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Italiques (émission de télévision) — Wikipédia

  • ️Mon Nov 01 1971

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Italiques
Genre Magazine
Réalisation Pierre Desfons ; Jean-Louis Fournier ; André Fey ; Roger Kahane ; Pierre Boursaus ; Claude Deflandre ; Claude Otzenberger ; Gérard Poitou-Weber ; Pierre Viallet ; Jacques Baratier ; Michel Random ; Fabienne Strouve ; Claude Robrini ; André Veyret ; Roger Boussinot ; Claude Ventura
Présentation Marc Gilbert
Pays Drapeau de la France France
Langue français
Production
Production Marc Gilbert
Diffusion
Diffusion Deuxième chaîne de l'ORTF
Date de première diffusion 1er novembre 1971
Date de dernière diffusion 13 décembre 1974
Public conseillé tout public
Chronologie
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Italiques[1] était une émission de télévision politique et culturelle française produite et présentée par Marc Gilbert de 1971 à 1974.

En 1971, Pierre Sabbagh confie à Marc Gilbert l'émission Italiques, à l'ORTF et introduit le « talk-show[2] à l’américaine »[3], « une émission de télévision centrée sur les livres pour les lecteurs et réalisée avec leur aide » dont les chroniqueurs sont Jean-Jacques Brochier, Max-Pol Fouchet, Georges Walter, Jacques Legris, Jean Ferniot, Marc Ullmann, Catherine Laporte, journaliste à ELLE, sa sœur Ariane Randal et Jeanne Lara.

En 1972, trente minutes du documentaire de Leni Riefenstahl, Le Triomphe de la volonté, sont diffusées pour la première fois en France à la télévision, dans l'émission qui signe sa plus forte audience, avec un million de spectateurs[4].

Après l'arrivée d'Arthur Conte, le générique est modifié, le 19 janvier 1973. C'est Ennio Morricone qui réalise la musique en reprenant le thème Lontano, qu'il a composé pour la bande originale du film À l'aube du cinquième jour (Dio è con noi ou Gott mit uns) de Giuliano Montaldo[5]. Jean-Michel Folon — qui illustre régulièrement les articles du New York Times — se charge de créer un dessin animé où des personnages bleus s'envolent avec les livres. Quelques semaines plus tard, Jean-Edern Hallier est décommandé à la suite d'un « incident » qui nécessite que l'émission se déroule sous la protection de la police[6].

En mai 1973, Nicolas Brimo fait un portrait au vitriol des émissions littéraires françaises Italiques et Ouvrez les guillemets[7]. Au mois d'octobre, Jean d'Ormesson qui rejoint l'Académie française, apparait dans Italiques[8]. En 1975, Jacqueline Baudrier et Bernard Pivot contrent Italiques avec succès et l'émission est remplacée par Apostrophes[9],[10],[11],[12],[13]. Cette situation est vivement critiquée par Alain Decaux en juin 1975[14].

  • « Il sera question d'histoire », la phrase de présentation de La Grande Explication, est l'introduction d'une émission d'Italiques, par Marc Gilbert.
  • Thinkerview s'inspire directement des méthodes journalistiques d'Italiques[17].
  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
  1. Stylisé, sans majuscule, italiques dans le générique de fin. « Générique de fin » [vidéo], sur ina.fr.
  2. Comment fabrique-t-on un talk-show ?, C8
  3. Les années 1970 en France au prisme de la médiation littéraire au petit écran de Frédéric Delarue, sur le site du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines.
  4. Écouter, voir ITALIQUES ET LE TRIOMPHE DE LA VOLONTÉ, Le Monde
  5. Indicatif : image et son Italiques, enregistrement du 19 juillet 1974.
  6. Incident à " Italiques " à propos de " la Cause des peuples ", Le Monde
  7. Ourouk.fr
  8. SPÉCIAL ITALIE - STUPÉFIANT !, 26/10/2016, France 2
  9. Revue Medias.com
  10. Jean-Marie Durand, « Télé : pourquoi les émissions littéraires, c'était mieux avant », sur Rue89, nouvelobs.com, 21 octobre 2009
  11. La Libre Belgique octobre 2009
  12. CLEMI.org
  13. Bernard Pivot parle de l'opération menée pour contrer Italiques
  14. Ourouk.fr
  15. VU ITALIENNES ITALIQUES, Le Monde
  16. la télévision SPÉCIAL ITALIQUES, Le Monde
  17. « Médias », article de Mathieu Dejean, Les Inrockuptibles, 12 décembre 2018.