Le Mesnil-Théribus — Wikipédia
- ️Mon Jan 01 2024
Le Mesnil-Théribus | |
La mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | CC du Vexin-Thelle |
Maire Mandat |
Carole Delande 2020-2026 |
Code postal | 60240 |
Code commune | 60401 |
Démographie | |
Gentilé | Mesnilois, Mesniloises |
Population municipale |
776 hab. (2022 ![]() |
Densité | 117 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 06″ nord, 1° 59′ 16″ est |
Altitude | Min. 119 m Max. 198 m |
Superficie | 6,61 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chaumont-en-Vexin |
Législatives | 2e circonscription de l'Oise |
Localisation | |
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Oise Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France | |
Liens | |
Site web | http://www.lemesniltheribus.fr |
modifier ![]() |
Le Mesnil-Théribus est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Le Mesnil-Théribus est un village périurbain picard situé à vol d'oiseau à 16 km au sud-ouest de Beauvais, 13 km au nord-ouest de Méru, 29 km au nord de Pontoise, 8 km au nord-est de Chaumont-en-Vexin et à 15 km à l'est de Gisors.
Le sentier de grande randonnée GR 225 passe en limite nord-est du territoire communal.
La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans la zone d'emploi de Beauvais et dans le bassin de vie de Chaumont-en-Vexin[I 1].
Les communes limitrophes sont Beaumont-les-Nonains, Jouy-sous-Thelle, Les Hauts-Talican et Montchevreuil.
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 1].
La superficie de la commune est de 6,61 km2 ; son altitude varie de 119 à 198 mètres[1].
La commune se trouve à la limite entre le Vexin et le pays de Thelle.
Louis Graves indique en 1831 que son « territoire dont la pente générale est dirigée vers le Midi, est sillonné par un profond ravin dans lequel le ruisseau du Mesnil-Théribus prend naissance[2] ».
![Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/27/60401-Le_Mesnil-Th%C3%A9ribus-Hydro.jpeg/310px-60401-Le_Mesnil-Th%C3%A9ribus-Hydro.jpeg)
![](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d0/Le_ru_du_Mesnil_Theribus.jpg/220px-Le_ru_du_Mesnil_Theribus.jpg)
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.
Elle est drainée par le Ru du Mesnil[3],[Carte 1].
Le ru du Mesnil, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Troesne à Fleury, après avoir traversé Fresneaux Montchevreuil, Pouilly, Senots, Fresne-Léguillon[4],[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au 1er janvier 2024, Le Mesnil-Théribus est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1].
![Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6b/60401-Le_Mesnil-Th%C3%A9ribus-Sols.png/310px-60401-Le_Mesnil-Th%C3%A9ribus-Sols.png)
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,6 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,6 %), forêts (14,9 %), zones urbanisées (11,6 %), prairies (5 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)[13].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune compte un hameau, Les Landes, au nord-est de son territoire[5].
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 328, alors qu'il était de 317 en 2016 et de 312 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 92 % étaient des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 3,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,1 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Mesnil-Théribus en 2021 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,6 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %).
Typologie | Le Mesnil-Théribus[I 3] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92 | 90,5 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4,6 | 2,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 3,4 | 7 | 8,1 |
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6105, 6107, 6121, 6138 et 6146 du réseau interurbain de l'Oise[14].
Mesnelieum vers 1180, Le Mesnile Tarebus en 1459, Le Mesnil sur Taranbus en 1575, Meniteribus vers 1650 sur un plan du diocèse de Beauvais[5].
Le mot Mesnil désignait jusqu'à l'Ancien Régime un domaine rural. À partir du gallo-roman MASIONILE, forme altérée du bas latin mansionile (diminutif du latin mansio « gîte-relais situé le long d'une voie romaine »[15]), la langue d'oïl a produit maisnil[16].
Théribus est un ancien hameau attesté sous les formes Tarebus (1459) ; Teribus (1470) ; Taribus (1523) ; Tarambus (1575) ; Théribus (1831)[17].
En 1831, la population fabriquait beaucoup de dentelles noires au Mesnil-Théribus et aux Landes[2].
