Jean-Jacques Bertrand — Wikipédia

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Jean-Jacques Bertrand
Jean-Jacques Bertrand en 1970.
Fonctions
Député à l'Assemblée législative du Québec
28 juillet 1948 – 22 février 1973 (24 ans, 6 mois et 25 jours)
Élection	28 juillet 1948
Réélection	16 juillet 1952 20 juin 1956 22 juin 1960 14 novembre 1962 5 juin 1966 29 avril 1970
Circonscription	Missisquoi
Législature	23e, 24e, 25e, 26e, 27e, 28e, 29e
Groupe politique	Union nationale
Prédécesseur	Henri Gosselin
Successeur	Circonscription abolie
Premier ministre du Québec
2 octobre 1968 – 12 mai 1970 (1 an, 7 mois et 10 jours)
Lieutenant-gouverneur	Hugues Lapointe
Vice-premier ministre	Jean-Guy Cardinal
Gouvernement	Bertrand
Législature	28e
Prédécesseur	Daniel Johnson
Successeur	Robert Bourassa
Vice-premier ministre du Québec
1966 – 1968 (2 ans)
Premier ministre	Daniel Johnson (père)
Gouvernement	Johnson (père)
Prédécesseur	Paul Gérin-Lajoie
Successeur	Jean-Guy Cardinal
Chef de l'Union nationale
28 septembre 1968 – 19 juin 1971 (2 ans, 8 mois et 22 jours)
Prédécesseur	Daniel Johnson
Successeur	Gabriel Loubier
Biographie
Date de naissance	20 juin 1916
Lieu de naissance	Sainte-Agathe-des-Monts (Québec, Canada)
Date de décès	22 février 1973 (à 56 ans)
Lieu de décès	Montréal (Québec, Canada)
Sépulture	Cimetière de la paroisse Sainte-Rose-de-Lima à Cowansville
Parti politique	Union nationale
Conjoint	Gabrielle Bertrand
Enfants	Jean-François Bertrand
Profession	Avocat
Premiers ministres du Québec
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Jean-Jacques Bertrand, né le 20 juin 1916 à Sainte-Agathe-des-Monts et mort le 22 février 1973 à Montréal, est un homme politique québécois. Il est premier ministre du Québec du 2 octobre 1968 au 12 mai 1970 sous la bannière de l'Union nationale.

Après avoir étudié à l'Université d'Ottawa et à l'Université de Montréal, il est admis au Barreau du Québec en 1941^[1].

Bertrand exerce les fonctions de ministre de l'Éducation et de ministre de la Justice au sein du gouvernement de Daniel Johnson et lui succède lorsque ce dernier meurt dans l'exercice de ses fonctions.

En 1969, à la suite de la crise de Saint-Léonard, où la commission scolaire de Saint-Léonard, à Montréal, annonçait que seules les écoles de langue française ouvriraient leur porte à l'automne 1968, provoquant la colère de la communauté anglophone, le gouvernement de Bertrand introduit le projet de loi 63 qui garantit explicitement le droit aux parents de choisir la langue d'éducation de leurs enfants. Ce projet, censé renforcer les protections de la langue française, facilitera en réalité le passage vers l'école anglaise. Cette décision extrêmement impopulaire provoquera des émeutes et des manifestations dans le Québec francophone, ainsi que la défection de nombreux militants de l'Union nationale vers le Parti québécois^[2]. Aux élections de 1970, Bertrand et l'Union nationale sont défaits. Il est chef de l'opposition jusqu'au 19 juin 1971.

Il perd l'élection de 1970. Le 6 novembre, peu de temps après le conseil national du parti, il annonce qu'il quitte la direction. Un congrès à sa succession sera convoqué pour le mois de juin 1971^[3]. Son successeur sera l'ancien ministre Gabriel Loubier.

Son fils, Jean-François Bertrand, deviendra député de Vanier et ministre dans le gouvernement péquiste de René Lévesque. Son épouse, Gabrielle Bertrand (née Giroux), sera députée de Brome-Missisquoi dans le gouvernement conservateur de Brian Mulroney à la Chambre des communes du Canada entre 1984 et 1993.

Jean-Jacques Bertrand meurt en fonction le 22 février 1973 à Montréal, à l'âge de 56 ans. Trois jours plus tard, le 25 février, il est inhumé au cimetière de la paroisse Sainte-Rose-de-Lima de Cowansville.

• Une école secondaire porte son nom à Farnham ;
• Un parc porte son nom à Saint-Hubert ;
• Un parc et une rue portent son nom à Vaudreuil-Dorion^[4],[5] ;
• Un boulevard porte son nom de Cowansville à Dunham ^[6],[7] ;
• L'édifice d'un palais de justice porte son nom à Cowansville ^[8],[9]
• Un pont sur la rivière Richelieu, reliant Lacolle à Noyan, porte aussi son nom ^[10] ;
• Une rue porte son nom dans la ville de Québec ^[11].

élections précédentes • Résultats des élections générales de 1970 ^[19] • élections suivantes

Partis	Chef	Candidats	Sièges	Voix
1966	Élus	Nb	%	+/-
	Libéral	Robert Bourassa	108	50	72	1 304 341	45,4 %	-1,89 %
	Union nationale	Jean-Jacques Bertrand	108	56	17	564 544	19,7 %	-21,17 %
	Ralliement créditiste	Camil Samson	99	-	12	321 370	11,2 %	-
	Parti québécois	René Lévesque	108	-	7	662 404	23,1 %	-
	NPD Québec	Roland Morin	13	-	-	4 374	0,2 %	-
	Parti québécois indépendant	1	-	-	2 998	0,1 %	-
	Communiste	Samuel Walsh	1	-	-	213	0 %	-0,01 %
	Ligue socialiste		1	-	-	145	0 %	-
	Crédit social uni		1	-	-	53	0 %	-
	Indépendant	26	2	-	12 528	0,4 %	-2,35 %
Total	466	108	108	2 872 970	100 %
Le taux de participation lors de l'élection était de 84,2 % et 57 029 bulletins ont été rejetés. Il y avait 3 478 578 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.

Le fonds d’archives de Jean-Jacques Bertrand est conservé au centre d’archives de Québec de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec

• Gouvernement Jean-Jacques Bertrand

Jean-Jacques Bertrand
Précédé par		Suivi par
Paul Gérin-Lajoie	Vice-premier ministre du Québec Gouvernement du Québec 1966-1968	Jean-Guy Cardinal
Paul Sauvé	Ministre de la Jeunesse Gouvernement du Québec 1960	Paul Gérin-Lajoie
Henri Gosselin Libéral	Député de Missisquoi Union nationale Assemblée nationale du Québec 1948-1973	(fusionnée avec la circonscription de Brome pour former celle de Brome-Missisquoi)

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