Théophile Delcassé — Wikipédia
- ️Tue Nov 12 1889
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Théophile Delcassé, né à Pamiers (Ariège) le 1er mars 1852 et mort à Nice (Alpes-Maritimes) le 21 février 1923, est un homme politique français de la IIIe République. Il est l'un des artisans du rapprochement de la France et du Royaume-Uni qui aboutit à la signature de l'Entente cordiale.
Théophile Delcassé naît au sein d’une famille de la petite bourgeoisie rentière fixée à Pamiers. Son père Laurent Delcassé (1826-1889) est professeur de dessin[1]. Il se remarie peu après le décès de son épouse, Marie Rivière, en 1857.
Au terme de ses études secondaires effectuées au collège de Pamiers, Théophile obtient son baccalauréat en 1870, avant de s’inscrire à la Faculté de Lettres de Toulouse. Licencié en 1874, il est ensuite nommé en tant que maître répétiteur dans plusieurs établissements du Sud-Ouest, à Tarbes[2] et à Montauban notamment, avant de se rendre à Paris.
Dans la capitale française, Théophile Delcassé se lance dans le journalisme, collaborant tout d’abord à La République française, le journal que dirige Léon Gambetta, à l’époque un des principaux chefs de file de la gauche républicaine. À partir de 1877, alors que prend fin l’Ordre Moral et que bientôt le maréchal de Mac Mahon quitte la présidence de la République, il signe également quelques articles qui paraissent dans Le Temps, Le Matin ou Le Jour. Après ces années de formation parisienne, vient pour Delcassé le moment d’entrer en politique.
![](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9a/Foix_%2C_les_%C3%A9lections_-_Fonds_Trutat_-_MHNT.PHa.912.A057.jpg/220px-Foix_%2C_les_%C3%A9lections_-_Fonds_Trutat_-_MHNT.PHa.912.A057.jpg)
Dans son Ariège natale, Théophile Delcassé est candidat dans l'arrondissement de Foix aux élections législatives d’octobre 1885. Il s’efface au second tour par souci d'union républicaine, contribuant ainsi au succès de la gauche. De conviction anticléricale, Delcassé est initié à la franc-maçonnerie au mois de janvier 1886, dans la loge de la fraternité latine de Foix[3],[4].
Vers 1886, il a pour maîtresse Rose Caron (1857-1930), cantatrice à l'opéra de Paris.
Le 26 octobre 1887, il se marie[5] avec Geneviève dite Jenny Wallet (1850-1925)[6], veuve du député Gaston Massip (1842-1885). Élu conseiller général du canton de Vicdessos en 1888, Delcassé fait son entrée à la Chambre des députés l’année suivante, après sa victoire aux élections législatives de 1889. Constamment réélu, il demeurera député de Foix pendant trente années, jusqu’en 1919.
Attiré par le radicalisme, le parlementaire ariégeois soutient néanmoins la politique colonialiste du président du Conseil Jules Ferry, à la différence par exemple de Georges Clemenceau et Gaston Doumergue. Delcassé est ainsi lié au parti colonial qu’anime le député d’Oran Eugène Étienne et qui recrute plutôt au centre.
Attiré par les affaires diplomatiques, le jeune parlementaire reçoit en 1893 la charge de Sous-secrétaire d'État aux Colonies. Il occupe ce poste du 18 janvier au 25 novembre, puis est nommé l’année suivante ministre des Colonies. Le 28 juin 1898, il devient ministre des Affaires étrangères (Gouvernement Henri Brisson (2)). Il sera reconduit dans ses fonctions dans six gouvernements successifs (Dupuy (4), Dupuy (5), Waldeck-Rousseau, Combes, Rouvier (2) (jusqu'au 17 juin 1905)).
Sept années durant, l’inamovible ministre conduit ainsi la politique diplomatique de la France. Au cours de cette période, servi par des ambassadeurs de talent (Camille Barrère à Rome ou Paul Cambon à Londres), Delcassé œuvre de manière décisive pour l’avenir de l’Europe.