La fabrique de boutons de nacre Lemaire, puis Lemaire Vallée, puis Lemaire Vallée et Fils est créée par Clément Lemaire et de sa femme, Ismérée Vallée vers 1850, pour satisfaire aux besoins des grands magasins comme Le Bon Marché, La Samaritaine. L'entreprise a employé jusqu’à 200 boutonniers et l'entrepreneur, devenu maire, fait construire dans les années 1880, au Bas Mesnil, une cité ouvrière de 30 logements, un hôtel-restaurant et une salle des fêtes, lieu de distraction et a mis en place une société de secours mutuel. En 1892/1893, l'entreprise construit une chaufferie, un magasin à nacre et des ateliers de fabrication, aménagés avec vasistas et aspirateurs de poussière, puis, en 1897, un atelier de fabrication avec fronton.
L'entreprise reçoit de nombreux prix aux expositions universelles de 1855 à 1878
En 1935, l'entreprise devient Dumas et Cie, en 1940 Dumas-Troisoeufs et en 1962 Dumas Paul et Cie. La fabrication de boutons cesse dans les années 1960 et l'entreprise est rachetée par Lefure qui la transforme en fabrique de chaussures. En 1975, elle est vendue aux établissements Cartel qui y fabriquent des gadgets en plastique[18],[19].
Le village est desservi de 1905 à 1934 par le chemin de fer de Méru à Labosse, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise, facilitant les déplacements des habitants et le transport des marchandises, notamment des tailleries des environs de Méru et de l’industrie sucrière, très répandue dans la région. La ligne donnait correspondance en gare de Méru à la ligne de Paris à Beauvais de la compagnie des chemins de fer du Nord et en gare de Labrosse à la ligne de Beauvais à Gisors de la même compagnie[20],[21],[5].
Le Château Théribus est occupé par les troupes américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui campaient dans les bois. La propriété est rendue en très mauvais état à son propriétaire qui dut procéder à d'importants travaux de réfection[5].
![](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/11/Localisation_EPCI_du_Vexin_Thelle_dans_l%27Oise%2C_France.svg/220px-Localisation_EPCI_du_Vexin_Thelle_dans_l%27Oise%2C_France.svg.png)
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise[I 1].
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Auneuil[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du Chaumont-en-Vexin[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.
La commune est membre de la communauté de communes du Vexin Thelle[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1806 | M. Divery | ||
1807 | 1819 | M. Famin | ||
1820 | 1840 | Félix Ticquet | ||
1841 | 1847 | Jean Baptiste Duschene | ||
1848 | 1861 | Félix Ticquet | Mort en fonction | |
1861 | 1871 | Étienne Louis Amédée Boulet | ||
1878 | 1894 | Clément, Désiré Lemaire[Note 4],[18] | Fondateur de l’usine de boutons, située au Bas Mesnil Mort en fonction | |
1894 | 1899 | Frédéric Dufour | ||
1899 | 1932 | Juste Langlois | ||
1932 | 1944 | Paul Prohet | ||
1944 | 1968 | Ernest Pinault | ||
1969 | 1977 | Maurice Courtière | ||
1977 | 1982 | Astère Van Den Heede | ||
1982 | septembre 2005[23] | Lucien Triquet | Président du SI d'assainissement de la vallée du ru du Mesnil[24] Démissionnaire | |
2006 | mars 2008 | Serge Gueule | ||
mars 2008 | janvier 2017 | Jean-Pierre Chaineaud[25],[26],[27] | Ancien cadre supérieur des laboratoires Merck France Mort en fonction | |
mars 2017[28] | En cours (au 21 novembre 2024) |
Carole Delande | DVD | Assistante maternelle Rééélue pour le mandat 2020-2026[29] |
Depuis la rentrée 2016, la commune est en regroupement pédagogique intercommunal avec Fresneaux-Montchevreuil : l'école de cette dernière regroupe alors deux classes de maternelle et une classe de CP et celle du Mesnil trois classes de primaire, à partir du CE1, avec environ 130 élèves, ainsi que la cantine scolaire des deux écoles[30].
