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Felipe VI — Wikipédia

  • ️Thu Jun 19 2014

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Philippe VI

Felipe VI
Philippe VI
Illustration.
Le roi Felipe VI en 2023.
Titre
Roi d'Espagne
En fonction depuis le 19 juin 2014
(10 ans, 7 mois et 23 jours)
Président du gouvernement Mariano Rajoy
Pedro Sánchez
Prédécesseur Juan Carlos Ier
Prince héritier d'Espagne
22 novembre 197518 juin 2014
(38 ans, 6 mois et 27 jours)
Monarque Juan Carlos Ier
Prédécesseur Juan Carlos, prince d'Espagne
Successeur Leonor, princesse des Asturies
Biographie
Dynastie Maison de Bourbon
Nom de naissance Felipe Juan Pablo Alfonso de Todos los Santos de Borbón y Grecia
Date de naissance 30 janvier 1968 (57 ans)
Lieu de naissance Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnole
Père Juan Carlos Ier
Mère Sophie de Grèce
Grand-père paternel Juan de Borbón y Battenberg
Grand-mère paternelle María de las Mercedes de Borbón y Orleans
Grand-père maternel Paul Ier de Grèce
Grand-mère maternelle Frederika de Hanovre
Fratrie Elena de Borbón y Grecia
Cristina de Borbón y Grecia
Conjoint Letizia Ortiz Rocasolano
Enfants Leonor de Borbón y Ortiz
Sofía de Borbón y Ortiz
Héritier Leonor (depuis 2014)
Diplômé de Université autonome de Madrid
Université de Georgetown
Religion Catholicisme
Résidence Palais de la Zarzuela

Signature de Felipe VIPhilippe VI

Felipe VI
Monarques d'Espagne
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Felipe VI[N 1], en français Philippe VI, né le 30 janvier 1968 à Madrid, est le roi d'Espagne depuis le 19 juin 2014[1]. Il est le troisième enfant et seul fils de Juan Carlos Ier et de Sophie de Grèce.

Il est descendant direct en ligne agnatique du roi de France Louis XIV et de son petit-fils Philippe V, roi d'Espagne.

Le prince Felipe jouant au tennis (1977).

Philippe de Bourbon et de Grèce (Felipe de Borbón y Grecia) naît le 30 janvier 1968 à Madrid. Il est le troisième enfant et seul fils du roi Juan Carlos Ier et de la reine Sophie.

Il reçoit pour marraine son arrière-grand-mère, la reine douairière d’Espagne Victoire-Eugénie de Battenberg, petite-fille de la reine Victoria.

Le roi a suivi une formation militaire dans les institutions suivantes :

Dès l'âge de 13 ans, il prononce des discours officiels et à l'âge de 15 ans, commence à faire des voyages officiels[2].

Après avoir terminé sa formation militaire, il a entamé des études universitaires de droit à l'université autonome de Madrid et un master en relations internationales à la Edmund Walsh School of Foreign Service de l'université de Georgetown.

Il participe, en 1980, à la création de la fondation Prince des Asturies (désormais fondation Princesse des Asturies), qui décerne les prix Prince des Asturies (désormais prix Princesse des Asturies)[3].

Lors des Jeux olympiques de 1992, qui se tiennent à Barcelone, il est membre de l'équipe espagnole de voile. Il participe à la cérémonie d'ouverture en tant que porte-drapeau de la délégation olympique de son pays.

Les Espagnols terminent en 6e position dans la catégorie Soling et obtiennent un trophé olympique[4].

Sa mère et son oncle Constantin de Grèce faisaient tous deux partie de l'équipe grecque de voile lors des Jeux de 1960 à Rome (sa mère en tant que remplaçante) ; son père et sa sœur ont, comme lui, fait partie de l'équipe espagnole[5].

Il est nommé, en tant que roi, capitaine général de l'armée en 2014, il était alors :

Il parle espagnol, catalan, anglais, portugais, français et un peu le grec, langue de sa mère.

Le prince et la princesse des Asturies lors de la Pascua Militar, à proximité du palais d'Orient, le 6 janvier 2009.

Le 22 mai 2004 à Madrid, le prince des Asturies épouse Letizia Ortiz Rocasolano (1972), journaliste à la TVE (télévision publique espagnole), lors d'une cérémonie médiatisée.