À son arrivée à l’âge de 46 ans, le quai d'Orsay est en effervescence. Les diplomates français s’inquiètent des évènements qui se déroulent à Fachoda (aujourd’hui appelé Kodok) dans le Soudan Oriental. Le 10 juillet 1898 en effet, le commandant Marchand, à la tête de la Mission Congo-Nil, prend possession des lieux au nom de la France. Le 19 septembre, les choses se compliquent avec l’arrivée de lord Kitchener et de ses 3 200 hommes de troupe. Celui-ci ne compte pas laisser des "Européens quelconques" interdire à l'empire britannique de contrôler le cours du Nil, de son delta jusqu’à ses sources... Après quelques négociations, les Britanniques établissent un blocus autour de la place de Fachoda et la crise, de locale, devient très vite internationale. Les relations entre la France et le Royaume-Uni se tendent à un point qui fait craindre, l’espace d’un instant, qu’une guerre soit possible. Après l’ultimatum anglais cependant, Delcassé donne l’ordre à l’officier français de se retirer, le 4 novembre suivant. En France, cette reculade choque l'opinion, gagnée au nationalisme.
Pourtant l’habile négociateur transforme ce départ sans gloire en succès diplomatique. La crise de Fachoda permet en effet de réconcilier les deux puissances coloniales, puisqu’un accord est conclu dès le 21 mars 1899 qui fait disparaître les points de friction sur le continent africain. Celui-ci offre la totalité du bassin du Nil à l'Angleterre, qui renonce en échange à ses ambitions marocaines. Sont alors jetées les prémisses d'une « entente cordiale » entre les deux nations. Celle-ci se concrétise le 8 avril 1904 sous le ministère que dirige Émile Combes. Depuis deux années, ce dernier accorde une totale confiance à Théophile Delcassé, qui bénéficie déjà de l’accord tacite du Parlement dans la réalisation de ses ambitions internationales. Réputé pour avoir le goût du mystère, le ministre des Affaires étrangères avait exposé son projet diplomatique à ses collaborateurs dès le mois de février 1899. Celui-ci a pour objectif de rompre l’isolement de la France et de bouleverser l’équilibre européen au détriment de l’Allemagne. Il lui faut pour cela casser le système d’alliances élaborées par le chancelier Bismarck dans les décennies précédentes, qui lie l'Empire allemand à l'Empire austro-hongrois, à l’Italie ainsi qu’à la Russie.
Le 9 août 1899, la Troisième République conclut ainsi une alliance diplomatique avec la Russie du tzar Nicolas II, qui vient compléter les accords militaires signés six années auparavant. À la suite de la conclusion d’un accord secret, le 24 décembre 1900, Théophile Delcassé parvient à détacher l'Italie de la Triplice, en accordant au gouvernement de Rome des avantages territoriaux en Libye. En échange, les diplomates français obtiennent le 16 décembre 1900 la reconnaissance par l’Italie des droits français sur le Maroc. Ceux-ci ne seront d’ailleurs pas remis en question, malgré l'incident de Tanger. Le 31 mars 1905, l’empereur Guillaume II, débarque à Tanger et proclame son intention de défendre l'indépendance du Maroc face aux manœuvres de la France qui veut en faire un protectorat. Le Président du Conseil Maurice Rouvier est informé que le Chancellier von Bülow exige la démission immédiate du ministre des Affaires étrangères. Protestant qu'il « ne peut pas faire tomber M. Delcassé sur un froncement de sourcil de l'Allemagne » c'est pourtant ce qu'il fait avec l'accord du Président Loubet, tous deux conscients que le risque de guerre avec l'Allemagne justifie cette humiliation, la France ne pouvant entrer en conflit armé avec l'Allemagne sans aucune chance de victoire. Abandonné de tous lors du Conseil des ministres du 6 juin, Delcassé n'a plus qu'à démissionner[7],[8]. Malgré tout, la conférence internationale d'Algésiras organisée l’année suivante allait reconnaître la légitimité des droits de la France au Maroc.
Au mois de janvier 1911, le député de l’Ariège retrouve un portefeuille, celui du ministère de la Marine. Théophile Delcassé doit alors faire face à l’incident d’Agadir. Le 1er juillet, une canonnière allemande, la SMS Panther, est envoyée au large du Maroc, pour tenter de s'opposer au coup de force français. Le 4 novembre suivant, un accord de troc entre les deux puissances rivales — négocié par le ministre des Affaires étrangères Justin de Selves et le ministre des Colonies Albert Lebrun à la demande du président du Conseil Joseph Caillaux, qui veut à tout prix éviter la guerre — est signé : l’Allemagne accepte de se désintéresser de l’Afrique du Nord en échange de la concession d’une part importante du Congo, entre le Cameroun et les possessions belges.
