Jean Demarquet — Wikipédia
- ️Thu Jan 19 1956
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Jean-Maurice Demarquet | |
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Fonctions | |
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Député français | |
19 janvier 1956 – 5 décembre 1958 (2 ans, 10 mois et 16 jours) |
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Élection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | Finistère |
Législature | IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | UFF |
Biographie | |
Date de naissance | 20 août 1923 |
Lieu de naissance | Martigues |
Date de décès | 16 septembre 1989 (à 66 ans) |
Lieu de décès | Boulogne-Billancourt |
Résidence | Boulogne-Billancourt |
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Jean-Maurice Demarquet, né le 20 août 1923 à Martigues (Bouches-du-Rhône) et mort le 16 septembre 1989 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un médecin militaire et civil et homme politique français.
Engagé volontaire en 1944 comme auxiliaire médical, il fait partie de la 1re division française libre, et participe à la bataille d'Alsace (1944-1945), puis, en tant que parachutiste volontaire du début de la guerre d'Indochine à 1947[1]. Il est ainsi décoré de la croix de guerre 1939-1945.
Militant du RPF (1947-1955), il est ensuite candidat à une législative partielle en 1955 sous les couleurs du Rassemblement national français[2].
Il est élu député du Finistère en 1956 sur la liste de l'Union et fraternité française (de Pierre Poujade)[1]. À la suite d'un désaccord avec Pierre Poujade, il fonde en 1957 le Front national des combattants avec Jean-Marie Le Pen[3].
Combattant en Algérie française, il participe à la Semaine des barricades en 1960, puis s'enfuit en Espagne avec Raoul Salan, Pierre Lagaillarde, Joseph Ortiz et Jean-Jacques Susini[1].
En 1961, il reprend ses études de médecine puis ouvre un cabinet de généraliste à Boulogne-Billancourt[1]. La même année, il épouse Josette Callies, fille de Jean Callies, général d'armée, Médaillé militaire et grand-croix de la Légion d'honneur.
Il soutient lors de l'élection présidentielle de 1965 la candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancour. En 1972, il est l'un des fondateurs du Front national. Il fut le médecin de Jean-Marie Le Pen. Mais il se brouillera avec lui : en octobre 1985, il l'accuse publiquement dans Le Monde d'avoir pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie et d'avoir assassiné Hubert Lambert[1]. Il fut condamné en 1989 par la Cour de cassation pour diffamation.
- Étude psychosomatique comparative des comportements et des structures psychologiques dans la recto-colite ulcéro-hémorragique et dans la maladie de Crohn. À propos de 75 cas, Paris, Éditions médicales et universitaires, 1975.
- ↑ a b c d et e La mort de Jean-Maurice Demarquet Médecin et baroudeur. Le Monde, 29 septembre 1989. Lire en ligne
- ↑ « Rassemblement National Français (RNF) », sur france-politique.fr (consulté le 17 juin 2023).
- ↑ M. Jean Demarquet rompt avec le mouvement Poujade Il annonce la création d'un nouveau groupe. Le Monde, 12 janvier 1957. Lire en ligne
- Ressource relative à la vie publique
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- Les retombées de la bombre Demarquet, sur le site de l'Obs.