Le foyer du Moulin Vert accueille au château de Beaufresne des enfants en difficulté dans le cadre d'un centre éducatif et de formation professionnelle (CEFP) ainsi que des jeunes mineurs non accompagnés. L'établissement, financé par le conseil départemental de l'Oise, le ministère de l’Agriculture et la région Hauts-de-France, comprend également un lycée agricole privé[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2022, la commune comptait 776 habitants[Note 5], en évolution de −2,51 % par rapport à 2016 (Oise : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
415 | 405 | 416 | 381 | 374 | 369 | 365 | 388 | 366 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
374 | 382 | 359 | 407 | 393 | 381 | 420 | 418 | 430 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
452 | 452 | 422 | 400 | 461 | 433 | 440 | 443 | 477 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
383 | 441 | 429 | 491 | 601 | 678 | 752 | 770 | 825 |
2015 | 2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
800 | 785 | 776 | - | - | - | - | - | - |
Histogramme de l'évolution démographique
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 401 hommes pour 388 femmes, soit un taux de 50,82 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 0,3 |
2,8 | 75-89 ans | 4,1 |
15,0 | 60-74 ans | 14,5 |
23,0 | 45-59 ans | 26,1 |
20,3 | 30-44 ans | 20,4 |
16,2 | 15-29 ans | 14,9 |
22,3 | 0-14 ans | 19,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,4 |
5,5 | 75-89 ans | 7,6 |
15,6 | 60-74 ans | 16,3 |
20,8 | 45-59 ans | 20 |
19,4 | 30-44 ans | 19,4 |
17,6 | 15-29 ans | 16,2 |
20,6 | 0-14 ans | 19,1 |
- Château Théribus
Inscrit MH (2007, partiellement)[37],[5] :
- Le château Théribus est construit au tout début du règne de Louis XIII, dans les premières années du XVIIe siècle, pour un cadet de la famille de Mornay, laquelle possédait aussi les châteaux de Fresneaux-Montchevreuil, Villarceaux et Ambleville, il a été agrandi de ses pavillons et l'accès au domaine a été modifié par la mise en place la grande grille au chiffre M, initiale de la propriétaire de l'époque. Le pigeonnier a toujours ses boulins (nids en argile sur les parois) et une échelle tournante pour ramasser les œufs. Le parc, derrière le château, était jusqu'en 1826 dessiné à la française , avec ses charmilles et ses buis. Il a été alors, comme beaucoup d'autres à la même époque, remodelé à l'anglaise , avec sa vaste pelouse et ses arbres d'agrément dont un splendide cèdre. Quant au bois qui lui fait suite, il présente la quasi-totalité de ses allées perpendiculaires et circulaires dessinées il y a quatre cents ans.
- Ce domaine, qui a vu se succéder les membres de la bonne aristocratie locale (Mornay alliés aux du Croq et aux Montmorency, seigneurs de Fosseuse) puis, après la ruine de cette dernière à la fin du XVIIe siècle, ceux de la grande bourgeoisie beauvaisienne (Foy de Morcourt, de Lamotte, Michel, Serpe et leurs descendants, les Ticquet et Jourdain d'Héricourt) souvent négociants textiles, élus de la ville ou magistrats au tribunal, est en effet caractéristique du cadre de vie des classes aisées de notre région de 1610 à 1870. Il est ensuite devenu la propriété de familles établies à Paris (Mercadé, Gaffinel, Latour, Courtière et enfin Choppin de Janvry).
- Le château n'est pas ouvert au public.