Le couple vit au palais de la Zarzuela, en dehors du bâtiment historique occupé encore par sa mère, la reine Sophie, dans une résidence de 3 150 m2 de construction récente.

Il a deux enfants portant le prédicat d'altesse royale :

La princesse Leonor, actuellement en première position dans l'ordre de succession au trône d'Espagne, devrait régner après son père. Elle ne conservera ce rang que si elle n'a que des sœurs, car un garçon même né après elle prendrait sa place. Cette hypothèse est peu probable, ses parents ayant atteint la cinquantaine.

L'infante Sofía, ainsi prénommée en hommage à sa grand-mère paternelle, la reine Sophie, prend la deuxième place dans l'ordre de succession au trône espagnol. Comme sa sœur, elle porte le prédicat d'altesse royale et le titre d'infante d'Espagne.

Proclamation de Felipe VI, le 19 juin 2014, devant les Cortes Generales.

Le 2 juin 2014, le roi Juan Carlos Ier annonce qu'il abdique en faveur de son fils Felipe.

La transmission de la couronne n'est possible qu'après l'adoption d'une loi organique par les Cortes Generales[6].

Le 11 juin 2014, les députés espagnols se prononcent en faveur de l'abdication du roi par 299 voix, 19 contre et 23 abstentions, le projet est approuvé le 17 juin par les sénateurs par 233 voix, 5 contre et 20 abstentions.

La loi est signée le 18 juin 2014 par Juan Carlos. Le prince des Asturies devient alors roi, sous le nom de Felipe VI le 19 juin, lors de la publication de ladite loi au Bulletin officiel de l'État, et prête serment le même jour[7] devant les Chambres réunies.

Conscient que le mouvement indépendantiste catalan sera l'un des défis de son règne, le nouveau souverain prononce le 26 juin 2014 à Gérone un discours d'apaisement (dont la moitié en catalan) lors de sa première visite en tant que chef de l'État en Catalogne, où la population a été consultée le 9 novembre 2014 sur la souveraineté de la région.

Le roi effectue sa première visite à l'étranger le 30 juin 2014 au Vatican où il est reçu par le pape François. Au cours de l'entretien est abordée l'importance de favoriser le dialogue et la collaboration entre l'Église et l'État pour le bien de toute la société espagnole.

En juin 2014, au cours de sa première semaine de règne, Felipe VI s'est réuni avec différentes associations LGBT. Cette rencontre est saluée par plusieurs médias et par des associations liées au collectif LGBT[8].

En juillet 2014, Felipe VI adopte plusieurs mesures, dont la commande d'un audit externe de ses comptes réalisé par le contrôleur général de l'État, faisant de l'exercice 2015 le premier d'un roi d'Espagne à être audité. La porte-parole de la maison de Sa Majesté le roi d'Espagne remarqua que la loi de transparence entrée en vigueur en janvier 2015 n'exigeait pas l'audit des comptes de la maison du Roi, étant donné que celle-ci est placée sous le contrôle discrétionnaire du monarque[9].

De même, Felipe VI a interdit aux membres de sa famille de travailler pour des entreprises, d'avoir des affaires dans le secteur privé ou de se consacrer à un emploi ou fonction autres que la représentation institutionnelle. Il a également commandé un code de conduite pour le personnel du palais de la Zarzuela, et a demandé un accord entre la Couronne et le Corps supérieur des avocats de l'État pour disposer d'une assistance juridique permanente qui « assure que toute son activité (du palais) soit ajustée à la loi »[9].

En août 2019, l'État acquiert pour le souverain une voiture blindée de marque Mercedes d'un montant de 550 000 euros[10].

Au cours d'une cérémonie au Palais royal le 30 novembre 2015, le roi a rendu hommage aux Juifs séfarades expulsés d'Espagne en 1492 par les Rois catholiques (décret de l'Alhambra), après l'entrée en vigueur d'une loi favorisant la naturalisation de leurs descendants.

