Jean Allafort — Wikipédia
- ️Sat Sep 08 1792
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Jean Allafort | |
Fonctions | |
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Député de la Dordogne | |
8 septembre 1792 – 26 octobre 1795 (3 ans, 1 mois et 18 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Anciens | |
27 octobre 1795 – 30 mars 1797 (1 an, 5 mois et 3 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | 11 mars 1741 |
Lieu de naissance | Bourdeix, France |
Date de décès | 5 mai 1818 (à 77 ans) |
Lieu de décès | Ancien 11e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne |
Profession | Maître de forges |
députés de la Dordogne | |
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Jean Allafort, né le 11 mars 1741 au Bourdeix (Dordogne) et mort le 5 mai 1818 à Paris, est un homme politique français.
Fils de Charles Allafort, bourgeois, et Marguerite de Montsalard, il est licencié en droit. Le 3 janvier 1769, il épouse Marie de Montsalard, sa cousine germaine. Ils ont deux enfants[1].
Il est maître de forges à Étouars en 1779. Au commencement de la Révolution, il est nommé vice-président du district de Nontron.
En septembre 1792, Allafort est élu député du département de la Dordogne, le huitième sur dix, à la Convention nationale[2]. Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort, se prononce en faveur de l'appel au peuple mais rejette le sursis à l'exécution[3]. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[4], et en mai, il se prononce en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[5].
En vendémiaire an IV (octobre 1795), Jean Allafort est réélu député de la Dordogne et siège au Conseil des Anciens. Il est tiré au sort pour en sortir en prairial an V (mai 1797)[6]. Retiré de la vie politique sous le Consulat, le Premier Empire et les Cent-Jours, Allafort n'est pas compris dans la loi du 12 janvier 1816 qui bannit hors de France les régicides et les soutiens à Bonaparte[7].
Il meurt dans la capitale, à l'âge de 77 ans, puis est inhumé au cimetière de Souffrignac (Charente).
- ↑ Christian de Sèze, Le Conventionnel Jean Allafort et ses enfants, Bulletin de la SHAP, 1968.
- ↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 40.
- ↑ Jacques-François Froullé, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] »
, sur www.gallica.bnf.fr, 1793 (consulté le 10 février 2024)
- ↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 54.
- ↑ Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 532.
- ↑ Gazette nationale ou le Moniteur universel n°167 du 17 ventôse an V (7 mars 1797), p. 6.
- ↑ Albert Tournier, Les conventionnels en exil, Flammarion, 1910.
- « Jean Allafort », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]