Jean-Edern Hallier — Wikipédia
- ️Sun Mar 01 1936
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Naissance | |
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Nom de naissance | |
Nationalité | |
Activités | Journaliste, animateur de télévision, polémiste, essayiste, romancier, critique littéraire |
Père | |
Fratrie | Laurent Hallier (d) |
Conjoint | Bernadette Szapiro (d) |
Enfant | Béatrice Szapiro (d) |
A travaillé pour | |
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Genre artistique | |
Distinction | Prix Breizh (1977) |
Archives conservées par |
Jean-Edern Hallier, né le 1er mars 1936 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 12 janvier 1997 à Deauville[2], est un écrivain, polémiste, pamphlétaire, journaliste, critique littéraire et animateur de télévision français. Il est le créateur du prix anti-Goncourt et du journal L'Idiot international.
Jean-Edern Hallier est le fils d'André Hallier (1892-1988), saint-cyrien de la promotion de Montmirail (1912-1914), général de l'Armée française, héros de la Première Guerre mondiale, puis attaché militaire en Hongrie, lui-même fils de militaire et propriétaire d’un manoir familial[3] à Edern, dans le Finistère.
Protestante d’origine alsacienne et juive selon Jean-Edern Hallier[4],[5], sa mère, Marguerite Leleu (1903-1984), est la fille de l'industriel Auguste Leleu (1868-1940), domicilié dans un hôtel particulier à Saint-Germain-en-Laye. L'arrière-grand-père paternel, Adolphe Hallier, servit Pedro II, l'empereur du Brésil, comme directeur de son arsenal puis directeur de la Monnaie.
André Hallier et Marguerite Leleu ont eu deux enfants, Jean-Edern et Laurent (né en 1937). Durant le premier accouchement de cette dernière, les médecins ont recours aux forceps et l’enfant naît éborgné. Jean-Edern Hallier portera un œil de verre, mais bâtira une légende autour de son infirmité, écrivant qu'il avait été blessé durant son séjour en Hongrie avec ses parents[6].
Jean-Edern Hallier se veut très tôt écrivain : il rencontre Jean Cocteau à l'âge de 15 ans puis Jean Paulhan, qui lui ouvre sa bibliothèque de la rue des Arènes[6]. Son meilleur ami est Jean-René Huguenin. Tous deux écrivent pour des revues comme Arts et La Table ronde. En 1958, ils envisagent, avec Philippe Sollers, de fonder une revue[7],[8]. Hallier fréquente aussi Pierre-André Boutang qu'il a rencontré dans le cercle d’amis de Roland Laudenbach au siège des éditions de la Table ronde.
Il rencontre cette année-là Bernadette Szapiro, fille de l'écrivain belge Béatrix Beck. De leur relation naît une fille, Béatrice Szapiro, que Jean-Edern Hallier ne reconnaîtra qu'en 1984 alors qu'elle est âgée de 26 ans[6],[9].
Se situant à ses débuts dans la mouvance du Nouveau Roman, Hallier cofonde avec Philippe Sollers et quelques jeunes auteurs la revue Tel Quel, qu'il dirige en mars 1960 et de la rédaction de laquelle il sera exclu en février 1963, après une virée rocambolesque de Philippe Sollers et de ses amis dans la famille d'Hallier en Suisse[8].
La même année, Hallier publie son premier roman, Les Aventures d'une jeune fille, salué par Pierre Klossowski et par Michel Foucault[10].