Le roi d’Espagne a notamment déclaré devant de nombreux représentants des Juifs séfarades venus de différents pays : « Chers séfarades, merci pour votre fidélité », « Merci d'avoir conservé comme un précieux trésor votre langue et vos coutumes qui sont aussi les nôtres. Merci aussi d'avoir fait en sorte que l'amour l'emporte sur la rancœur et d'avoir transmis à vos enfants l'amour de cette patrie espagnole », « Comme vous nous avez manqué ! ».

En juin 2015, les députés ont adopté à l'unanimité une loi permettant aux descendants des Juifs séfarades d'obtenir facilement la nationalité espagnole, pour réparer ce qui est maintenant considéré comme « une erreur historique ».

En octobre 2015, le Conseil des ministres a octroyé la nationalité espagnole à 4 302 descendants de Juifs séfarades[11].

Le 3 octobre 2017, à la suite du référendum sur l'indépendance de la Catalogne, le roi prononce un discours réaffirmant l'unité de la nation espagnole[12]. Il enjoint « aux pouvoirs légitimes de l'État d'assurer l'ordre constitutionnel, le fonctionnement normal des institutions et la permanence de l'État de droit », reprochant notamment aux dirigeants catalans d'avoir détourné leurs obligations constitutionnelles au profit d'un projet politique.

Felipe VI annonce en mars 2020 renoncer à l'héritage de son père, Juan Carlos, « afin de préserver l'exemplarité de la Couronne ». Il retire également à ce dernier une dotation annuelle du Palais royal évaluée à plus de 194 000 euros. Selon des révélations faites par la presse, l'ancien monarque détiendrait notamment un compte au Panama, abritant 100 millions d'euros, et un autre au Liechtenstein de 10 millions d'euros, qui auraient été alimentés par des pots-de-vin durant ses années de règne[13].

Son père, le roi émérite, annonce le 3 août 2020 s'exiler d'Espagne, pour ne pas entacher l'image de la monarchie après les accusations de corruption qui pèsent sur lui et qu'une enquête de la cour suprême de justice ait été ouverte à son encontre[14].

Le 18 mars 2020, alors que le pays est confiné, un concert de casseroles a lieu à travers toute l’Espagne, au moment où le roi Felipe VI prononce une allocution télévisée au sujet de la pandémie de Covid-19. Cette protestation populaire a pour objectif de forcer le roi émérite Juan Carlos à faire don aux soins publics de santé des 100 millions d’euros qu’il aurait obtenus grâce à des pots-de-vin provenant d'Arabie saoudite, ce qui a été finalement exclu par la famille royale[15].

Le 9 février 2022, le roi est testé positif à la Covid-19 et se met à l’isolement, après avoir « ressenti de légers symptômes la nuit précédente ». Le palais déclare qu'il « continuera malgré tout son activité institutionnelle depuis sa résidence »[16]. Le souverain reprend ses activités officielles après la fin de sa période d’isolement douze jours plus tard.

Description de l'image Coat of Arms of Spanish Monarch.svg.

Formules de politesse
Indirecte Sa Majesté
Directe Sire
Alternative Votre Majesté

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  • 30 janvier 1968 - 22 janvier 1977 : Son Altesse Royale don Felipe de Borbón y Grecia, infant d'Espagne[N 2] ;
  • 22 janvier 1977 - 18 juin 2014 : Son Altesse Royale le prince des Asturies ;
  • depuis le 19 juin 2014 : Sa Majesté le roi.

Le 22 janvier 1977, en accord avec le décret royal et « avec la tradition espagnole sur les titres et dénominations correspondant à l'héritier de la Couronne »[17], il est titré par son père :

Le 22 janvier 1977, à 9 ans, recevant le titre de prince des Asturies, Felipe VI prononce son premier discours devant le Parlement[18]. À 13 ans, il prononce son premier discours officiel en public à Oviedo[19]. Le 30 janvier 1986, jour de ses 18 ans, il prête le serment constitutionnel, conformément à l'article 61, alinéa 2 de la Constitution[20].

