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Grecs-orthodoxes libanais — Wikipédia

  • ️Wed Jul 09 2008

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Cartographie des confessions religieusesur au Liban. Les grecs-orthodoxes sont en jaune.
Cartographie des groupes religieux libanais.

Les grecs-orthodoxes libanais (arabe: المسيحية الأرثوذكسية الرومية في لبنان) forment une des communautés libanaises. Ils appartiennent à l'Église d'Antioche et constituent la deuxième communauté chrétienne après les maronites. Ils forment environ 8 % de la population libanaise[1],[2],[3]. Dans le pacte national, il est convenu que les postes de vice-président du parlement et de vice-premier ministre soient réservés aux grecs-orthodoxes[4].

Les grecs-orthodoxes libanais appartiennent à l'Église autocéphale d'Antioche de rite byzantin. Il s'agit de la deuxième Église du Liban en nombre de fidèles après les maronites.

Aujourd'hui les grecs-orthodoxes libanais sont de plus en plus urbains ; ils forment une grande partie des commerçants et des cadres de Beyrouth et d'autres villes. Beaucoup demeurent dans le gouvernorat de Nabatieh et le gouvernorat du Nord, près de Tripoli. Ils accèdent plus que la moyenne aux études supérieures. Ils constituent souvent un pont entre les autres chrétiens libanais et les pays arabes. Leur Église est étroitement liée aux autres Églises orthodoxes comme celle de Grèce, de Chypre, de Russie, de Bulgarie, de Serbie, d'Ukraine et de Roumanie. Elle est présente dans de nombreux pays arabes, mais moins présente que les maronites en occident.

Ils constituent environ 8 % de la population du Liban[2],[3], y compris ceux qui sont Palestiniens et qui ont reçu d'après la loi la nationalité libanaise.

Ils soutiennent différents partis politiques y compris des partis non-confessionnels comme le parti nationaliste social syrien, le parti communiste libanais et le mouvement de gauche démocratique et des mouvements comme le courant patriotique libre, le mouvement Marada, les Forces libanaises, et le Kataëb.

Les grecs-orthodoxes sont présents à Beyrouth, dans le Sud-Est du pays (gouvernorat de Nabatieh/gouvernorat de la Bekaa) dans le nord, près de Tripoli, Koura, ainsi qu'à Akkar, Batroun, Metn, Aley, Zahlé, Minieh-Denieh, Hasbaya, Baabda, Marjeyoun, Tripoli, Rachaya, Byblos et Zghorta.

Abou Mizan, Chrine, Achrafieh, Amioun, Kousba, Anfeh, Deddeh, Kfaraakka, Aaba, Afsdik, Bdebba, Beitroumine, Bishmizzine, Btourram, Bkeftine, Bsarma, Btaaboura, Charbila, Darchmezzine, Fih, Kaftoun, Kelhat, Kfarhata, Kfarhazir, Kfarsaroun, Ras Maska, Miniara, Cheikh Mohammad, Zawarib, Hamat, Douma, Dhour El Choueir, Bteghrine, Mansourieh, Broummana, Kafarakab, Bhamdoun, Souk El Gharb, Marjayoun, Deir Mimas, Rachaya Al Foukhar, Aita al-Foukhar, Jeddayel, etc.

Ras Beyrouth, Tripoli, El Mina, Chekka, Bourj Hammoud, Zahleh, Halba, Batroun, Bikfaya, Baskinta, Antélias, Ras el Matn, Aley, Bechamoun, Machghara, Hasbaya, Kfeir, Niha Bekaa, Riit, etc...

Achrafieh fut autrefois administrée par sept familles éminentes grecques-orthodoxes qui firent partie pendant des siècles de la haute société beyrouthine : les Trad, Geday, Fernainé, Araman, Bustros, Sursock, Fayyad, Tuéni, Wardini et Haddad.

  • Détail de la cathédrale Saint-Georges de Beyrouth.

    Détail de la cathédrale Saint-Georges de Beyrouth.

  • La cathédrale Saint-Georges des Grecs-Orthodoxes.

    La cathédrale Saint-Georges des Grecs-Orthodoxes.

  1. « Minority Rights Group International – working to secure the rights of minorities and indigenous peoples »
  2. a et b Lebanon – International Religious Freedom Report 2010 U.S. Department of State. Retrieved on 14 February 2010.
  3. a et b Lebanon – July–December, 2010 International Religious Freedom Report U.S. Department of State. Retrieved on 1 June 2012.
  4. Imad Harb, « Lebanon's Confessionalism: Problems and Prospects » [archive du 9 juillet 2008], sur USIPeace Briefing, United States Institute of Peace, mars 2006 (consulté le 20 janvier 2009)