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Cinéma philippin — Wikipédia

  • ️Sat May 01 1982

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Le cinéma philippin désigne la production cinématographique des Philippines, qui remonte aux premiers jours de l'invention du cinéma, lorsqu'en 1897 un propriétaire de théâtre appelé Pertierra projeta des « images animées » importées.

Le musée du film philippin.
Le musée du film philippin.

Le premier film produit par un philippin est Dalagang Bukid de Jose Nepomuceno, en 1919.

Le premier film parlant en Tagalog est Ang Aswang en 1930.

Beaucoup de films de cette époque ont été perdus. L'un des seuls à avoir été retrouvé est Zamboanga (film) (en) (1937) de Eduardo de Castro avec Fernando Poe Sr. (en) et Rosa del Rosario (en), qui avait bénéficié d'une production américaine et qui était destiné à un marché international[1].

Pendant l'occupation japonaise, entre 1942 et 1945, plusieurs réalisateurs philippins furent obligés de diriger des films de propagande.

Les années 1950, considérées comme le premier âge d'or du cinéma philippin, est l'époque où des films philippins sont exportés pour la première fois autour du monde. Parmi les plus célèbres on peut nommer :

La période des années 1960 est caractérisée par les films bomba, qui sont principalement des remakes de James Bond ou d'autres succès occidentaux.

Les années 1970 et le début des années 1980 constituent le second âge d'or du cinéma philippin, avec des réalisateurs d'avant-garde. Parmi les films les plus célèbres on peut citer :

À côté de l'avant-garde, les Philippines ont une tradition de cinéma populaire qui fait que ce fut à une époque le troisième producteur mondial de films (derrière l'Inde et les États-Unis) avec près de 300 films par an[2]. À ce sujet, il faut citer la naissance d'un mouvement de productions de séries Z avec de faibles budgets, qui souhaitaient imiter les films d'action américains, et qui eurent une diffusion internationale avant de s'éteindre avec les années 1990. Teddy Page, aujourd'hui célébré par Nanarland[3], en faisait partie.

En 1993, la chaîne de télévision ABS-CBN se lance dans la production cinématographique. Les studios Star Cinema produisent en coopération avec Regal Films Ronquillo: Tubong Cavite, Laking Tondo.

Kidlat Tahimik, l'enfant terrible du cinéma philippin (à droite, sans pantalon) et son fils Kidlat Tahimik, réalisateur de documentaires.

La réalisation en numérique relance la vague de production de films philippins. Parmi les films :

  • Philippe J. Jalladeau, « Bonjour Philippines », L'Avant-scène-Cinéma N°287, éditions L'Avant-scène, Paris, 1er mai 1982, pp.45-46 (ISSN 0045-1150)
  • Augustin Sotto, « Petite histoire du cinéma philippin », L'Avant-scène-Cinéma N°287, éditions L'Avant-scène, Paris, 1er mai 1982, pp.46-47, (ISSN 0045-1150)

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