Conformément à la Constitution espagnole, Felipe VI porte le titre de roi d'Espagne et peut utiliser « les autres titres qui reviennent à la Couronne » (deuxième alinéa de l'article 56 du titre II « De la Couronne »), sans pour autant les spécifier [21]. En outre, le décret royal 1368/1987, promulgué le 6 novembre 1987 en Conseil des ministres, confère au titulaire de la Couronne (le roi ou la reine d'Espagne) le prédicat de majesté et lui donne la possibilité d'utiliser les « autres titres qui correspondent à la Couronne »[22]. L'ensemble de ces titres, qui forment la titulature traditionnelle des souverains espagnols, contient une liste d'une vingtaine de royaumes faisant aujourd'hui partie d'États souverains, ce qui fait qu'il n'est utilisé ni par les agences de l'État espagnol ni par la diplomatie du royaume. La titulature espagnole complète a été officiellement utilisée avant l'instauration de la Constitution de 1837, sous le règne d'Isabelle II d'Espagne. Si l'actuel roi voulait utiliser ces « autres titres qui correspondent à la Couronne », sa titulature serait la suivante[21],[23] :

« Sa Majesté Catholique Felipe VI, roi d'Espagne, de Castille, de León, d'Aragon, des Deux-Siciles, de Navarre, de Grenade, de Valence, de Galice, de Majorque, de Minorque, de Séville, de Sardaigne, de Cordoue, de Corse, de Murcie, de Jaén, des Algarves, d'Algésiras, de Gibraltar, des îles Canaries, des Indes orientales et occidentales, de l'Inde et du continent océanien, de la terre ferme et des îles des mers océanes ; archiduc d'Autriche, duc de Bourgogne, de Brabant, d'Athènes et de Néopatras ; comte des Flandres, du Tyrol, du Roussillon et de Barcelone ; seigneur de Biscaye et de Molina ; marquis d’Oristan et de Gozianosetc. ; capitaine général et chef suprême des Forces armées royales ; souverain grand-maître de l'ordre de la Toison d'or et des ordres dépendants de l'État espagnol. »

Pour les légitimistes français, il est « premier prince du sang » en tant que petit-fils de Juan de Borbón, comte de Barcelone, fils cadet d'Alphonse XIII (ou « Alphonse Ier » pour les légitimistes) et cousin de Jacques-Henri de Bourbon (prétendant au trône de France sous le nom de « Henri VI »). Felipe occuperait la 5e place dans l'ordre de succession derrière son père Juan Carlos Ier et devant le duc de Séville, Francisco de Borbón.

La Couronne d'Espagne admet différents ordres en tant que tels, d'autres sont placés sous sa protection[24] :

