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La Chapelle-Rablais — Wikipédia

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La Chapelle-Rablais
La Chapelle-Rablais
Le centre du village vu du ciel.
Blason de La Chapelle-Rablais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Brie Nangissienne
Maire
Mandat
Marcel Fontellio
2020-2026
Code postal 77370
Code commune 77089
Démographie
Gentilé Capello-Rablaisiens
Population
municipale
907 hab. (2022 en évolution de −6,01 % par rapport à 2016)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 43″ nord, 2° 58′ 21″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 136 m
Superficie 15,44 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nangis
Législatives Quatrième circonscription
Localisation

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Liens
Site web la-chapelle-rablais.fr
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La Chapelle-Rablais est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

La Chapelle-Rablais est située au cœur de la Brie à 8 km au sud-ouest de Nangis.

Représentation cartographique de la commune

Carte OpenStreetMap

Carte topographique

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de la La Chapelle-Rablais.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de neuf cours d'eau référencés :

  • la rivière l’Almont (ou ru d'Ancœur ou ru de Courtenain), longue de 42,15 km[3], affluent de la Seine en rive droite, ainsi que ;
    • le bras de Courtenain, 0,53 km[4] ;
    • le fossé 01 du Grand Buisson du Mée, 1,35 km[5], et ;
    • le cours d'eau 01 de Mauny, 1,16 km[6], affluents de l'Almont ;
      • le fossé 01 du Bois de Putemuse, 1,04 km[7], affluent du cours d'eau 01 de Mauny ;
  • le ru de Villefermoy, long de 8,19 km[8] ;
    • le ru des Prés des Vallées , 3,97 km[9], et ;
    • le fossé 02 du Bois de la Chapelle, 3,61 km[10], et ;
    • le fossé 01 de la Forêt Domaniale de Villefermoy, 2,95 km[11], qui confluent avec le ru de Villefermoy.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 11,01 km[12].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 8 km à vol d'oiseau[15], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[20] :

  • le « Massif de Villefermoy », d'une superficie de 4 790 ha, un site où entre 1976 et 1997, un minimum de 122 espèces d’oiseaux ont été répertoriées sur l’ensemble du massif forestier de Villefermoy, dont 93 qui ont niché au moins une fois durant la période 1990-1997, ce qui représente environ 60 % du peuplement avien régional[21],[22].

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Chapelle-Rablais comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[23], les « Bois du Petit Trenel et du Girondier » (195,14 ha), couvrant 2 communes du département[24] , et un ZNIEFF de type 2[Note 2],[23], le « Massif de Villefermoy » (7 033,23 ha), couvrant 12 communes du département[25].

  • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.

    Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.

  • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

Au 1er janvier 2024, La Chapelle-Rablais est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[27]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].

La commune compte 47 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[30] dont Les Montils, les Moyeux.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,4 %), terres arables (40,3 %), zones urbanisées (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %)[31].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

  • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.

  • Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Carte orhophotogrammétrique de la commune.

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 395 dont 97,9 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 1,8 % d'appartements[Note 5].

Parmi ces logements, 89,5 % étaient des résidences principales, 8,2 % des résidences secondaires et 2,3 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 93,4 % contre 5,8 % de locataires et 0,9 % logés gratuitement[35].

La gare la plus proche de la commune est la gare de Nangis sur la ligne Paris-Est - Provins du réseau Transilien Paris-Est. Cette ligne est maintenant desservie par de nouveaux trains Bombardier B 82500 à bi-énergie.

Correspondances pour Nangis :

Foresta de Herablen, « bois d'érables », attesté au XIIe siècle. Un siècle plus tard est mentionné le toponyme Capella de Érableyo, « chapelle des érables »[36].

