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Joseph Farigoul — Wikipédia

  • ️Fri Jan 13 1860

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Joseph Farigoul est un chef de musique militaire et compositeur français né le 13 janvier 1860 à Montpellier et mort le 17 juillet 1933 à Vichy.

Joseph Marie Farigoul naît le 13 janvier 1860 à Montpellier[1],[2].

Il reçoit de son père, maître de chapelle à la cathédrale de Montpellier, sa première éducation musicale, puis se perfectionne au conservatoire de Toulouse, où il obtient un premier prix d'harmonie en 1884. La même année, il est reçu sous-chef de musique militaire, puis chef de musique en 1887[3].

En 1893, il devient chef de la Musique des équipages de la flotte de Brest, où il effectue toute sa carrière, jusqu'à sa retraite, en 1919[4].

En 1898, il est nommé officier d'académie dans l'ordre des Palmes académiques[5], puis chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1906[6]. Il donne des cours d'harmonie et encourage de jeunes musiciens bretons, comme Paul Le Flem[7]. Il se retire ensuite à Vichy[8], où il meurt le 17 juillet 1933[2],[9].

Comme compositeur, il est l'auteur de nombreuses marches militaires et pièces originales pour orchestre d'harmonie[10], de plusieurs chœurs, dont le Pardon de Bretagne, sur un texte de Théodore Botrel, ainsi que deux opérettes, La Marquise amoureuse et Les Deux cochers[3].

  1. « Archives numérisées d'état civil de l'Hérault, commune de Montpellier, 1860, acte de naissance n° 47, vue 15/425 » (consulté le 30 août 2020)
  2. a et b « Musée SACEM: Joseph Farigoul », sur musee.sacem.fr (consulté le 30 août 2020)
  3. a et b Mussat 1996, p. 72.
  4. « Cols bleus : hebdomadaire de la Marine française », sur Gallica, 7 septembre 1968 (consulté le 30 août 2020)
  5. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, 31 août 1898 (consulté le 30 août 2020)
  6. « Cote LH/933/17 », base Léonore, ministère français de la Culture,
  7. Marc Vignal (dir.), Dictionnaire de la musique, Larousse, 2005, nouvelle éd. (lire en ligne), p. 562
  8. « Le Petit journal », sur Gallica, 24 juillet 1933 (consulté le 30 août 2020)
  9. « Joseph Farigoul (1860-1933) », sur data.bnf.fr (consulté le 30 août 2020)
  10. Schmitt 2002, p. 126.