Du mois de février 1913 au mois de janvier 1914, Théophile Delcassé est ambassadeur à Saint-Pétersbourg. À partir du 26 août suivant, alors que l’Europe vient de s’embraser, le principal artisan de la Triple Entente retrouve le ministère des Affaires étrangères, dans le cabinet formé par René Viviani. Il s’emploie alors à détacher l'Italie de la cause allemande, celle-ci entrant en guerre aux côtés des Alliés le 23 mai 1915. Cependant, Théophile Delcassé ne peut empêcher la Bulgarie de se joindre aux puissances centrales. Dépité par cet échec et critiqué par l’opinion, Delcassé, surmené, démissionne le 13 octobre 1915.
![](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/ff/Obs%C3%A8ques_de_M._Delcass%C3%A9_au_cimeti%C3%A8re_de_Montmartre.jpg/220px-Obs%C3%A8ques_de_M._Delcass%C3%A9_au_cimeti%C3%A8re_de_Montmartre.jpg)
Réélu député en Ariège, Théophile Delcassé s’oppose avec violence le 20 juin 1916, à la Chambre, au projet d’une expédition militaire à Salonique. Il se retire peu après de la vie politique, ébranlé par la mort de son fils Jacques (1891-1918), des suites de sa captivité en Allemagne. En juin 1921, il marie à Ax-les-Thermes sa fille "Suzanne" Laurence Delcassé (1889-1965) avec le lieutenant-colonel Charles Noguès, futur Résident du Maroc.
Théophile Delcassé meurt à Nice le 22 février 1923. Théophile Delcassé est inhumé au cimetière parisien de Montmartre. Sur sa tombe, est gravée cette épitaphe : « Ces quelques mots où se résume toute ma vie : pour la France, tout, toujours ».
- Le 3 octobre 1934 une cérémonie du souvenir est organisée à l’initiative du “ Comité des Amis de Delcassé ” et une plaque commémorative apposée sur l’immeuble que le député de l’Ariège occupa à Paris, au 11 boulevard de Clichy ;
- Dans l’Ariège, le 20 septembre 1936, un monument est érigé à sa mémoire au lieu-dit la Ramade, dans le canton de Vicdessos.
- Une avenue du 8e arrondissement de Paris porte son nom.
- Une rue dans plusieurs communes du département de l'Ariège (et dans d'autres départements) porte son nom: à Foix, à Pamiers, à Mirepoix, à Ax-les-Thermes et à Bonnac, par exemple.
- ↑ Charles Zorgbibe indique qu'il est huissier dans la biographie, "Théophile Delcassé, le grand Ministre des Affaires étrangères de la IIIe République", Éditions Olbia/Histoire, 2001
- ↑ Il a pour élève le lycéen Jules Laforgue, futur poète - Sources : Jean-Aubry (1922).
- ↑ Éric Géraud, Dictionnaire des Franc-maçons ariégeois, Lacour, 2009, 183 p.
- ↑ Patrice Morlat, La République des Frères, Perrin, 2019, 886 p., p. 376
- ↑ ses témoins sont : Camille Barrère, journaliste, et Joseph Reinach
- ↑ D'où trois enfants : Suzanne Laurence (1889), Jacques (1891-1918 Mort pour la France), et Pierre (né et mort en 1893).
- ↑ Pierre Miquel, La Troisième République, Paris, Fayard, 1989, p. 513.
- ↑ S. Berstein, P. Milza, Histoire de la France au XXe siècle, 1. 1900-1930, Paris, Perrin, 2009, p. 215-216.
- « Théophile Delcassé », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Louis Claeys, H. Garrus, J.-L. Lafont, Théophile Delcassé, 1852-1923 : député de l'Ariège et ministre, Pamiers, 1988. Fac-similé : [Pamiers] : Acala, DL 2001 ( 09-Pamiers : Impr. CELMA ) .- 1 vol. (345 p.) : fac-sim., photogr., couv. ill. ; 24 cm. Bibliogr. p. 336-339.
- Louis Claeys, Deux siècles de vie politique dans le département de l'Ariège, 1789-1989, Pamiers, 1994.
- Jean-Philippe Zanco (dir.), Dictionnaire des ministres de la Marine, SPM, 2011.
- Charles Zorgbibe, Théophile Delcassé, le grand ministre des Affaires étrangères de la IIIe République, Éditions Olbia/Histoire, 2001.
- Victor Méric, « Théophile Delcassé, Les Hommes du Jour, n° 25 », daté du 11 juillet 1908. Portrait par Aristide Delannoy.
