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Hugues le Brun — Wikipédia

  • ️Wed Jan 01 1169

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Hugues le Brun[1] (av. 1124-1169), est un noble poitevin de la maison de Lusignan.

Il a souvent échappé aux généalogistes qui l'ont confondu avec son fils aîné Hugues IX le Brun, comte de la Marche[2] et parfois également avec son père[3]. Il est également nommé Hugues de Lusignan dans une unique source datée entre 1160 et 1163[2]

Hugues le Brun est le fils aîné d'Hugues VIII (v. 1097-ap. 1171), seigneur de Lusignan (1151-ap. 1171) et de Bourgogne de Rancon (av. 1112-ap. 1169), dame de Vouvant[4].

Hugues le Brun est le frère aîné de Geoffroy Ier de Lusignan (av. 1150-1216), seigneur de Vouvant, d'Aimery (1152-1205) et de Guy de Lusignan (av. 1153-1194). Ses frères s'illustrent en Terre Sainte et apportent un immense prestige à l'ensemble de la famille en raison des hauts faits d'armes de Geoffroy et par l'accession aux titres royaux de Jérusalem et de Chypre de Guy et d'Aimery[5].

Entre 1152 et 1162, Hugues le Brun apparaît dans un acte avec ses parents et ses frères Robert, Geoffroy et Pierre[6].

Royaume de France : expansion de l'empire Plantagenêt de 1144 à 1166.

Associé à la gestion des possessions familiales poitevines, il signe plusieurs actes notamment pendant l'absence de son père parti en Orient en 1163[2],[7],[8]. Hugues le Brun est cité comme seigneur de Lusignan dans l'un d'eux[3].

En 1168, une révolte est déclenchée en Aquitaine par Audebert IV, comte de la Marche, Guillaume VI Taillefer, comte d'Angoulême, Robert et Hugues de Sillé contre le pouvoir Plantagenêt, à laquelle prend part son frère cadet Aimery de Lusignan[9]. La réponse du roi d'Angleterre est foudroyante mais ne cible que les possessions des Lusignan, ne pouvant mater l'ensemble des conjurés. Henri II traverse la Manche, la Normandie, l'Anjou et le nord du Poitou, prend et détruit le château de Lusignan[10].

Afin d'apaiser la noblesse poitevine, Henri II place à la tête de l’Aquitaine son épouse, la duchesse-reine Aliénor. Pour assurer la sécurité de la reine et la continuité de sa propre autorité, il assigne auprès d'Aliénor l'un de ses proches, Patrick, comte de Salisbury[11].

Profitant du départ du roi et de son armée pour la Normandie, les frères Lusignan réinvestissent leur forteresse et la rebâtissent. Cependant, la présence du comte de Salisbury est jugée provocatrice par les membres de la famille. Lors d'un déplacement de la reine aux alentours de Poitiers, Geoffroy de Lusignan et plusieurs de ses frères organisent une embuscade où Patrice de Salisbury est tué par Guy et où le jeune Guillaume le Maréchal est fait prisonnier[12],[13],[14]. Cet épisode amène Pierre, Guy et Aimery à être bannis des terres d'Aquitaine, à prendre la croix et à s'exiler en Terre Sainte[15],[16],[17]. Les trois frères rejoignent leur père, Hugues VIII, dans le comté de Tripoli[18].

Le conflit entre Henri II d'Angleterre dure encore plusieurs mois. Ses oncles, Rorgon, seigneur d'Angles-sur-l'Anglin, Galeran, et son frère Robert disparaissent de la documentation[19].

Hugues le Bun décède, avant son père, en avril 1169 et est enterré à Lusignan[20],[21]. On ne connait pas les causes de son décès et si elle est liée au conflit qui oppose sa famille au pouvoir Plantagenêt. Hugues le Brun laisse trois enfants encore mineurs[22].

Hugues le Brun épouse Aurengarde (av. 1124-v. 1174) dite Ala, probable fille de Raoul, seigneur d'Exoudun, et héritière de ce dernier, faisant ainsi passer les seigneuries d'Exoudun, de la Mothe Saint-Héray et peut-être de Château-Larcher dans les possessions de la maison de Lusignan[23].