Souverain grand-maître de l’ordre illustre et royal de la Toison d’or Chevalier (3 mai 1981) puis souverain grand maître de l'ordre illustre et royal de la Toison d'or (19 juin 2014).
Grand-maître de l’ordre royal et distingué de Charles III Collier (24 janvier 1986) puis grand maître de l'ordre royal et distingué de Charles III (19 juin 2014).
Grand-maître de l’ordre royal et militaire de Saint-Herménégilde Grand-croix (30 avril 1999) puis grand maître de l'ordre royal et militaire de Saint-Herménégilde (19 juin 2014).
Grand-maître de l’ordre royal des dames nobles de la reine Marie-Louise Grand maître de l'ordre royal des dames nobles de la Reine Marie-Louise (19 juin 2014).
Grand-maître de l’ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand Grand maître de l'ordre royal et militaire de Saint-Ferdinand (19 juin 2014).
Grand-maître de l’ordre royal d’Isabelle la Catholique Grand maître de l'ordre royal d'Isabelle la Catholique (19 juin 2014).
Collier de l'ordre du roi Abdelaziz (Arabie saoudite, 15 janvier 2007)
Grand-croix de l'ordre de Mai (Argentine, 9 février 2009).
Grand-croix d'or de l'ordre du Mérite (Autriche, 2 juin 1997).
Grand cordon de l'ordre de Léopold (Belgique, 19 septembre 1994).
Grand-croix (4 juin 2001) puis collier de l'ordre du Mérite (Chili, 29 octobre 2014).
Collier de l'ordre de Boyacá (Colombie, 2 mars 2015).
Chevalier de l'ordre de l'Éléphant (Danemark), 6 novembre 2023.
Grand-croix avec plaque d'or de l'ordre héraldique de Christophe Colomb (République dominicaine, 24 avril 1987).
Grand-croix de l'ordre national de San Lorenzo (Équateur, 9 juillet 2001).
Membre de 1re classe de l'ordre de la Croix de Terra Mariana (Estonie, 9 juillet 2007).
Grand-croix de l'ordre de la Légion d'honneur (France, 27 avril 2009).
Grand-croix de l'ordre du Rédempteur (Grèce, 25 septembre 2001).
Grand-croix de l'ordre du Mérite (Hongrie, 31 janvier 2005).
Chevalier grand-croix au grand cordon de l'ordre du Mérite de la République italienne‎ Chevalier grand-croix au grand cordon de l'ordre du Mérite de la République italienne‎ (25 octobre 2021)[25] ; chevalier grand-croix le 27 juin 1996.
Collier de l'ordre du Chrysanthème (Japon, 6 avril 2017).
JOR Order of the Renaissance GC Grand cordon de l'ordre suprême de la Renaissance (Jordanie, 20 octobre 1999).
Commandeur grand-croix de l'ordre des Trois Étoiles (Lettonie, 16 octobre 2004).
Grand cordon de l'ordre du Mérite (Liban, 19 octobre 2009).
Grand-croix de l'ordre d'Adolphe de Nassau (Luxembourg, 7 mai 2001).
Ribbon Wissam al Mohamadi Morocco Grand collier de l'ordre de la Souveraineté, classe exceptionnelle (Maroc, 14 juillet 2014).
MEX Order of the Aztec Eagle 1Class BAR Grand-croix de l'ordre de l'Aigle aztèque (Mexique, 25 janvier 1996).
Grand-croix de l'ordre de Saint-Olaf (Norvège, 25 avril 1995).
Bailli grand-croix d'honneur et de dévotion de l'ordre souverain de Malte (OSM, 1986).
Grand-croix de l'ordre de Vasco Núñez de Balboa (Panama, 19 octobre 1998).
Grand-croix de l'ordre d'Orange-Nassau (Pays-Bas, 8 octobre 1985).
Grand-croix de l'ordre du Soleil (Pérou, 5 juillet 2004).
Grand commandeur de l'ordre de Sikatuna (Philippines, 2 avril 1995).
Grand-croix de l'ordre de Lakandula (en) (Philippines, 3 décembre 2007).
Grand-croix de l'ordre du Mérite (Pologne, 26 septembre 2003).
Grand-croix de l'ordre d'Aviz (Portugal, 22 avril 1991).
Grand-croix de l'ordre du Christ (Portugal, 13 octobre 1988).
Grand officier (23 août 1996) puis grand-croix de l'ordre de la Tour et de l'Épée (Portugal, 25 septembre 2006).
Grand-croix de l'ordre de l'Étoile (Roumanie, 26 novembre 2007).
Grand-croix de l'ordre royal de Victoria (Royaume-Uni, 17 octobre 1988).
Chevalier étranger de l'ordre de la Jarretière (Royaume-Uni, 12 juillet 2017).
Grand-croix de l'ordre national José Matías Delgado (Salvador, 10 mars 1997).
Chevalier de l'ordre des Séraphins (Suède, 17 décembre 1991).

Plusieurs lieux et infrastructures ont été nommés d'après Felipe VI. C'est notamment le cas du musée des sciences Príncipe Felipe (Valence) et du pont Felipe-VI (Salamanque).

Louis XIV (ici représenté) est le grand-père de Philippe V d'Espagne, d'abord duc d'Anjou puis roi d'Espagne en 1700.

Felipe VI descend de la branche espagnole de la maison de Bourbon, ayant pour ascendant direct le roi Philippe V d'Espagne (1683-1748), né Philippe de France, fils de France, duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse, infante d'Espagne. C'est ainsi que les liens généalogiques de Felipe VI avec les rois de France sont nombreux :

Il a aussi pour ancêtres :

