fr.wikipedia.org

David Greilsammer — Wikipédia

  • ️Wed Aug 10 1977

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

David Greilsammer, né le 10 août 1977 à Jérusalem est un pianiste et chef d'orchestre israélien, dont la vie se partage entre Paris, Genève et Medellín.

David Greilsammer est né à Jérusalem[1]. Il est l'un des cinq fils du politologue Ilan Greilsammer et de l'historienne Myriam Greilsammer. Il commence ses études de musique à l'âge de six ans au Conservatoire Rubin de Jérusalem. Il a étudié à la Juilliard School de New York, dans la classe de la pianiste Yoheved Kaplinsky. Après des études de perfectionnement en piano et en direction d’orchestre à la Juilliard School, il étudie chez le pianiste américain Richard Goode à New York[2].

En 2004, David Greilsammer fait ses débuts en tant que soliste au Lincoln Center à New York, une performance qui sera louée par le New York Times. Depuis, il est invité à se produire avec les grands orchestres d'aujourd'hui et dans les salles les plus prestigieuses du monde, comme le Wigmore Hall de Londres, le Suntory Hall de Tokyo, la Salle Pleyel[3] et le Théâtre du Châtelet à Paris[4], et le Oriental Arts Center de Shanghai[5].

En 2009, David Greilsammer est également nommé directeur musical et chef de l’Orchestre de chambre de Genève[6]. Il est aussi directeur artistique du Suedama Ensemble à New York[7], avec lequel il enregistre plusieurs albums dédiés à Mozart, l’un de ses compositeurs de prédilection[2].

Depuis 2013, il est le directeur musical et artistique du Geneva Camerata, un orchestre atypique composé d'une quarantaine de musiciens talentueux de la nouvelle génération. L'ancien journaliste Jean-Philippe Rapp en assure la présidence[8]. Basé à Genève, en Suisse, cet orchestre est reconnu pour ses projets innovants et ses spectacles multidisciplinaires inédits[9].

Depuis 2022, il est le chef d'orchestre attitré et le directeur musical de l'Orchestre philharmonique de Medellín en Colombie.

Au fil des années, David Greilsammer s'est produit comme chef et comme soliste avec le BBC Philharmonic Orchestra, l’Orchestre symphonique de San Francisco, l'Orchestre philharmonique de Radio France, l'Orchestre symphonique métropolitain de Tokyo, l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg, le Hong Kong Sinfonietta, l’Orchestre national du Mexique, l’Orchestre symphonique d'Hambourg (de) et l’Orchestre symphonique de Pékin[6].

Ses récitals en solo, présentant toujours des programmes éclectiques et novateurs, ont été donnés au Concertgebouw d’Amsterdam, au Mostly Mozart Festival de New York[10], au Festival de Ravinia (en), au Kennedy Center de Washington, au Wigmore Hall de Londres, au Verbier Festival en Suisse, au Suntory Hall de Tokyo, à la Elbphilharmonie de Hambourg, au Centrel Culturel de Belém à Lisbonne, au Théâtre de la Cité Interdite à Pékin[6].

David Greilsammer avec le Geneva Camerata
David Greilsammer conducting

David Greilsammer est passionné par la création, par l’innovation, et par les projets éclectiques. Il consacre une grande partie de sa carrière à décloisonner et à démocratiser la musique classique[2]. Par ailleurs, il est reconnu pour ses interprétations de la musique de Mozart. En 2008, il a donné, dans l’espace d’une seule journée, l’intégrale des sonates pour piano de Mozart à Paris[11]. Il a ensuite donné l’intégrale des sonates à nouveau au Verbier Festival et en tournée internationale[12]. Depuis de longues années, il crée des liens inédits entre la musique baroque et la musique contemporaine[2], et il n’hésite pas à prendre des risques lors de ses concerts. Animé par la rencontre entre différentes genres et styles de musique, dont le jazz et les musiques du monde[2], il donne régulièrement des programmes de concerts atypiques, comme le récital Scarlatti / Cage, qu'il interprète simultanément sur piano et piano préparé[13]. Souhaitant faire découvrir le monde de la musique classique à de nouveaux publics et aux jeunes, il crée chaque année des projets originaux qui mêlent théâtre, danse et musique[9].