Il crée, avec François Coupry et François de Negroni, les Éditions Hallier, qui publient une trentaine de livres. Reprises en 1978 par Albin Michel, elles deviennent les Éditions Libres Hallier. Homme de média, Hallier a hébergé en 1977 la première radio pirate déclarée — « Radio Verte », de tendance écologiste — qui fera beaucoup parler d'elle en tant qu'écho d'un phénomène nouveau. Durant cette même époque, dans la lignée des événements de Mai 68 (auxquels il avait pris part), il a également créé, l'année suivante (octobre 1969), le journal satirique L'Idiot international — patronné à ses débuts par Simone de Beauvoir qui, par la suite, prendra ses distances avec le journal[11] —, ce qui vaudra plus tard à Hallier d'être accusé d'entretenir un réseau « rouge-brun ». Aux yeux de certains journalistes, le polémiste était d'autant plus suspect qu'il avait, depuis quelques années, entamé un dialogue avec Alain de Benoist, publiant notamment un de ses essais aux éditions Libres-Hallier (filiale des Éditions Albin Michel) : Les Idées à l'endroit (1979)[12][réf. à confirmer].
En février 1973, lors de la parution de La Cause des Peuples, il arrive finalement à être interviewé par Pierre de Boisdeffre et conclut en disant : « Croyez bien que ce livre[13] est un livre d'humour[14]. » En décembre 1973, il part[14] pour le Chili du temps de Pinochet avec des fonds rassemblés par Régis Debray (3 000 dollars) pour la résistance chilienne et reviendra sans l'argent (il en aurait seulement remis le tiers)[15]. L'année suivante, il publie Chagrin d'amour (1974), dont il fait la promotion dans Ouvrez les guillemets de Bernard Pivot, qui déclare : « Cet écrivain sera un jour à l'Académie française. » Il s'y présente trois fois mais ne parvient jamais à y être élu[16].
En 1979, il publie un pamphlet anti-giscardien, Lettre ouverte au colin froid, dénonçant notamment son libéralisme économique inspiré des États-Unis, ses louanges de la social-démocratie, le marketing politique ou encore l'anglicisation à outrance du français[17]. Il est régulièrement la cible de railleries de la part de l'humoriste Pierre Desproges dans l'émission du Tribunal des flagrants délires.
En 1982, l'écrivain est soupçonné d'avoir simulé son propre enlèvement (le 25 avril), revendiqué par de mystérieuses « Brigades révolutionnaires françaises », et par la suite commandité un attentat contre l'appartement de Régis Debray, détruit par une explosion le 21 juillet. Les sources de ces faits rapportés sont nombreuses : L'auteur de l'essai Jean-Edern Hallier ou le narcissique parfait (2005, éditions Albin Michel), François Bousquet[18],[19] a confirmé le fait, ainsi que Gilles Ménage[15]. En 1975, il aurait déjà commandité un mini-attentat chez Françoise Mallet-Joris, juré Goncourt, afin de protester contre les magouilles des prix littéraires : la seule conséquence de ce geste fut un feu de paillasson[20].
Écrivain pamphlétaire et habitué des coups d'éclat médiatiques, Jean-Edern Hallier s'est montré particulièrement féroce envers le pouvoir socialiste et François Mitterrand — dont il fut un temps proche — en menaçant de révéler l'existence de sa fille cachée, Mazarine Pingeot, son passé lié au maréchal Pétain et son cancer, dans un pamphlet, L'Honneur perdu de François Mitterrand, qu'il ne parviendra à publier qu'en 1996[21]. Selon Hallier, le président de la République serait parvenu, grâce au système des écoutes, à faire détruire le manuscrit avant sa publication en 1984[22]. Cette hostilité aurait eu pour origine des promesses non tenues (présidence d'une chaîne de télévision ou ambassade)[23]. Selon André Rousselet, Hallier se targue d'avoir eu des compliments de François Mitterrand sur son talent littéraire. Ce dernier n'aurait pas découragé les prétentions de l'écrivain à se voir confier une chaîne de télévision. Rousselet le décrit comme « un homme aigri, dévoré d'obstination revendicatrice et vindicative. […] Il veut « sa » chaîne. Il l'exige. Et comme il voit s'éloigner les chances de l'obtenir, il passe rapidement de la prétention à l'exaspération et des réclamations à la menace[24] ».