- Église Saint-Léger :
- Il est difficile d'établir son histoire. Construite semble-t-il, en lien avec l'abbaye de Marcheroux de l'ordre des prémontrés et dont dépendait aussi l'église de Beaumont-les-Nonains. On sait qu'elle a été construite en pierre et en brique en 1777. Gravé sur la robe de la cloche, nous apprenons qu'en « l'an 1759 elle a été bénite par Mre Louis Charles Le Febvre, prêtre, curé de cette paroisse et nommée Nicolle Élisabeth par Mre Nicolas Divery, écuyer, seigneur de cette paroisse du Mesnil-Théribus et de Coincore, Grimesnil, Marivaux, Besthiencour, Guisencourt autres lieux, et par dame Charlotte Élisabeth Testard Dulys, sa femme, mes Parain et Maraine. »
- En 1807, le maire M. Famin réclame au préfet de l'Oise des réparations de première nécessité, point de plafond, ses murs sont nus, point de chaire ni de fonts baptismaux. En 1876, réparations des lambris du chœur et du palier de l'autel. En 1883, reconstruction du porche avec les matériaux provenant de sa démolition ; travaux réalisés par M. Collard. En 1890, la toiture de l'église détériorée par l'ouragan du 1er juillet dernier est refaite. Puis réparation du clocher. En 1916, on répare le côté est et le faîtage de la toiture. En 1923, c'est le tour de l'horloge avant son électrification. Aujourd'hui, c'est une petite église très simple dédiée à saint Léger. Elle comporte une nef non voûtée, un chœur à chevet plat et un clocher latéral sud dont le beffroi et la flèche sont en charpente et ardoise. Il est à remarquer les vitraux de la nef datant de 1875 réalisés par Roussel peintre-verrier qui illustre les sept sacrements. Dans le chœur, un vitrail avec six médaillons, un don du conseil de fabrique du Mesnil-Théribus ; C. Lévêque en est le peintre-verrier. Puis un vitrail de saint Léger, don lui aussi de la fabrique du Mesnil-Théribus. De nouveaux travaux de rénovation ont été engagés dans les années 1990.
- De la fin du XVIIIe siècle. Propriété de 20 ha, traversée par un petit cours d'eau avec des pelouses, des prés et des bois de 51 ha. Construit pour le marquis Henri Marie de Grasse puis, après avoir été la demeure de la peintre américaine Mary Cassatt de 1896 à 1926[39], il accueille désormais des adolescent(e)s en formation d'horticulture au sein de l'association « Le Moulin Vert ».
![](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9c/Cassat_-_Blue_Armchair_NGA.jpg/220px-Cassat_-_Blue_Armchair_NGA.jpg)
- Mary Cassatt (1843-1926), peintre impressionniste américaine, s'installe à Paris en 1873 et habita le château de Beaufresne, situé dans le bas du village. Elle s'intéressait à l'ésotérisme, l'architecture, la politique. Elle va établir une étroite collaboration artistique avec Edgar Degas et s'inspire de ses conceptions artistiques[40],[39]. Elle est enterrée au cimetière communal et une rue de la commune porte son nom.
- Léon Droussent (1883-1970), homme politique français qui était instituteur, militant syndicaliste ; militant socialiste SFIO ; maire de Coucy-le-Château (1944-1970) ; conseiller général de Coucy-le-Château-Auffrique (1945-1970), et conseiller de la République de l'Aisne (1955-1959). Il est né au Mesnil-Théribus[41],[42].
- Bernard Halpern (1904-1978) , immunologiste et allergologue (né à Tarnoruda - Ukraine) en 1904 et mort en 1978), y a habité.
Une rue porte son nom au sein du village, et sa famille est toujours propriétaire de la demeure qu'il a acquise[43].
- Jean Ganiage (1923-2012), historien et universitaire français spécialiste de l'histoire de la Tunisie coloniale et du Beauvaisis, professeur à l'université Paris-IV, y est né.
![]() |
Blason | D'argent, à la bande ondée d'azur, accompagnée à dextre et en pointe d'une palette de peintre de gueules contenant en son centre 3 pinceaux d'artistes peintres du même, emmanchés de sable ; et à senestre et en chef d'un bouton sable, cerclé d'azur et ajouré de 4 trous du champ ainsi que d'une épée d'académicien de sinople, posée en pal, pointe en bas, celle-ci entrelacée de deux serpents se regardant[44].
|
---|---|---|
Détails | Symbolisme des Armoiries :
|
- Jean Ganiage, « Un village d’Île-de-France pendant la révolution : Le Mesnil-Théribus (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 178, 1964, p. 422-454 (ISSN 1952-403X, lire en ligne, consulté le 1er février 2025), sur Persée.
- Site de la mairie.
- « Dossier complet : Commune du Mesnil-Théribus (60401) », Recensement général de la population de 2021, INSEE, 14 janvier 2025 (consulté le 1er février 2025).