C'est à 1282 que remontent les signes des premiers habitants de la Chapelle-Rablais. L'histoire dit que c'est à cette époque qu'un seigneur, Simon Ier Cornu, entrepreneur dans le défrichement a créé ce hameau. Le premier registre paroissial retrouvé date de 1752. Il regroupe, en 10 ans, 1 000 noms et 2 000 liens des membres de la paroisse et des communes proches. Il reste encore des traces de « passeport de l'intérieur » datant de deux-cents ans.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1831 1836 Faÿ de La Tour-Maubourg    
         
  1876 Alexandre-Germain Picard    
1876 1899 Jean-Hubert Debrousse Centre gauche  
         
mars 1971 mars 1983 Roger Rivet   Directeur Sotravia
mars 1983 juin 1995 René Maillot   Cafetier
juin 1995 mars 2014 Daniel Deswarte   Agriculteur
mars 2014 2016 Alain Perrigault    
mars 2016 2020 Guy Valentin    
2020 En cours Marcel Fontellio[37]    

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au 1er janvier 2020, mais la loi Ferrand-Fesneau du 3 août 2018 a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au 1er janvier 2026[38],[39].

En 2020, la commune de La Chapelle-Rablais gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[40].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[41]. La communauté de communes Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[40],[42].

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de la Chapelle-Rablais, Fontains qui gère le service en régie[40],[43],[44].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le 3 octobre 2017, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Nangis[45].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].

En 2022, la commune comptait 907 habitants[Note 6], en évolution de −6,01 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
408434437467520506499533557
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
563561526502523517529531526
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
482466496416350450385373354
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
324294342492755779889920985
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2018 2022 - - - - - - -
928907-------

Histogramme de l'évolution démographique

  • L'Âge d’or : association de retraités et préretraités
  • Le CAR (Comité d’animation Rablaisien) : prépare et anime les fêtes, brocantes…
  • Le CRI (Chapelle-Rablais Informatique) : association autour de l'informatique (flash, Word, Photoshop, internet…)
  • Le CROS (Chapelle-Rablais Omnisports)
  • Le Foyer Rural : animation de soirées, loto, halloween…

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 345, représentant 948 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 370 euros[50].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 48, occupant 455 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,3 % contre un taux de chômage de 3,6 %. Les 25,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,4 % de retraités ou préretraités et 5,4 % pour les autres inactifs[51].

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 43 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 9 dans la construction, 11 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités immobilières, 8 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 3 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 4 étaient relatifs aux autres activités de services[52].

En 2019, 10 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 7 individuelles.

Au 1er janvier 2021, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[53].

Le Relais, auberge.

Commerces :

  • Auberge du Relais (restaurant)
  • Château des Moyeux (propose des chambres d'hôtes)
  • Entreprise de peinture
  • Entreprise Perrier (serrurier, métallique, aluminium)
  • Ferme des Montils
  • Ferme de Tournebœuf
  • Net-extense.com (création et construction des sites WEB - Internet et développement)
  • Primactif (entreprise de vente par internet)
  • Toiletteuse à domicile