De cette union naissent :

Veuve, Aurengarde d'Exoudun se remarie avec le seigneur de Surgères, Guillaume III Maingot (av. 1156-ap. 1174), veuf de sa première épouse Berthe de Rancon[24], et a de son second époux[25],[26],[27] :

Un sceau d'Hugues le Brun semble avoir existé mais aucune empreinte ou dessin n'ont été conservés[8].

  1. Surnom dans les chartes.
  2. a b et c Cartulaire et chartes de l'abbaye de l'Absie (éd. Bélisaire Ledain), t. XXV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, 1895 (lire en ligne), p. 130 :

    « Hugo de Lesignan filius Burgundiæ »

    1160-1163 : Hugues [le Brun] de Lusignan, avec l'accord de son père Hugues [VIII] de Lusignan, donne à l'abbaye de l'Absie toute sa part de l'étang et des moulins de Roschereo.

  3. a et b Cartulaire de l'abbaye de Notre-Dame de la Merci-Dieu : autrement dite de Bécheron, au diocèse de Poitiers (éd. Étienne Clouzot), t. XXXIV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société française d'imprimerie et de librairie, 1905 (lire en ligne), LXXII : Hugonis Bruni domini de Lezinen de quiptatione pedagii per terram suam, p. 66 :

    « Hugo Brunus, dominus Lizinniaci »

    1163-1169 : Hugues [le Brun], seigneur de Lusignan exempte de péages l'abbaye de la Merci-Dieu dans toute l'étendue de sa terre. Son frère Geoffroy et ses oncles Simon le Brun, Rorgon et Galeran souscrivent.

  4. Cartulaire et chartes de l'abbaye de l'Absie (éd. Bélisaire Ledain), t. XXV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, 1895 (lire en ligne), no 151, p. 29.

    1146-1154 : Bourgogne de Lusignan, femme d'Hugues [VIII] de Lusignan donne aux frères de l'abbaye de l'Absie la taille d'une borderie de terre près de la Barre Morian, une autre taille de deux séterées qu'avaient données Garote et Bouchard de Vouvant et une taille du fief de Giraud Ramnulf avec le consentement de son mari et de son père Geoffroy de Rancon.

    Bélisaire Ledain avait établi un intervalle de datation entre 1146 et 1164 mais la présence de Geoffroy de Rancon qui disparaît de la documentation à partir de 1154 amène à le diminuer.

  5. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, 2018 (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 15 (« L'insertion des Lusignan dans le réseau aristocratique de l'Orient latin (années 1170-1180) »), p. 174.
  6. Chartes de l’abbaye de Nouaillé de 678 à 1200 (éd. Pierre de Monsabert), t. XLIX : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société des Archives historiques du Poitou, 1936 (lire en ligne), no 214, p. 332-334.

    1152-1162 : Hugues de Lusignan renonce en présence de son épouse Bourgogne et de ses fils Hugues, Robert, Geoffroy et Pierre à tout ce dont il s'est emparé injustement dans la terre de Jouarenne et la restitue à l'abbaye de Nouaillé.

  7. Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Dalon (éd. Louis Grillon et Maïté Etchechoury), Périgueux, Archives départementales de la Dordogne (no 3), 2004, no 734, p. 178.

    v. 1163 : Hugues le Brun exempte l'abbé Ameil de Dalon de la coutume pesant sur les transports fluviaux à la hauteur de Soubise.

  8. a b et c Recueil des documents de l'abbaye de Fontaine-le-comte (XIIe – XIIIe siècles) (éd. Georges Pon), t. LXI : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société des archives historiques du Poitou, 1982 (présentation en ligne), no 19, p. 27-29.

    1166, 12 novembre, Lusignan : Hugues le Brun [de Lusignan] après avoir rappelé et confirmé de l'autorité de son sceau les donations faites à l'abbaye de Fontaine-le-Comte par son grand-père, Hugues [VII] le Brun, c'est-à-dire le droit de pacage aux troupeaux de gros et petit bétail de l'abbaye dans toute la forêt de Gâtine et le bois de Mezeaux et l'abandon des coutumes qu'il levait sur la terre de Léjat qui avait été donnée à l'abbaye de Fontaine-le-Comte, exempte cette abbaye, à la demande de l'abbé Adhémar, de tout péage et de toute coutume dans les terres qui dépendent de lui et retire sa plainte contre les défrichements que les religieux avaient entrepris dans les bois. Son épouse Aurengarde, son fils Hugues [IX], sa fille Ainor et son frère Geoffroy [de Vouvant].

