fr.wikipedia.org

Jean-Luc Rigaut — Wikipédia

️Wed Oct 04 2017

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fonctions
Jean-Luc Rigaut
Jean-Luc Rigaut lors de la cérémonie du 14 juillet 2023 à Annecy
Président d’Intercommunalités de France
4 octobre 2017 – 5 novembre 2020 (3 ans, 1 mois et 1 jour)
Prédécesseur	Sébastien Martin
Maire d'Annecy
15 janvier 2007 – 4 juillet 2020 (13 ans, 5 mois et 19 jours)
Réélection	9 mars 2008 30 mars 2014 2 janvier 2017
Prédécesseur	Bernard Bosson
Successeur	François Astorg
Conseiller général de la Haute-Savoie
26 novembre 2000 – 1^er avril 2015 (14 ans, 4 mois et 6 jours)
Réélection	28 mars 2004 27 mars 2011
Circonscription	Canton d'Annecy-Centre
Prédécesseur	Yvette Martinet
Successeur	Canton supprimé
Adjoint au Maire d'Annecy
22 mars 2001 – 22 janvier 2007 (5 ans, 6 mois et 30 jours)
Biographie
Date de naissance	20 février 1959 (66 ans)
Lieu de naissance	Meaux (France)
Nationalité	Française
Parti politique	UDF (jusqu'en 2007) MoDem (2007-2013) UDI (2013-2022) Horizons (depuis 2022)
Profession	Ingénieur à la SNCF


Maires d'Annecy
modifier

Jean-Luc Rigaut, né le 20 février 1959 à Meaux (Seine-et-Marne), est un sportif, plusieurs fois champion du monde de canoé-kayak et homme politique français. Il est successivement adjoint au maire de 2001 à 2007, maire d'Annecy de 2007 à 2020, président du Grand Annecy de 2017 à 2020 et président des Intercommunalités de France de 2017 à 2020^[1].

Titulaire d'un DUT en génie civil et d'une maîtrise d'ingénierie du bâtiment, Jean-Luc Rigaut est ingénieur chargé de l’aménagement des gares à la direction de la SNCF.

Il est membre du Canoë-Kayak-Club d’Annecy et de l’équipe de France pendant dix ans.

Champion de France Junior de canoë en 1976^[2], il est également champion du monde de descente en canoë biplace en 1981, 1983 et 1985^[3]^,^[4], avec Gilles Bernard, devenu directeur général d'Hydrostadium (groupe EDF) et maire adjoint d'Annecy, chargé de la mobilité et de l'Arcadium^[5].

En novembre 2000, Jean-Luc Rigaut obtient son premier mandat en étant élu, sous l'étiquette UDF, conseiller général du canton d'Annecy-Centre lors d'une élection partielle.

L'année suivante, il est élu au conseil municipal d'Annecy sur la liste de Bernard Bosson, qui, réélu maire, en fait son premier adjoint. Il est chargé de l'environnement jusqu'en 2002.

Parallèlement, il est vice-président, chargé des transports, de la communauté de l'agglomération d'Annecy. Réélu au conseil général en 2004 et 2011, il est président de la commission de l'action sociale, de la prévention, de l'insertion et du logement, et de la commission des sports, du tourisme et de la politique montagne.

Après la démission de Bernard Bosson, il est élu maire d'Annecy le 15 janvier 2007, puis président de la communauté de l'agglomération d'Annecy le 13 septembre suivant.

Il est réélu dans ses deux fonctions à l'issue des élections municipales de 2008 qu'il remporte dès le premier tour, le 9 mars, avec 52,44 % des voix. Il défait le sénateur et maire de Sévrier, Pierre Hérisson, prenant ainsi une revanche sur l'UMP annécienne qui avait battu Bernard Bosson, avec la victoire de Lionel Tardy, un an plus tôt lors des élections législatives.

Comme Bernard Bosson, il décide de soutenir la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2012^[6].

Il remporte une nouvelle fois les élections municipales au second tour le 30 mars 2014^[7] et est réélu maire le 5 avril suivant^[8], ainsi que président de la Communauté de l'agglomération d'Annecy (C2A) le 17 avril^[9].

À l'époque où Rigaut est maire d'Annecy et président du Grand Annecy, il est aussi président du pôle métropolitain Annecy-Chambéry^[10], président de la Société intercommunale des bus de la région annécienne (SIBRA)^[11], vice-président de l'Association pour la Gestion Indépendante des Réseaux de transport public (AGIR)^[12], président de l’Assemblée des communautés de France (ADCF)^[13], administrateur du Groupement des autorités responsables de transport (GART)^[14] et président de la Fédération 74 de l'UDI^[15].

Lors du remaniement ministériel d'octobre 2018, il est pressenti pour entrer dans le Gouvernement Édouard Philippe (2)^[16].

Il se présente de nouveau pour les élections municipales de 2020. Sa candidature est soutenue par Les Républicains et La République en marche aux dépens de la candidature de la députée dissidente Frédérique Lardet^[17]. Il est battu de 27 voix par l'écologiste François Astorg au second tour, allié à Frédérique Lardet^[18].