En juin 1991, National Hebdo affirme que Jean-Edern Hallier va rallier le Front national. Dans un entretien accordé au Monde, l'écrivain dément, mais ajoute : « Le Pen représente beaucoup de Français de la France profonde. Il faut réconcilier Doriot et Thorez »[25], tout en se déclarant « de gauche »[26].
Il s'est aussi attaqué, durant cette même période, à l'homme d'affaires Bernard Tapie dans L'Idiot international en 1989 et en 1991, puis en publiant son casier judiciaire en 1993[27],[28],[29]. Il attaque violemment Jack Lang, quant au financement de son appartement de la place des Vosges, mais il sera condamné à plusieurs reprises pour ces calomnies[30],[31]. D'autres nombreuses personnalités ont aussi été violemment attaquées à cette époque, cela, jusqu'à son décès en 1997[32],[33],[34].
Il sera aussi le fer de lance de l'opposition, de Robert Hue à Pierre Zarka, prenant position pour ce premier et dont son journal L'idiot sera le porte-parole, celui-ci étant reparu depuis avril 1989[35]. Il sera également au centre d'une polémique audiovisuelle, voire politique, de cette époque appelée, voire surnommée, rouge-brun avec, en intitulé, en mai 1993, « Vers un Front national » dans le cadre aussi de la succession à la tête du Parti communiste français, Hue succédant à Georges Marchais en 1994, le progressisme mondialisme pro-européiste l'emportant maintenant au PCF désormais plus que le populisme identitaire incarné plutôt par Zarka, l'alignant désormais globalement sur les autres parti politiques français[36], théorisant en cela La Fin de l'histoire et le dernier homme préconisé par Francis Fukuyama suivant la chute du mur de Berlin[37],[38],[39], favorisant « l'économie de marché » ou bien également « la mondialisation heureuse » préconisée par le philosophe Alain Minc. Les vicissitudes des années suivantes tempéreront cet optimisme né après novembre 1989 et la chute de ce mur[40].
Cette parenthèse aussi refermée, il se tournera désormais à partir de cette époque surtout vers l'audiovisuel littéraire et, mué en Critique littéraire, il animera également deux émissions littéraires respectives (voir : Liste d'émissions de télévision littéraires en France) : sur Paris Première avec le Jean-Edern's Club, où il jetait fréquemment les livres par-dessus son épaule ou dans une poubelle, et en parallèle sur M6, avec À l'ouest d'Edern, émissions dont son verbiage fera aussi particulièrement parler[41].
Durant les dernières années de sa vie, Jean-Edern Hallier s'est également adonné à la peinture. Il est l'auteur de nombreux portraits[42].
Il parvient tout de même à publier son livre L'Honneur perdu de François Mitterrand en février 1996[43], bien que la menace sur sa personne perdure même après 1995, ce que confirme l'ex-ministre de l'Intérieur Jean-Louis Debré qui, après enquête, alerta le service de protection des personnalités. Ce qui suscita des rumeurs quant à sa mort à bicyclette, victime d'une crise cardiaque[44].
Jean-Edern Hallier meurt le 12 janvier 1997 d'une hémorragie interne après une chute à vélo[45],[46]. Il devait déjeuner quelques heures plus tard avec le journaliste Karl Zéro, qui fut d'ailleurs appelé pour l'identification du cadavre[47].
Selon Bruno de Cessole, peu de temps après la découverte du corps, il aurait été constaté que le coffre-fort de sa chambre d'hôtel — qui contenait des photocopies de documents concernant François Mitterrand et Roland Dumas — avait été vidé[48]. Son meuble de l'appartement parisien avenue de la Grande-Armée[49] aurait également fait l'objet d'une visite semblable[48].
L'hypothèse de son assassinat a été plusieurs fois avancée, notamment par son frère, Laurent Hallier, dans une entrevue accordée à Christian Lançon pour le magazine Généreux en novembre 1998, ou par le même Christian Lançon et Dominique Lacout dans La Mise à mort de Jean-Edern Hallier[16]. Cependant, les plaintes déposées contre X n'ont pas été jugées recevables.