  9. Robert de Torigni (éd. Richard Howlett), Chronique, vol. IV : Chronicles of the reigns of Stephen, Henry II and Richard I, Londres, 1889 (lire en ligne), p. 235 :

    « Pictavi et Aquitani ex majori parte, id est comes de Marcha, comes Engolismensium, Haimericus de Lizennioio, Robertus et Hugo frater ejus de Silleio, et alii multi, voluerunt rebellare contra regem ; et incendiis et rapinis pauperum incumbentes, circumquaque grassabantur. »

    .

  10. Robert de Torigni (éd. Richard Howlett), Chronique, vol. IV : Chronicles of the reigns of Stephen, Henry II and Richard I, Londres, 1889 (lire en ligne), p. 235-236 :

    « Quod Rex audiens, impiger advolat, et eorum insaniæ obsistens, Lizennoium castrum munitissimum cepit, captum munivit, et villas eorum et municipia destruxit. »

  11. Robert de Torigni (éd. Richard Howlett), Chronique, vol. IV : Chronicles of the reigns of Stephen, Henry II and Richard I, Londres, 1889 (lire en ligne), p. 236 :

    « Munitis castellis suis et militibus et victui necessariis, relicta ibi regina cum Comite Patricio Salesberiensi »

  12. Roger de Hoveden (éd. William Stubbs), Gesta regis Henrici secundi Benedicti abbatis : the chronicle of the reigns of Henry II and Richard I, A.D. 1169-1192, vol. I, Londres, Longmans, Green, Reader, Dyer, 1867 (lire en ligne), p. 343 :

    « Gwido de Lezinan, frater Gaufridi de Lezinan, qui Patricium comitem Salesbiriensem, tempore hostilitatis quæ erat inter regem Angliæ et suos in Pictavia, occiderat. »

  13. Alfred Richard, Histoire des comtes de Poitou : 778-1204, t. 2 : 1126-1204, Paris, Alphonse Picard et fils, 1903, 145-146. (lire en ligne)
  14. Mathieu Cosson, Richard Coeur de Lion : Comte de Poitou, duc d'Aquitaine (1157-1199), La Roche-sur-Yon, CVRH, 2017, p. 25.
  15. Roger de Hoveden (éd. William Stubbs), Chronica magistri Rogeri de Houedene, vol. I, Londres, Longmans, Green, Reader, Dyer, 1868 (lire en ligne), p. 273-274 :

    « Eodem anno Gwido de Leszinnam interfecit Patricium comitem Saresbiriensem, redeuntem in peregrinatione a sancto Jacobo. Unde Henricus rex Angliæ plurimum iratus expulit eum de Pictavia. Qui, accepta cruce, peregre profectus est Jerosolimam »

  16. Guillaume de Newburgh (éd. Richard Howlett), Historia rerum anglicarum, vol. I : Chronicles of the reigns of Stephen, Henri II and Richard I, Londres, Longman, 1884 (lire en ligne), XVI : De Guidone Rege Ierosolymorum, p. 255 :

    « contraxerat nuptias cum homine peregrino Guidone scilicet quodam Pictavensi, qui a facie regis Anglorum Henrici secundi de Aquitania fugaverat, et regi Ierosolymorum egregie militabat »

  17. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, 2018 (lire en ligne [PDF]), p. 75-76.
  18. Clément de Vasselot de Régné, « Geoffroy de Lusignan et ses frères, héros des croisades ? », sur guillaumedesonnac.com, 2016.
  19. Rorgon et Galeran de Lusignan disparaissent de la documentation en 1169 et Robert après 1162.
  20. Cartulaire et chartes de l'abbaye de l'Absie (Bélisaire Ledain), t. XXV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, 1895 (lire en ligne), III, p. 132-133.

    1169, 15 avril, Vouvant : Geoffroy [Ier] de Lusignan [seigneur de Vouvant], le premier jour après l'enterrement son frère Hugues [le Brun], à Lusignan, en présence de leur mère Bourgogne de Rancon et son oncle Simon de Lezay, donne à l'abbaye de l'Absie une rente de vingt sous en échange de la célébration d'une messe annuelle pour l'anniversaire de la mort de son frère.