La Chapelle-Rablais est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[54].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[55]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 4 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 109 ha en 1988 à 71 ha en 2010[54]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chapelle-Rablais, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à la La Chapelle-Rablais entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[54],[Note 8]
Nombre d’exploitations (u) 4 4 5
Travail (UTA) 6 7 10
Surface agricole utilisée (ha) 435 260 355
Cultures[56]
Terres labourables (ha) 397 238 334
Céréales (ha) 321 s s
dont blé tendre (ha) 116 97 128
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 161 s 34
Tournesol (ha) 37
Colza et navette (ha) 0 s s
Élevage[54]
Cheptel (UGBTA[Note 9]) 96 176 117
Les Moyeux, château.
  • Église Saint Bonnet : entièrement restaurée (charpente du clocher et vitraux éclairés le soir).
  • Château des Moyeux : construit en 1848 sur les fondations d'un manoir de chasse, avec son parc, sa tour d'entrée, son orangerie et ses dépendances (offre des chambres d'hôtes).
  • Le Haras : anciennement « Haras des Moyeux », où de nombreux trotteurs sont entraînés depuis sa construction. Ses chevaux ont remporté de nombreuses courses (entre autres, la jument Franca Maria qui termina troisième du prix d'Amérique 1977).
  • Travail à ferrer les bœufs : on trouve à la Chapelle-Rablais l'un des deux derniers travails à ferrer les bœufs de Seine-et-Marne dans un bon état de conservation, en face de l'Auberge du Relais.
  • Le comte Just Charles César de Faÿ de La Tour-Maubourg (° 8 juin 1774 - La Motte-de-Galaure † 17 février 1846 - Paris), marié à Anastasie-Louise-Pauline Motier de La Fayette (° 1er juillet 1777 -Paris † 23 février 1863 - Turin), fille aînée du général de La Fayette et ascendante de la reine des Belges, Paola Ruffo di Calabria. Maire de La Chapelle-Rablais en 1830.
  • Éléonore Vergeot : mère de deux enfants de Napoléon III. Mariée à Pierre Brousse, propriétaire du château des Moyeux de 1865 à 1870.
  • Hubert Debrousse : riche entrepreneur de travaux publics, propriétaire du château des Moyeux de 1872 à 1900 (la famille léguera son immense fortune pour financer en partie les travaux de Pierre et Marie Curie). Il contribua, grâce à ses généreuses donations, à la rénovation de l'église et notamment des vitraux. Son fils, Jean Hubert Debrousse et sa fille, Marie-Catherine baronne Alquier, n'ayant tous deux aucun héritier, léguèrent eux aussi leur fortune, en grande partie à l'assistance publique, avec pour instructions, la construction d'un hospice à Paris, l'hospice Debrousse.
  • Ester Rigaud : célèbre famille de parfumeurs. Propriétaire du château des Moyeux de 1900 à 1920 (la tour du parc avait été choisie comme emblème des bougies parfumées Rigaud). La commune lui doit le monument aux morts et la restauration des vitraux de l'église.
Blason de La Chapelle-Rablais Blason

Coupé : en 1) de gueules à une église d'or, ouverte et ajourée de sable, lanternée d'argent, accostée de deux arbres de sinople, le tout mouvant de la partition ; en 2) d'azur à une charue et une gerbe de blé posées en pal, toutes deux d'or.

Détails

Figure sur le site de la mairie[57] et les publications municipales[58].

En 1980, furent organisés les premiers Jeux de 20 heures en milieu rural. Plusieurs chanteurs sont venus à cette occasion (François Valéry, Christian Delagrange, Danyel Gérard) et le journal régional IDF de France 3 a été enregistré face à l'église et diffusé en direct.

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, 2001, 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « La Chapelle-Rablais », p. 1088–1090
  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « La Chapelle-Rablais - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le 20 janvier 2021).
  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le 20 janvier 2021).
  3. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le 23 janvier 2021).
  4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le 26 janvier 2021).
  1. « Communes limitrophes de La Chapelle-Rablais » sur Géoportail..
  2. « Plan séisme consulté le 6 mars 2020 ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Almont (F44-0400) ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de Courtenain (F4442001) ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Grand Buisson du Mée (F6544600) ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'Eau 01 de Mauny (F4442000) ».
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Bois de Putemuse (F4442100) ».
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Ru de Villefermoy (F4449000) ».
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Prés des Vallées (F4449600) ».
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 02 du Bois de la Chapelle (F4449800) ».
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Forêt Domaniale de Villefermoy (F4449700) ».
  12. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 5 septembre 2019
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 27 décembre 2023)
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 27 décembre 2023).
  15. « Orthodromie entre La Chapelle-Rablais et Grandpuits-Bailly-Carrois », sur fr.distance.to (consulté le 27 décembre 2023).
  16. « Station Météo-France « Nangis » (commune de Grandpuits-Bailly-Carrois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 27 décembre 2023).
  17. « Station Météo-France « Nangis » (commune de Grandpuits-Bailly-Carrois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 27 décembre 2023).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 27 décembre 2023).
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