Ascendance de Felipe VI d'Espagne

  1. Son nom est traduit officiellement dans les langues régionales d'Espagne : Felipe VI en aragonais et en asturien, Felip VI en catalan, Filipe VI en basque et en galicien.
  2. Titre de courtoisie correspondant aux prétentions au trône d'Espagne de son grand-père paternel.
  1. « Felipe VI est officiellement le nouveau roi d'Espagne », Le Monde, 19 juin 2014.
  2. Laurence Debray, « Catalogne, les défenseurs de l'Espagne haussent le ton », Paris Match, semaine du 2 au 8 novembre 2017, pages 42-47.
  3. (es + en) Origine et buts de la fondation sur fpa.es. Consulté le 8 décembre 2014. [PDF].
  4. (en) Romà Cuyàs, Official Report of the Games of the XXV Olympiad Barcelona 1992, Volume V The Results, COOB'92 S.A., 1992 (lire en ligne [PDF]).
  5. (en) Felipe, Crown Prince de Borbón, sur Sports-reference.com, consulté le 30 janvier 2020.
  6. « Felipe ne montera pas sur le trône d'Espagne avant le 18 juin », Le Nouvel Observateur, 3 juin 2014.
  7. « Espagne : Les députés s'apprêtent à voter l'abdication du roi » L'Express, 11 juin 2014.
  8. (es) « Los colectivos gais celebran que los Reyes los reciban por primera vez », sur EL PAÍS, 24 juin 2014 (consulté le 18 février 2016).
  9. a et b (es) « El Rey encarga una auditoría externa y un código de conducta para La Zarzuela », sur EL PAÍS, 28 juillet 2014 (consulté le 18 février 2016).
  10. (es) « Hacienda compra el nuevo blindado de Casa Real: un Mercedes de lujo de 550.000 € », sur El Confidencial, 15 août 2019
  11. AFP, « Le roi d'Espagne rend hommage aux Juifs séfarades expulsés en 1492 », 30 novembre 2015, lire en ligne
  12. « Philippe VI a choisi de faire entendre les vérités de l’Espagne constitutionnelle », sur lemonde.fr, 4 octobre 2017 (consulté le 6 octobre 2017).
  13. « Le roi Felipe VI d’Espagne renie son père et ses millions cachés dans des paradis fiscaux », sur L'Opinion, 16 mars 2020
  14. « L'exil de l'ex-roi Juan Carlos, fuite ou expulsion ? », sur Le Point, 4 août 2020 (consulté le 4 août 2020)
  15. « « Corona Ciao » : confinés, les Espagnols protestent contre la monarchie », sur Les Échos, 20 mars 2020 (consulté le 22 juin 2021)
  16. « Espagne: le roi Felipe VI positif au Covid-19 avec "des symptômes légers" », sur LExpress.fr, 9 février 2022 (consulté le 10 août 2022).
  17. (en) Dictamen sobre el título Príncipe de Gerona, Juan Ferrando Badía.
  18. « Depuis minuit, Felipe VI est le nouveau roi d'Espagne », Le Parisien, 19 juin 2014.
  19. (es) Ediciones El País, « El heredero de la Corona pronunció el primer discurso de su vida en la entrega de los premios Príncipe de Asturias », El País,‎ 4 octobre 1981 (lire en ligne, consulté le 30 novembre 2016).
  20. (es) Ediciones El País, « El príncipe Felipe jura la Constitución al cumplir la mayoría de edad », EL PAÍS,‎ 31 janvier 1986 (lire en ligne, consulté le 30 novembre 2016).
  21. a et b Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 364
  22. (es) « Real Decreto 1368/1987, de 6 de noviembre, sobre régimen de títulos, tratamientos y honores de la Familia Real y de los Regentes », sur Agencia Estatal Boletín Oficial del Estado, 6 novembre 1987
  23. Gómez Sánchez 2008, p. 105
  24. Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 365.
  25. « Le onorificenze della Repubblica Italiana », sur quirinale.it (consulté le 7 janvier 2023)
  26. a et b « Base de données généalogique Roglo », sur roglo.eu.
  • Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », 2002 (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1).
  • (es) Yolanda Gómez Sánchez, La Monarquía parlamentaria : familia real y sucesión a la corona, Madrid, Hidalguía, coll. « Hidalgos de España », 2008, 308 p. (ISBN 978-84-89851-60-3, lire en ligne).

Felipe VI d’Espagne

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Juan Carlos Ier

Roi d’Espagne
(depuis 2014)

Actuel roi d’Espagne

Juan Carlos

Prince héritier du trône d’Espagne
(1975-2014)

Leonor

Alphonse (indirectement)

Prince des Asturies
(1977-2014)