  21. Clément de Vasselot de Régné, « La proximité du religieux : enjeux de la représentation familiale au Moyen Âge : l'exemple des Lusignan », Rencontres doctorales de l'Institut du Pluralisme Religieux et de l'Athéisme, Religion en jeu : représentations et manipulations du religieux, 13 et 14 décembre 2016,‎ 13 et 14 décembre 2016, p. 2. (lire en ligne) :

    « Le seul enterrement attesté à Notre-Dame-de-Lusignan est celui d'Hugues le Brun. »

  22. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, 2018 (lire en ligne [PDF]), p. 76-77.
  23. Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 1 (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, 2018 (lire en ligne [PDF]), p. 35 :

    « La politique des Lusignan consistant à accroître leur patrimoine, en particulier leur territoire, on ne s'étonne pas qu'Hugues le Brun ait épousé l'héritière de Château-Larcher et d'Exoudun. Ainsi, le fils aîné, Hugues, reçoit Château-Larcher, et le cadet, Raoul, Exoudun. Peu de choses sont connues sur les seigneurs d'Exoudun, ce qui rend difficile la vérification de cette hypothèse. »

  24. Sœur cadette de Bourgogne de Rancon (av. 1112-ap. 1169).
  25. Cartulaire et chartes de l'abbaye de l'Absie (éd. Bélisaire Ledain), t. XXV : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Oudin, 1895 (lire en ligne), p. 102.

    Guillaume Maingot fait une donation à l'Absie pour l'âme de sa femme Berthe récemment défunte, en présence de Geraud, abbé de Fontdouce (En 1174 Geraud est remplacé par Arnaud).

  26. Jacques Duguet, « Notes sur quelques vicomtes de Châtellerault », Bulletin de la Société des antiquaires de l'ouest et des Musées de Poitiers, 4e série, vol. XVI,‎ 1981, p. 268. (lire en ligne)
  27. a et b Jacques Duguet, « Surgères et ses seigneurs du Xe siècle au XIVe siècle », dans Surgères, 1993 (lire en ligne), § Tradition de nom et promotion sociale.
  28. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, 2018 (lire en ligne [PDF]), p. 674 :

    « La mère d'Hugues IX et de Raoul Ier, Aurengarde d'Exoudun s'est en fait remariée avec le seigneur de Surgères, Guillaume III Maingot. Hugues de Surgères est donc le frère utérin d'Hugues IX de Lusignan et de Raoul Ier d'Exoudun. »

  29. Jacques Duguet, « Notes sur quelques vicomtes de Châtellerault », Bulletin de la Société des antiquaires de l'ouest et des Musées de Poitiers, 4e série, vol. XVI « La tutelle de Clémence, fille de Hugues III »,‎ 1981, p. 266-270. (lire en ligne).
  30. Anaïs Lancelot, Les vicomtes de Châtellerault : une puissance discrète (XIIe – XIIIe siècles), vol. 1 (Mémoire de Master 2 sous la direction de Martin Aurell), Poitiers, Université de Poitiers, 2018 (lire en ligne [PDF]), p. 35-36.
  31. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, 2018 (lire en ligne [PDF]), p. 185 :

    « Le roi confie la garde de la vicomté au demi-frère d'Hugues IX et Raoul, Hugues de Surgères qui devient vicomte de Châtellerault jusqu'à sa mort en 1212. »

  32. Chroniques de Saint-Martial de Limoges : publiées d'après les manuscrits originaux pour la Société de l'Histoire de France (éd. Henri Duplès-Agier), Paris, Jules Renouard, 1874 (lire en ligne), p. 85 :

    « Apud Acram obiit Hugo de Surgeiras, vicecomes de Chastel airau. »

  33. Jacques Duguet, « Notes sur quelques vicomtes de Châtellerault », Bulletin de la Société des antiquaires de l'ouest et des Musées de Poitiers, 4e série, vol. XVI « La tutelle de Clémence, fille de Hugues III »,‎ 1981, p. 267. (lire en ligne).

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Hugues VIII de Lusignan

seigneur de Lusignan
avec Hugues VIII de Lusignan
v. 1160/63-1169

Hugues VIII de Lusignan

châtellenies de Frontenay, de Couhé
de Chizé, de Benet
v. 1160/63-1169

Bourgogne de Rancon

châtellenie de Civray
v. 1160/63-1169

Bourgogne de Rancon