L'écrivain a été enterré cinq jours après sa mort au cimetière d'Edern (Finistère)[50],[51],[52] où plusieurs messes ont depuis été célébrées en sa mémoire[53].
Jean-Edern Hallier est père de trois enfants : Béatrice Szapiro (née en 1958 de sa liaison avec Bernadette Szapiro, fille de l'écrivain belge Béatrix Beck)[9] ; Ariane Hallier (née en 1967, de son mariage avec Anna Devoto-Falck, héritière du Gruppo Falck) ; Frédéric-Charles Hallier (né en 1981, d'une troisième union, avec Marie-Christine Cappelle[54]).
De juillet à octobre 1989, Jean-Edern Hallier et son journal sont condamnés à verser 250 000 F à Jack Lang et à son épouse pour « diffamation et injures publiques »[55], puis 100 000 F à Christian Bourgois pour « propos injurieux et atteinte à la vie privée », 300 000 F à Georges Kiejman pour « injures, diffamation et atteinte à la vie privée », et enfin 400 000 F à Bernard Tapie pour des « atteintes d'une gravité exceptionnelle que ni l'humour ni les principes régissant la liberté de la presse ne sauraient justifier », selon les termes du tribunal correctionnel de Paris[56].
En juillet 1991, Jean-Edern Hallier est condamné à cinquante mille francs d'amende et quatre-vingt mille francs de dommages-intérêts à plusieurs associations antiracistes, pour « provocation à la haine raciale », par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, à la suite des « qualificatifs outrageants ou abjects s'appliquant à désigner les juifs comme la lie de l'humanité » dans un éditorial de L'Idiot international publié pendant la guerre du Golfe[57]. En septembre de la même année, l'écrivain est condamné à payer 800 000 F de dommages-intérêts à Bernard Tapie pour publication, dans L'Idiot international, de propos « diffamatoires, injurieux, et attentatoires à sa vie privée ».
À la suite de ses multiples condamnations judiciaires, L'Idiot international cesse de paraître, le journal ne pouvant plus faire face à ses dettes à cause de trop nombreux procès intentés contre lui.
À l'inverse, dans le dossier Hallier de l'affaire des écoutes de l'Élysée, ont été condamnés pour écoutes illégales en 2005 l'ancien directeur-adjoint du cabinet de Mitterrand, Gilles Ménage, et le chef de la « cellule Élysée », Christian Prouteau. Ont également été condamnés par le tribunal correctionnel de Paris l'ancien directeur de cabinet de Pierre Mauroy, Michel Delebarre, et l'ancien directeur de cabinet de Laurent Fabius, Louis Schweitzer[58]. La justice a ensuite condamné en 2008 l'État à indemniser le fils, la fille et le frère de Jean-Edern Hallier[59].
- Les Aventures d'une jeune fille (1963)
- Rapt de l'imaginaire (1964)
- Le Grand écrivain (1967)
- La Cause des peuples (1972)
- Chagrin d'amour (1974)
- Le premier qui dort réveille l'autre (1977) Prix Bretagne
- Chaque matin qui se lève est une leçon de courage (1978)
- Romans. Œuvres complètes (1978, 1982, 1994, 1997)
- Lettre ouverte au colin froid (1979)
- Fin de siècle (1980)
- Un barbare en Asie du Sud-Est (1980)
- Bréviaire pour une jeunesse déracinée (1982)
- L'Enlèvement (1983)
- Le Mauvais esprit, avec Jean Dutourd (1985)
- L'Évangile du fou (1986)
- Carnets impudiques (1988)
- Conversation au clair de lune (avec Fidel Castro), Éditions Messidor (1990)
- Le Dandy de grand chemin, conversations avec Jean-Louis Remilleux (1991)
- La Force d'âme (1992)
- Je rends heureux (1992)
- Les Français, dessins, éditions Ramsay (1993)
- Le Refus ou la leçon des ténèbres (1994)
- L'Honneur perdu de François Mitterrand (1996)
- Les Puissances du mal (1996)
- Fulgurances, textes et dessins (1996)
- Journal d'outre-tombe (1998)
- Fax d'outre-tombe (2007)
- Interview de Jean-Paul Sartre, Du rôle de l'intellectuel dans le mouvement révolutionnaire (1971)
- Préface à Mille pattes sans tête de François Coupry (1976)
- Préface à Je rêve petit-bourgeois de Michel Cejtlin (1979)
- Préface à Le Soldat Grisaille d'André Grall éditions Le Signor 1979.
