La Muraz — Wikipédia
- ️Mon Jan 01 2024
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La Muraz | |
![]() | |
![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Savoie |
Arrondissement | Saint-Julien-en-Genevois |
Intercommunalité | Communauté de communes Arve et Salève |
Maire Mandat |
Nadine Perinet 2020-2026 |
Code postal | 74560 |
Code commune | 74193 |
Démographie | |
Population municipale |
1 055 hab. (2022 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 07′ 27″ nord, 6° 12′ 23″ est |
Altitude | Min. 537 m Max. 1 303 m |
Superficie | 14,38 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Roche-sur-Foron |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |
Liens | |
Site web | la-muraz.com![]() |
modifier ![]() |
La Muraz (se prononce La Mura[Note 1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération du Grand Genève.
La commune de La Muraz est située dans le département de la Haute-Savoie, aussi appelée « toit de l'Europe ».
Au 1er janvier 2024, La Muraz est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[5]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,2 %), zones agricoles hétérogènes (38,8 %), prairies (7,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,5 %), terres arables (2,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.

La Muraz, commune de France, semble tirer l’origine de son nom de murs, sous-entendu murs en ruines ou vestiges de constructions, d’habitations rustiques mais murées, sa graphie ancienne étant Mura.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit La Mura, selon la graphie de Conflans[10].
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 3], dont 80 pour la commune[13],[14]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2014 | En cours | Nadine Perinet | ||
mars 2001 | 2014 | Noël Jacquemoud | ... | Retraité |
avant 1981 | ? | François Laruaz | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2022, la commune comptait 1 055 habitants[Note 4], en évolution de −0,28 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
612 | 662 | 672 | 750 | 904 | 1 035 | 945 | 922 | 900 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
895 | 820 | 841 | 831 | 798 | 868 | 752 | 708 | 661 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
584 | 580 | 547 | 547 | 516 | 445 | 435 | 367 | 436 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | 2022 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
537 | 579 | 700 | 804 | 1 045 | 1 058 | 1 057 | 1 055 | - |
Histogramme de l'évolution démographique
Les armes de La Muraz se blasonnent ainsi : D'or a un écu de gueules à la croix d'argent en abime soutenu d'un tertre de trois coupeaux de sinople chargé en pointe d'un pont à une arche d'argent maçonné de sable ; chapé, engrelé d'azur au chef d'argent chargé de 2 fois trois étoiles de gueules. |
Son histoire est mal connue, car dépendant à la fois du chapitre des Macchabées de Genève et du prieuré de Peillonnex, qui y possédaient des fiefs jusqu’en 1791 et n’ont guère laissé d’archives.
Pourtant le peuplement doit être assez ancien, à en juger par les vestiges découverts à proximité. Le village de La Croisette situé à 1 200 m est le plus haut point de la commune où l’on trouve des blocs erratiques ; ils ont été déposés, il y a plus de 20 000 ans, par le glacier de l'Arve. On a trouvé d’importantes traces d’exploitation métallurgique de l’âge de fer (750-50 av. J.-C.) ; un ancien oppidum gaulois, village fortifié du temps des Allobroges, a pu y être situé.
L’église est dédiée à saint Martin, ce qui indique une grande ancienneté. En 1532, elle fut détruite par un incendie ; sur le linteau de la porte du clocher, on trouve gravées les armes de la famille Gerbaix de Sonnaz (domaine d’un Gallo-Romain nommé Solo) et la date de 1532. Le bâtiment actuel, de style néo-gothique, date de 1885. Dans le mur du chœur, à droite du maître-autel, se trouve encastrée une pierre ornée de motifs décoratifs en forme d’entrelacs et datant de l’époque carolingienne.
Deux feuillets de la mappe Sarde, dont l’original date de 1730, sont exposés dans la salle du conseil de la mairie.
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, 1980, 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4).
- Notes
- ↑ Le -az final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe[1],[2],[3],[4].
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[11],[12].
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- ↑ IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- ↑ Henri Dénarié, « Berlioz ne rime pas avec myxomatose », La Voix des Allobroges, 12 octobre 2010 (lire en ligne) (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007)
- ↑ Jean-Baptiste Serron avec Marc Bron, « Comment bien prononcer les noms de nos communes? », L'Essor savoyard, 23 décembre 2015 (lire en ligne).
- ↑ « Toponymie arpitane : les noms en -oz, -az, -ex, -ix », sur Arpitan.com - Fédération internationale de l'arpitan (consulté le 20 juillet 2016).
- ↑ Noms en -z et -x sur le site de l'Office géographie arpitan (OARP), La toponymie savoyarde et les nouvelles cartes de l'Institut Géographique National
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Muraz ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 15 avril 2021).
- ↑ Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, 2012, 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16.
- ↑ Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, 1932, p. 98.
- ↑ Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, 1982, 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 163.
- ↑ Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, 1860, 152 p. (lire en ligne), p. 69-70.
- ↑ Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, 1982, 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 167.
- ↑ Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, 2007, 399 p. (lire en ligne), p. 18.
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
Plus de 5 000 habitants | Reignier-Ésery (siège) |
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Plus de 1 000 habitants |