En mai 2011, il signe un contrat avec Sony Classical et sort quatre album pour ce label. En 2020, il signe un contrat exclusif avec le label naïve et sort le disque “Labyrinth”[14] qui est acclamé par le New York Times[15] et d’autres journaux, magazines et chaînes de radio et télévision.

  1. (en) Site officiel de David Greilsammer
  2. a b c d et e Florence Michel, « Le pianiste David Greilsammer hors des sentiers battus », sur resmusica.com, 18 mai 2016 (consulté le 23 décembre 2020).
  3. « Biographie de David Greilsammer (PDF) », sur rts.ch (consulté le 30 décembre 2020).
  4. J.-G. Lebrun, « CLASSIQUE / OPÉRA - AGENDA - David Greilsammer », sur journal-laterrasse.fr (consulté le 30 décembre 2020).
  5. (en) « David Greilsammer | America-Israel Cultural Foundation », sur aicf.org (consulté le 30 décembre 2020).
  6. a b et c « David Greilsammer et son disque "Labyrinth" », sur francemusique.fr (consulté le 30 décembre 2020).
  7. (en) « SUEDAMA OPENS GREAT ENSEMBLES SERIES », sur kirshbaumassociates.com (consulté le 30 décembre 2020).
  8. « Le Geneva Camerata est né et présente sa saison inaugurale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ledauphine.com, 18 mai 2013 (consulté le 30 décembre 2020).
  9. a et b Sylvie Bonier, « Impossible n’est pas GECA », sur letemps.ch, 29 mai 2017 (consulté le 30 décembre 2020).
  10. (en) Anthony Tommasini, « Making Bold First Impressions at the Piano », sur nytimes.com (consulté le 30 décembre 2020).
  11. « David Greilsammer Intégrale des sonates pour piano en une journée », sur pianobleu.com (consulté le 30 décembre 2020).
  12. (en) Albert Imperato, « Mad for Mozart: A Chat with David Greilsammer », sur playbill.com, 5 juin 2008 (consulté le 30 décembre 2020).
  13. « David Greilsammer, piano & prepared piano “Scarlatti:Cage:Sonatas” », sur lpr.com/ (consulté le 30 décembre 2020).
  14. « David Greilsammer Discography », sur allmusic.com (consulté le 30 décembre 2020).
  15. (en) Anthony Tommasini, « A Pianist Loses Himself in a Musical ‘Labyrinth’ », sur nytimes.com, 15 novembre 2020 (consulté le 30 décembre 2020).
  16. « Palmarès des Victoires de la musique classique », sur nouvelobs.com, 14 février 2008 (consulté le 30 décembre 2020).
  17. a b c et d « GREILSAMMER David Commentaire », sur musique.opus-31.fr (consulté le 30 décembre 2020).
  18. (en) James R. Oestreich, Corinna da Fonseca-Wollheim, Zachary Woolfe, Anthony Tommasini and Vivien Schweitzer, « A Hit Parade of Small Labels and Upstarts », sur nytimes.com (consulté le 30 décembre 2020).
  19. (en) Anthony Tommasini, James R. Oestreich, Corinna da Fonseca-Wollheim, Vivien Schweitzer and Zachary Woolfe, « Favorite Sounds, Early to Environmental », sur nytimes.com (consulté le 30 décembre 2020).
  20. (en) « NPR Music's 25 Favorite Albums Of 2014 (So Far) », sur npr.org, 30 juin 2014 (consulté le 30 décembre 2020).
  21. (en) Zev Kane, « The Best Classical Releases of January 2018 », sur wqxr.org, 30 janvier 2018 (consulté le 30 décembre 2020).
  22. (en) « The Best Music Of 2020: NPR Staff Picks », sur npr.org, 4 décembre 2020 (consulté le 30 décembre 2020).
  23. (en) Jeremy Eichler, « Top 10 classical music albums of 2020 », sur bostonglobe.com, 24 décembre 2020.
  24. (he) « האלבומים הקלאסיים הטובים של השנה », sur haaretz.co.il (consulté le 5 janvier 2020).
  25. (en) « The 25 Best Classical Music Tracks of 2020 », sur nytimes.com (consulté le 5 janvier 2020).