- Préface au Droit de parler de Louis Pauwels (1981)
- Préface à Icônes de l'instant de Patrick Bachellerie (1987)
- Préface à Je défends Barbie de Jacques Vergès (1988)
- Préface aux Poèmes de sans avoir de Jean-Claude Balland (1990)
- Préface à Petites blagues entre amis de Paul Wermus (1996)
- Le Genre humain, texte de Jean-Edern Hallier, mise en scène Henri Ronse, Espace Pierre Cardin, 1976[61].
- Dominique Lacout, Jean-Edern Hallier, le dernier des Mohicans : biographie, Paris, Éditions Michel Lafon, 1er janvier 1997, 436 p. (ISBN 978-2-84098-280-7 et 2840982803), 436 p.: (initialement paru le 1er octobre 1996 puis début 1997 (1er janvier), une dédicace en forme de préface a été ajoutée le 12 janvier en souvenir de « Jean-Edern ».
- Béatrice Szapiro, La fille naturelle, Paris, Flammarion, coll. « Litterature Fra », 26 septembre 1997, 105 p. (ISBN 978-2-08-067476-0 et 2080674765).
- Arnaud Le Guern, Stèle pour Edern, Paris, Picollec, coll. « Biblio.Celtique », 19 mai 2001, 142 p. (ISBN 978-2-86477-175-3 et 2864771756).
- Aristide Nerrière, Chambre 215 : hommage à Jean-Edern Hallier en Corse, Ajaccio, La Marge-édition, 1er juillet 2003, 89 p. (ISBN 978-2-86523-166-9).
- Sarah Vajda, Jean-Edern Hallier : l'impossible biographie, Paris, Flammarion, 18 avril 2003, 460 p., 467 p. (ISBN 978-2-08-068067-9 et 2080680676).
- François Bousquet, Jean-Edern Hallier ou Le narcissique parfait, Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Essais Doc », (1) 2005, 132 p. (ISBN 978-2-226-15996-0 et 2226159967).
- Dominique Lacout et Christian Lançon, La mise à mort de Jean-Edern Hallier, Paris, Presses de la Renaissance, 16 novembre 2006, 426 p. (ISBN 978-2-7509-0220-9 et 2750902207).
- Anthony Palou, Allô, c'est Jean-Edern… : Hallier sur écoutes, Neuilly-sur-Seine, M. Lafon, 11 janvier 2007, 166 p. (ISBN 978-2-7499-0588-4 et 2749905885).
- Jean-Pierre Thiollet, Carré d'art : Barbey d'Aurevilly, Byron, Dali, Hallier, Croissy-sur-Seine, Anagramme éditions, 1er janvier 2008, 317 p. (ISBN 978-2-35035-189-6).
- Jean-Pierre Thiollet, Hallier, l'Edernel jeune homme, Paris, Neva Éditions, 1er septembre 2016, 284 p. (ISBN 978-2-35055-217-0).
- Jean-Claude Lamy, Jean-Edern Hallier, l'idiot insaisissable, Albin Michel, 2 janvier 2017, 608 p. (ISBN 978-2226319975) et (ISBN 2226319972).