Gouvernements René Viviani I et II (13 juin 1914 - 29 octobre 1915) |
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Sous la présidence de Raymond Poincaré | ||
Affaires étrangères | ||
Guerre | ||
Instruction publique et Beaux-Arts | ||
Intérieur | Louis Malvy | |
Justice | ||
Marine | ||
Agriculture | Fernand David | |
Finances | ||
Travaux publics | ||
Commerce, Industrie et PTT | Gaston Thomson | |
Colonies | ||
Travail et Prévoyance sociale | ||
Ministre sans portefeuille | Jules Guesde | |
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(← RIBOT IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND V →) |
Gouvernement Alexandre Ribot IV (9 juin 1914 - 12 juin 1914) |
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Sous la présidence de Raymond Poincaré | ||
Affaires étrangères | Léon Bourgeois | ![]() Alexandre Ribot Président du Conseil |
Guerre | Théophile Delcassé | |
Instruction publique et Beaux-Arts | Arthur Dessoye | |
Intérieur | Paul Peytral | |
Justice | Alexandre Ribot | |
Marine | Émile Chautemps | |
Agriculture | Adrien Dariac | |
Finances | Étienne Clémentel | |
Travaux publics | Jean Dupuy | |
Commerce, Industrie et PTT | Marc Réville | |
Colonies | Maurice Maunoury | |
Travail et Prévoyance sociale | Jean-Baptiste Abel | |
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(← DOUMERGUE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (VIVIANI I →) |
Gouvernement Raymond Poincaré I (14 janvier 1912 - 21 janvier 1913) |
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Sous la présidence d'Armand Fallières | ||
Affaires étrangères | Raymond Poincaré | |
Justice | Aristide Briand | |
Intérieur | Théodore Steeg | |
Finances | Louis-Lucien Klotz | |
Guerre | ||
Marine | Théophile Delcassé | |
Instruction publique et Beaux-Arts | Gabriel Guist'hau | |
Travaux publics, Postes et Télégraphes | Jean Dupuy | |
Commerce et Industrie | Fernand David | |
Agriculture | Jules Pams | |
Colonies | ||
Travail et Prévoyance sociale | Léon Bourgeois | |
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(← CAILLAUX) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BRIAND III →) |
Gouvernement Joseph Caillaux (27 juin 1911 - 14 janvier 1912) |
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Sous la présidence d'Armand Fallières | ||
Intérieur et Cultes | Joseph Caillaux | |
Justice | Jean Cruppi | |
Affaires étrangères | Justin de Selves | |
Finances | Louis-Lucien Klotz | |
Guerre | Adolphe Messimy | |
Marine | Théophile Delcassé | |
Instruction publique et Beaux-Arts | Théodore Steeg | |
Travaux publics, Postes et Télégraphes | Jean-Victor Augagneur | |
Commerce et Industrie | Maurice Couyba | |
Agriculture | Jules Pams | |
Colonies | Albert Lebrun | |
Travail et Prévoyance sociale | René Renoult | |
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(← MONIS) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (POINCARÉ I →) |
Gouvernement Ernest Monis (2 mars 1911 - 23 juin 1911) |
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Sous la présidence d'Armand Fallières | ||
Intérieur et Cultes | Ernest Monis | |
Justice | Antoine Perrier | |
Affaires étrangères | Jean Cruppi | |
Finances | Joseph Caillaux | |
Guerre | ||
Marine | Théophile Delcassé | |
Instruction publique et Beaux-Arts | Théodore Steeg | |
Travaux publics, Postes et Télégraphes | Charles Dumont | |
Commerce et Industrie | Alfred Massé | |
Agriculture | Jules Pams | |
Colonies | Adolphe Messimy | |
Travail et Prévoyance sociale | Joseph Paul-Boncour | |
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(← BRIAND II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CAILLAUX →) |
Gouvernements Maurice Rouvier II et III (24 janvier 1905 - 7 mars 1906) |
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Sous la présidence d'Émile Loubet puis d'Armand Fallières | ||
Finances | ||
Justice | Joseph Chaumié | |
Affaires étrangères | ||
Intérieur | ||
Guerre | ||
Marine | Gaston Thomson | |
Instruction publique, Cultes et Beaux-Arts | Jean-Baptiste Bienvenu-Martin | |
Travaux publics | Armand Gauthier | |
Commerce, Industrie, Postes et Télégraphes | ||
Agriculture | Joseph Ruau | |
Colonies | Étienne Clémentel | |
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(← COMBES) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SARRIEN →) |
Gouvernement Émile Combes (7 juin 1902 - 18 janvier 1905) |
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Sous la présidence d'Émile Loubet | ||
Intérieur et Cultes | Émile Combes | |
Justice | Ernest Vallé | |
