Giuseppe Maria Crespi — Wikipédia
- ️Fri Mar 13 1665
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Giuseppe Maria Crespi dit Lo Spagnolo (« l'Espagnol » à cause du costume qu'il avait adopté), né le 14 mars 1665 à Bologne où il est mort le 16 juillet 1747, est un peintre et graveur italien.
Crespi est le fils de Girolamo Crespi et Isabella Cospi. Il a été surnommé « l’Espagnol » (Lo Spagnolo) pour son habitude de porter des habits serrés typiques de la mode espagnole de l'époque.
Élève de Domenico Maria Canuti, il se laisse d'abord imprégner par le naturalisme des Carrache, en particulier par Ludovico, diffusé par Carlo Cesare Malvasia dans la Bologne de l'époque[1].
Le pape Benoît XIV l’engagea comme peintre personnel, et lui donna le titre de comte palatin.
En 1708, il se présente au grand-prince Ferdinand de Toscane qui l'invite à séjourner à la villa Pratolino en 1709[1], où il réalisera La Foire de Poggio a Caiano, inspirée d'une œuvre de Jacques Callot[2].
Son second fils Luigi Crespi était également peintre.
Il mêla scènes comiques aux sujets habituellement traités avec sérieux.
Ses natures mortes animalières inspirèrent le peintre Arcangelo Resani (en) (1670-1742), lors de son passage à Bologne avant de s'établir à Forli[3].
Il est notamment connu pour la vingtaine de gravures qu'il exécuta pour illustrer le recueil de nouvelles de Giulio Cesare Croce et Adriano Banchieri, Bertoldo, Bertoldino e Cacasenno[4].
- Enée, la Sybille et Charon (1695-1697), huile sur toile, dessus de porte pour Eugène de Savoie, 130 × 127 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne[5]
- Le Centaure Chiron enseignant le tir à l'arc au jeune Achille (1695-1697), huile sur toile, 126 × 124 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne[6]
- Décorations du Palazzo Pepoli à Bologne, fresques de plafond, (1699-1700) : Les Saisons et le Triomphe d'Hercule et L'Olympe[7]
- La Puce (vers 1700), huile sur cuivre, 46 × 34 cm, Musée des Offices, Florence[8]
- Hécube aveuglant Polymestor (1700-1705), huile sur toile, 173 × 184 cm, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique Bruxelles[9]
- Le Massacre des Innocents (1706), huile sur toile, 133 × 189 cm, Musée des Offices, Florence[2]
- Amour et Psyché (1707-1709), huile sur toile, 130 × 215 cm, Musée des Offices, Florence[2]
- La Foire de Poggio a Caiano (1709), huile sur toile, 117 × 196 cm, Musée des Offices, Florence[2]
- Série Les Sept Sacrements, à la demande du cardinal Pietro Ottoboni (vers 1712), Gemaldegalerie Alte Meister, Dresde
- Confessione (1710), Staatliche Kunstsammlungen Gemaldegalerie Alte Meister, Dresde
- La Fille de cuisine (vers 1720), huile sur toile, 57 × 43 cm, Palais Pitti, Florence[2]
- La Chercheuse de puces, (1720-1730), huile sur toile, 55 × 41 cm, Musée du Louvre, Paris[12]
- Démocrite et Héraclite Musée des Augustins de Toulouse [13].
- L'Archange Michel purifie les cieux de la présence de Satan et ses démons (vers 1738), huile sur toile, 151 × 114 cm, Musée des beaux-arts de Budapest[14]
- Saint Jean Népomucène confesse la reine de Bohême, (v.1740), huile sur toile, 155 × 120 cm, Galerie Sabauda, Turin
- Portrait de Benoît XIV (1740), huile sur toile, 260 × 180 cm, Musées du Vatican, Rome[15]
- Dates non documentées
- Extase de sainte Margherite, Duomo de Cortone
- Josué arrête le soleil, Cappella Colleoni, Bergame
- Sainte Madeleine, musée des beaux-arts de Lyon, inv. no 1969-674
- L'Abreuvoir, Musée national des beaux-arts d'Alger
- Brutus embrasse la terre, Varsovie
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Démocrite et Héraclite (après 1730))
Musée des Augustins de Toulouse.
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Marcolfa persuade Cacasenno de monter à cheval, sanguine (avant 1747, Metropolitan Museum of Arts, New York).
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Menghina rentrant du jardin rencontre Cacasenno, sanguine (avant 1747, Metropolitan Museum of Arts, New York).
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Giuseppe Maria Crespi » (voir la liste des auteurs).
- ↑ a et b Daniele Benati, « Notices biographiques », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti : la peinture à Florence, Paris, Éditions Place des Victoires, 2000, 685 p., 31 cm (ISBN 978-2-80990-414-7, OCLC 1006710457, lire en ligne), p. 641.
- ↑ a b c d et e Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Éditions Place des Victoires, 2000, 685 p. (ISBN 978-2-84459-006-0, OCLC 75384467), p. 360-363.
- ↑ Silvia Meloni, « Biographies d’Arcangelo Resani », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, 2000, 685 p., 31 cm (ISBN 978-2-84459-006-0, OCLC 443207528), p. 663.
- ↑ « Créspi, Giuseppe Maria, detto lo Spagnolo », sur Encyclopédie Treccani.
- ↑ Enée, Sybille, Charon, Vienne
- ↑ Achille et Chiron, Vienne
- ↑ Palazzo Pepoli
- ↑ La Puce, Offices
- ↑ Hécube, Bruxelles
- ↑ Mariage, Dresde
- ↑ Cène, Dresde
- ↑ Puces, Louvre
- ↑ Notice no 05620000193, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- ↑ Archange Michel, Budapest
- ↑ Benoit XVI, Vatican
- « Giuseppe Maria Crespi », sur le Dictionnaire de la Peinture Larousse.
- European Drawings , J. Paul Getty Museum Catalogue of the Collections, t. 4 « Italian School », « Giuseppe Maria Crespi, called lo Spagnuolo », p. 45 sq. [1]
- Ressources relatives aux beaux-arts
:
- AGORHA
- Art Institute of Chicago
- Art UK
- Artists of the World Online
- Auckland Art Gallery
- Bénézit
- Bridgeman Art Library
- British Museum
- Collection de peintures de l'État de Bavière
- J. Paul Getty Museum
- Kunstindeks Danmark
- Musée d'art Nelson-Atkins
- Musée des beaux-arts du Canada
- Musée du Prado
- Musée Städel
- Musée Thyssen-Bornemisza
- National Gallery of Art
- Nationalmuseum
- RKDartists
- Union List of Artist Names
- Ressource relative à la recherche
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