- Jean-Pierre Thiollet, Hallier ou l'Edernité en marche, Paris, Neva Éditions, 30 octobre 2018, 288 p. (ISBN 978-2-35055-247-7).
- Jean-Pierre Thiollet, Hallier : Edernellement vôtre, Paris, Neva Éditions, 18 novembre 2019, 368 p. (ISBN 978-2-35055-273-6).
- Jean-Pierre Thiollet, Hallier : L'Homme debout, Paris, Neva Éditions, 31 octobre 2020, 352 p. (ISBN 978-2-35055-285-9).
- Jean-Pierre Thiollet, Hallier : L'Edernel retour, Paris, Neva Éditions, novembre 2021, 332 p. (ISBN 978-2-35055-295-8).
- Jean-Pierre Thiollet, Hallier : en roue libre, Paris, Neva Éditions, 25 novembre 2022, 360 p. (ISBN 978-2-35055-305-4).
- Jean-Pierre Thiollet, Hallier : tout feu tout flamme, Paris, Neva Éditions, 26 octobre 2023, 356 p. (ISBN 978-2-35055-309-2).
- Jean-Pierre Thiollet, Hallier : chagrins d'amour, Paris, Neva Éditions, 5 décembre 2024, 288 p. (ISBN 978-2-35055-313-9).
- ↑ « https://collections.imec-archives.com/archives/archives/fonds/FR_145875401_P971JEH/view:fonds/n:3 » (consulté le 1er décembre 2024)
- ↑ Relevé des fichiers de l'Insee.
- ↑ Un bâtiment partiellement du XIIIe siècle, dit château de La Boissière (48° 05′ 34″ N, 3° 59′ 23″ O ), acquis et profondément transformé au XIXe siècle par le grand-père de Jean-Edern Hallier, le général Henri Hallier (1866-1956). Cf. [1].
- ↑ https://mediatheque.sainthilairederiez.fr/node/569089?q=node%2F569089.
- ↑ Information contestée par Jean-Claude Lamy, Jean-Edern Hallier, l'idiot insaisissable, Albin Michel, 11/01/2017.
- ↑ a b et c Jean-Claude Lamy, Jean-Edern Hallier, l'idiot insaisissable, Paris, Albin Michel, 2016.
- ↑ Jean-René Huguenin, Journal (1955-1962), préfacé par François Mauriac, Paris, Le Seuil, 1964.
- ↑ a et b Antoine de Gaudemar, « Les numéros de Tel Quel », Libération, 6 avril 1995 (lire en ligne [archive du 17 août 2013]
).
- ↑ a et b , Who's Who in France, Édition 1996-1997 ; Jean-Pierre Thiollet, Carré d'Art : Byron, Barbey d'Aurevilly, Dali, Hallier, Anagramme éditions, 2008, p. 218.
- ↑ Article paru dans France-Observateur en 1963, repris, modifié, dans J.-E. Hallier, Chaque matin que se lève est une leçon de courage, Paris, Albin Michel, 1978.
- ↑ cf. « J'accuse », Le Monde, 5 mai 1971.
- ↑ En ouverture du livre, une « note de l'éditeur » précise : « Les Éditions Libres-Hallier ne soutiennent évidemment pas les idées de la Nouvelle Droite, dont l'un des hérauts, Alain de Benoist, s'exprime ici. Les Éditions Libres-Hallier sont d'abord libres. Un débat est ouvert. Il serait suicidaire pour la gauche — ancienne ou nouvelle — de ne pas l'affronter en connaissance de cause. C'est la raison de la publication de ce livre. » Au sujet des rapports entre Alain de Benoist et Jean-Edern Hallier, cf. « Sur Jean-Edern Hallier et l'« Idiot international » ».
- ↑ La Cause des Peuples.
- ↑ a et b Jean Edern Hallier "La Cause des peuples", INA.
- ↑ a et b Dominique Simonnot, Mystifications, provocations: une anthologie.Le jour où Jean-Edern…, Libération, 13 janvier 1997.
