Isser (Boumerdès) — Wikipédia
- ️Thu Jul 05 1962
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Isser | |
![]() Gare d'Isser | |
Noms | |
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Nom arabe | يسر |
Nom amazigh | ⵉⵙⴻⵔ |
Administration | |
Pays | ![]() |
Région | Kabylie |
Wilaya | Boumerdès |
Daïra | Isser |
Président de l'APC Mandat |
M.Sarni 2022-2027 |
Code ONS | 3510 |
Démographie | |
Population | 32 580 hab. (2008[1]) |
Densité | 486 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 36° 43′ 24″ nord, 3° 40′ 05″ est |
Altitude | 66 m |
Superficie | 67,03 km2 |
Localisation | |
![]() Localisation de la commune dans la wilaya de Boumerdès | |
Géolocalisation sur la carte : Algérie Géolocalisation sur la carte : Algérie Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord) | |
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Isser (en berbère : Igzar (nom berbère qui signifie le ravin), en tifinagh : ⵉⵙⴻⵔ, en arabe : يسر, Isserville[2] pendant la colonisation française), est une commune de la wilaya de Boumerdès dans la daïra d'Isser en Algérie. Elle est située au sud-est de Boumerdès et à 37 km de Tizi Ouzou.
La commune d'Isser est chef-lieu de la daira d'Isser.
Sur le plan spatial, la commune d’Isser est constituée de :
- Une agglomération chef-lieu ;
- L’agglomération secondaire « Ouannougha » située au sud-est de l’agglomération chef-lieu.
- L’agglomération secondaire « VSA Zouak Amar » située au sud de l’agglomération chef-lieu.
- Une zone éparse constituée de villages et de hameaux répartis à travers l’ensemble du territoire communal qui sont au nombre de 13, soit : Baghlia, Teurfa, Ghomrassa, Bouider, Hassak Arabi, Chellout, Tamlakamt, El Abid, Tihachdine, les fermes de l’Oued Djemaa, El Hamri et Bouchakour.
La commune mixte ou indigène de l’Isser, à laquelle se rattachaient les villages de Haussonvillier, Kouanin, Bois-Sacré, le hameau du Cap Djinet et les douars de Bou-Berak, Ain-Mouder, Ouled-Smir, Raicha Rouafa était du ressort de la Sous-Préfecture de Tizi-Ouzou.
D’une superficie de 45,991 hectares, elle totalisait en 1900 une population européenne de 578 habitants et 32 388 Algériens[3].
Année du recensement | Algériens | Européens | Population totale | |
---|---|---|---|---|
1er | 1900 | 32 388 | 578 | 32 966 |
Le nom de la commune est issu du mot berbère iɣzer (« ighzer ») signifiant torrent, ruisseau, ravin[4].
Sous la colonisation elle portait le nom d'Isserville.
La commune est créée en 1880.
Liste des maires d'Isser avant l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962 :
Prénoms et noms | Début du mandat | Fin du mandat | ||
---|---|---|---|---|
1er | Émile Pélissié[5] | 10 décembre 1919 | ||
2e | Émile Pélissié[6] | 8 mai 1925 | 6 mais 1935 | |
3e | Louis Mermier | 6 mai 1935 | 11 février 1961 |
La population communale d’Isser est passée de 22 387 habitants en 1987 à 27 920 habitants en 1998, soit un taux d’accroissement annuel moyen de l’ordre de 2,02 %.
![](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/59/Isser.jpg/220px-Isser.jpg)
![](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e6/Isser2.jpg/220px-Isser2.jpg)
La ville d'Isser est un important axe de liaison entre la capitale et la région de la haute-Kabylie, étant donné que l'ancienne route de la Kabylie passe par la ville, ainsi que la ligne de Thénia à Oued Aïssi.
- ↑ « Wilaya de Boumerdès : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
- ↑ « Liste des anciens noms français de communes d'Algérie », sur hierlalgerie.com via Wikiwix (consulté le 29 juin 2023).
- ↑ iflisen, « LES ISSERS : Une plaine tardivement livrée à la colonisation », sur blog.com, La confédération des Iflisen Umellil, 15 février 2010 (consulté le 17 août 2020).
- ↑ Foudil Cheriguen, Toponymie algérienne des lieux habités (les noms composés), Alger, Épigraphe, 1993, p. 74.
- ↑ Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, 2010, 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 111.
- ↑ Jean de Crescenzo, Chroniques tizi-ouziennes et regionales, 1914-1928, 2010, 482 p. (ISBN 978-2-9525841-1-1, lire en ligne), p. 314.