jacques Soyer, Les noms de lieux du Loiret, Paris, éditions Horvath, 1979, 735 p. (ISBN 2-7171-0056-3), p. 78.
- ↑ Christian Poitou 1982, p. 9-10.
- ↑ Motte 2003, p. 24.
- ↑ Christian Poitou 1982, p. 32.
- ↑ a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bougi », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le 4 juin 2020).
- ↑ Motte 2003, p. 23.
- ↑ a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, juin 2007 (consulté le 4 juin 2020).
- ↑ « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le 3 juin 2020), p. 6.
- ↑ Christian Poitou 1982, p. 34.
- ↑ « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 42 », sur gallica.bnf.fr (consulté le 4 juin 2020).
- ↑ Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, juin 2007 (consulté le 4 juin 2020).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 28 juin 2024).
- ↑ a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Bougy-lez-Neuville ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Orléans », sur le site de l'Insee (consulté le 28 juin 2024).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 28 juin 2024).
- ↑ « Arrêté du 19 février 2016 portant modification des statuts du syndicat mixte pour le développement du Pays Forêt d'Orléans – Val de Loire », sur loiret.gouv.fr (consulté le 30 mai 2016).
- ↑ « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Concertation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur paysloirebeauce.fr (consulté le 30 mai 2016).
- ↑ « Pays Loire Beauce - Démarche SCoT - Cahier des charges »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur paysloirebeauce.fr (consulté le 30 mai 2016).
- ↑ « SCOT Pays Sologne Val-sud - Plaquette d'élaboration du SCoT », sur pays-sologne-valsud.fr (consulté le 30 mai 2016).
- ↑ a b et c « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, 17 juillet 2015 (consulté le 30 mai 2016).
- ↑ « Plan du réseau Ulys », sur ulys-loiret.com (consulté le 30 mai 2016).
- ↑ Fiche horaire de la ligne no 20 Pithiviers - Orléans pour la période du 1er septembre 2015 au 31 août 2016, [lire en ligne][PDF].
- ↑ Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur web.lexisnexis.fr, 21 septembre 2015 (consulté le 30 mai 2016).
- ↑ « Les cars Ulys deviennent Rémi et misent sur la gratuité pour les scolaires. », sur larep.fr, 28 avril 2017 (consulté le 1er mai 2017).
- ↑ a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur loiret.gouv.fr (consulté le 27 juin 2019).
- ↑ a et b « Risques recensés sur la commune de Bougy-lez-Neuville »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr.
- ↑ « Bougy-lez-Neuville - Recensement des cavités souterraines »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le 27 juin 2019).
- ↑ « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le 27 juin 2019).
- ↑ « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Bougy-lez-Neuville »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le 27 juin 2019).
- ↑ Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
- ↑ « Cartographie des canalisations de gaz et d'hydrocarbures dans le Loiret », sur cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr (consulté le 27 juin 2019).
- ↑ « Dossier départemental des risques majeurs - le risque de transport de matières dangereuses. », sur loiret.gouv.fr (consulté le 27 juin 2019).
- ↑ « communauté de communes de la Forêt - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le 3 juin 2020).
- ↑ « Découpage électoral du Loiret (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le 4 juin 2020).
- ↑ Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
- ↑ « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la DGCL (consulté le 8 novembre 2015).
- ↑ Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
- ↑ « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le 4 août 2020).
- ↑ « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 4 août 2020).
- ↑ a et b « SIRTOMRA- rapport annuel 2015 », sur sirtomra.fr (consulté le 20 avril 2017).
- ↑ site officiel de BEGEVAL
- ↑ « SIRTOMRA- rapport annuel 2015 », sur sirtomra.fr (consulté le 20 avril 2017), p. 8.
- ↑ « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur loiret.gouv.fr, 30 mars 2016 (consulté le 30 avril 2017), p. 4.
- ↑ [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le 9 juillet 2017).
- ↑ « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur services.eaufrance.fr, 31 décembre 2016 (consulté le 10 juillet 2017).
- ↑ Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
- ↑ AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur amf83.fr, novembre 2016 (consulté le 10 juillet 2017).
- ↑ « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le 11 juin 2017).
- ↑ « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur services.eaufrance.fr, 31 décembre 2016 (consulté le 9 juillet 2017).
- ↑ « CC de la Forêt - SPANC »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur cc-foret.fr (consulté le 10 juillet 2017).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.