Affaires étrangères | Théophile Delcassé | |
Finances | Maurice Rouvier | |
Guerre | ||
Marine | Camille Pelletan | |
Instruction publique et Beaux-Arts | Joseph Chaumié | |
Travaux publics | Émile Maruéjouls | |
Commerce, Industrie, Postes et Télégraphes | Georges Trouillot | |
Agriculture | Léon Mougeot | |
Colonies | Gaston Doumergue | |
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(← WALDECK-ROUSSEAU) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROUVIER II →) |
Gouvernement Pierre Waldeck-Rousseau (22 juin 1899 - 3 juin 1902) |
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Sous la présidence d'Émile Loubet | ||
Intérieur et Cultes | Pierre Waldeck-Rousseau | |
Justice | Ernest Monis | |
Affaires étrangères | Théophile Delcassé | |
Finances | Joseph Caillaux | |
Guerre | ||
Marine | Jean Marie de Lanessan | |
Instruction publique et Beaux-Arts | Georges Leygues | |
Travaux publics | Pierre Baudin | |
Commerce, Industrie, Postes et Télégraphes | ![]() |
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Agriculture | Jean Dupuy | |
Colonies | Albert Decrais | |
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(← DUPUY V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (COMBES →) |
Gouvernements Charles Dupuy IV et V (1er novembre 1898 - 12 juin 1899) |
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Sous la présidence de Félix Faure puis Émile Loubet | ||
Intérieur et Cultes | Charles Dupuy | |
Justice | Georges Lebret | |
Affaires étrangères | Théophile Delcassé | |
Finances | Paul Peytral | |
Guerre | ||
Marine | Édouard Lockroy | |
Instruction publique et Beaux-Arts | Georges Leygues | |
Travaux publics | ||
Commerce, Industrie, Postes et Télégraphes | Paul Delombre | |
Agriculture | Albert Viger | |
Colonies | Florent Guillain | |
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(← BRISSON II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (WALDECK-ROUSSEAU →) |
Gouvernement Henri Brisson II (28 juin 1898 - 26 octobre 1898) |
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Sous la présidence de Félix Faure | ||
Intérieur | Henri Brisson | |
Justice et Cultes | Ferdinand Sarrien | |
Affaires étrangères | Théophile Delcassé | |
Finances | Paul Peytral | |
Guerre | ||
Marine | Édouard Lockroy | |
Instruction publique et Beaux-Arts | Léon Bourgeois | |
Travaux publics | ||
Agriculture | Albert Viger | |
Commerce, Industrie, Postes et Télégraphes | Émile Maruéjouls | |
Colonies | Georges Trouillot | |
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(← MÉLINE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DUPUY IV →) |
Gouvernements Charles Dupuy II et III (30 mai 1894 - 18 janvier 1895) |
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Sous la présidence de Sadi Carnot puis Jean Casimir-Perier | ||
Intérieur et Cultes | Charles Dupuy | |
Justice | Eugène Guérin | |
Affaires étrangères | Gabriel Hanotaux | |
Finances | Raymond Poincaré | |
Instruction publique et Beaux-Arts | Georges Leygues | |
Guerre | Auguste Mercier | |
Marine | Félix Faure | |
Travaux publics | Louis Barthou | |
Commerce, Industrie, Postes et Télégraphes | Victor Lourties | |
Agriculture | Albert Viger | |
Colonies | Théophile Delcassé | |
(← CASIMIR-PERIER) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (RIBOT III →) |
Gouvernement Charles Dupuy I (4 avril 1893 - 23 novembre 1893) |
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Sous la présidence de Sadi Carnot | ||
Intérieur | Charles Dupuy | |
Justice | Eugène Guérin | |
Affaires étrangères | Jules Develle | |
Finances | Paul Peytral | |
Guerre | Julien Loizillon | |
Marine | Henri Rieunier | |
Agriculture | Albert Viger | |
Instruction publique et Beaux-Arts | Raymond Poincaré | |
Commerce, Industrie et Colonies | Louis Terrier | |
Travaux publics | Jules Viette | |
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(← RIBOT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CASIMIR-PERIER →) |
Gouvernements Alexandre Ribot I et II (6 décembre 1892 - 30 mars 1893) |
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Sous la présidence de Sadi Carnot | ||
Affaires étrangères | ||
Justice | ||
Intérieur | ||
Guerre | ||
Marine et Colonies | ||
Finances | ||
Instruction publique, Beaux-Arts et Cultes | Charles Dupuy | |
Commerce, Industrie et Colonies | Jules Siegfried | |
Agriculture | ||
Travaux publics | Jules Viette | |
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(← LOUBET) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DUPUY I →) |