- ↑ a et b Dominique Lacout, La mise à mort de Jean-Edern Hallier, Paris, Presses de la Renaissance, 2006 (ISBN 978-2-7509-0220-9).
- ↑ Thierry Clermont, « Ces livres qui ont fait scandale - Lettre ouverte au colin froid », Le Figaro, jeudi 26 juillet 2012, page 20.
- ↑ « Jean-Edern Hallier. Un dandy de grand chemin », sur hautetfort.com (consulté le 18 mai 2023).
- ↑ « Jean-Edern Hallier. Un dandy de grand chemin », sur Rébellion - la revue de l'OSRE, 12 juin 2016 (consulté le 18 septembre 2020).
- ↑ « Jean-Edern Hallier : le vrai du faux », sur France Inter, 5 janvier 2017 (consulté le 18 mai 2023).
- ↑ Jean-Edern Hallier, Les Puissances du mal, éditions du Rocher/Les Belles Lettres, 1996.
- ↑ Paul Webster, Mitterrand : l'autre histoire, 1945-1995, Éditions du Félin, 1995, p. 191.
- ↑ Dominique Lacout et Christian Lançon, La Mise à mort de Jean-Edern Hallier, Presses de la Renaissance, 2006, chapitres 4 à 8 : pages 183 à 310. Voir aussi éventuellement le chapitre 9 : pages 311 à 368.
- ↑ André Rousselet, À mi-parcours - Mémoires, Paris, Kero, 2015, 731 p. (ISBN 978-2-36658-160-7), p. 415.
- ↑ « Selon National Hebdo, M. Jean-Edern Hallier « rallie » le FN », Le Monde, 29 juin 1991.
- ↑ Jean-Edern Hallier, Les Puissances du mal, Paris, éditions du Rocher/Les Belles Lettres, 1996.
- ↑ « EN SURSIS », Le Soir, 29 mai 1993 (lire en ligne
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- ↑ Dominique SIMONNOT, « Le jour où Jean-Edern… », Libération, 26 avril 2021 (lire en ligne, consulté le 18 mai 2023).
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- ↑ « Les vengeurs musclés », L'Express, 30 novembre 1996 (lire en ligne, consulté le 18 mai 2023).
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- ↑ www.liberation.fr/france/1997/01/17/derniere-causerie-autour-de-jean-edern_193841.
- ↑ bertrandbeyern.fr/spip.php?article619.
- ↑ www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article3031.
- ↑ www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19980120&article=3152536&type=ar.
- ↑ Jean-Pierre Thiollet, Hallier Edernellement vôtre, Neva Éditions, 2019, p. 102. (ISBN 978-2-35055-273-6).
- ↑ Dominique Lacout, Christian Lançon, La mise à mort de Jean-Edern Hallier, Presses de la Renaissance, 2006.
- ↑ « Poursuivi en diffamation par Bernard Tapie, Jean-Edern Hallier et « l'Idiot international » condamnés à 400 000 francs de dommages-intérêts », Le Monde, 7 juillet 1989 et « Jean-Edern Hallier condamné pour diffamation envers Me Georges Kiejman », Le Monde, 27 octobre 1989.
- ↑ « Auteur d'un éditorial contre la guerre « américano-sioniste » — M. Jean-Edern Hallier est condamné pour provocation à la haine raciale », Le Monde, 3 juillet 1991.
- ↑ Jugement du Tribunal correctionnel de Paris, 9 novembre 2005.
- ↑ J.-B., « Écoutes de l'Élysée : l'État devra indemniser la famille Hallier », Le Figaro, 25 juillet 2008.
- ↑ « Notice Atelier Jean-Edern Hallier », sur Catalogue BnF (consulté le 5 juillet 2011).
- ↑ « Notice Le Genre humain », sur Catalogue BnF (consulté le 5 juillet 2011).