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Jean-Baptiste Saint-Martin — Wikipédia

  • ️Fri Jun 01 1906

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Jean-Baptiste Saint-Martin
Illustration.
Fonctions
Député français
1er juin 190631 mai 1910
(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 20 mai 1906
Circonscription Vaucluse
Législature IXe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Paul Vialis
Successeur Louis Guichard
12 novembre 188914 octobre 1893
(3 ans, 11 mois et 2 jours)
Élection 22 septembre 1889
Circonscription Seine
Législature Ve (Troisième République)
Groupe politique Gauche radicale
Prédécesseur Circonscription créée
5 mai 187811 novembre 1889
(11 ans, 6 mois et 6 jours)
Élection 5 mai 1878
Réélection 21 août 1881
18 octobre 1885
Circonscription Vaucluse
Législature IIe, IIIe et IVe (Troisième République)
Groupe politique Extrême gauche (1878-1885)
Gauche radicale (1885-1889)
Prédécesseur Jean Du Demaine
11 février 187725 juin 1877
(4 mois et 14 jours)
Élection 11 février 1877
Circonscription Vaucluse
Législature Ire (Troisième République)
Groupe politique Extrême gauche
Prédécesseur Jean Du Demaine
Successeur Jean Du Demaine
Biographie
Date de naissance 5 mai 1840
Lieu de naissance Pertuis (Vaucluse)
Date de décès 30 décembre 1926 (à 86 ans)
Lieu de décès Avignon (Vaucluse)
Nationalité Drapeau de la France France française
Parti politique RRRS
Profession Avocat à Apt et Avignon
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Jean-Baptiste Saint-Martin né le 5 mai 1840 à Pertuis et décédé le 30 décembre 1926 à Avignon (Vaucluse), homme politique français, radical socialiste puis boulangiste.

Jean-Baptiste Saint-Martin comptait parmi les militants républicains du département du Vaucluse à la fin du Second Empire. Ainsi, il était dans le conseil d'administration du journal Le Démocrate du Vaucluse, créé en 1868, et a fondé « la bibliothèque populaire de Pertuis », qui avait pour but de développer l'instruction populaire et républicaine[1].

Après des études de droit, il exerça comme avocat, à Apt et Avignon. Élu conseiller général pour le canton de Pertuis, il devient vice-président du conseil général de Vaucluse. Il fut député de Vaucluse et de la Seine (1877-1893) et (1906-1910). Élu en février 1877, opposé au gouvernement de Broglie, il fut en mai l'un des signataires du manifeste des 363. Il s'est compromis dans le scandale de Panama[2] en 1892. Saint-Martin était également directeur de l'École des Beaux-Arts d'Avignon[3].

  1. Christophe Portalez, Alfred Naquet et ses amis politiques : patronage, influence et scandale en République (1870‐1898) (thèse de doctorat en histoire, Avignon Université, Sous la direction de Frédéric Monier, Soutenue le 29-05-2015), 706 p., p. 27
  2. J.-Y. Mollier, Le Scandale de Panama, Paris, Fayard, 1991, 576 p. (ISBN 2213026742), p. 364 et suiv.
  3. Carrière politique