- Le Mesnil-Théribus sur le site BANATIC du Ministère de l'intérieur (DGCL).
- « Le Mesnil-Théribus » sur Géoportail.
- ↑ Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
- ↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Une cité ouvrière de la commune porte son nom.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- ↑ « Réseau hydrographique du Mesnil-Théribus » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 17 juillet 2023).
- ↑ a b c d e et f Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 au Le Mesnil-Théribus - Section LOG T1 » (consulté le 1er février 2025).
- ↑ a et b « Chiffres-clés - Logement en 2021 au Le Mesnil-Théribus - Section LOG T2 » (consulté le 1er février 2025).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans l'Oise - Section LOG T2 » (consulté le 1er février 2025).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le 1er février 2025).
- ↑ a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ a et b Louis Graves, Précis statistique sur le canton d'Auneuil, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, 1831, 116 p. (lire en ligne), p. 50-51.
- ↑ « Fiche communale du Mesnil-Théribus », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le 22 septembre 2024)
- ↑ Sandre, « le ru du Mesnil »
- ↑ a b c d e f g et h « Le Mesnil - Histoire d'autrefois », Le Village, sur http://www.lemesniltheribus.fr/ (consulté le 1er février 2025).
- ↑ a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le 22 décembre 2023)
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 22 décembre 2023).
- ↑ « Orthodromie entre Le Mesnil-Théribus et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le 22 décembre 2023).
- ↑ « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 22 décembre 2023).
- ↑ « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 22 décembre 2023).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 22 décembre 2023).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 29 juin 2024).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 22 mai 2021).
- ↑ « Transports en commun au Mesnil-Théribus », sur oise-mobilite.fr, 31 octobre 2023 (consulté le 31 octobre 2023).
- ↑ Albert Dauzat, Les noms de lieux, origine et évolution, Libraire Delagrave, Paris, 1926, p. 153.
- ↑ Marianne Mulon, Noms de lieux d'Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207)
- ↑ Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, 1982 (lire en ligne), p. 554.
- ↑ a et b Agnès Burger, « Le Mesnil Theribus remonte le temps et raconte l’histoire des boutonniers », Le Courrier picard, 25 novembre 2024 (lire en ligne
, consulté le 1er février 2025).
- ↑ a et b Hélène Colzy-Frichet, Magaly Thueux, « Usine de boutons Vallée-Lemaire, puis Lemaire-Fils, puis Dumas-Troisoeufs, puis Dumas Paul & Compagnie, puis usine de chaussures Lefure, devenue usine d'articles en matière plastique Ets Cartel : Dossier IA60001007 » [PDF], sur https://inventaire.hautsdefrance.fr/, Région Hauts-de-France - Inventaire général, 2006 et 2024 (consulté le 1er février 2025).
- ↑ Claude Wagner, Voies métriques en Picardie : Histoire des voies ferrés d'intérêt local dans l'Oise, Auray, Éd. LR Presse, 2013, 280 p. (ISBN 978-2-903651-74-9), p. 138-155
- ↑ « Tortillard du Sud Oise » [PDF], sur http://www.inventaires-ferroviaires.fr (consulté le 1er février 2025).
- ↑ « Les maires », La Mairie » La vie municipale, sur http://www.lemesniltheribus.fr (consulté le 1er février 2025).
- ↑ « Le Carnet », Courrier d'État, Préfecture de l'Oise, no 5, décembre 2005, p. 4 (ISSN 1776-2685, lire en ligne [PDF]).
- ↑ Patrick Caffin, « Les projets d'assainissement sont-ils abandonnés ? », le Parisien, édition de l'Oise, 29 décembre 2004 (lire en ligne).
- ↑ « Mesnil-Théribus : Jean-Pierre Chaineaud, maire de la commune, est décédé », Le Parisien, édition de l'Oise, 10 janvier 2017 (lire en ligne) « Jean-Pierre Chaineaud, maire du Mesnil-Théribus, est décédé ce mardi à l'âge de 74 ans. Réélu en 2008 pour son second mandat, le retraité de l'industrie pharmaceutique avait consacré « vingt années de sa vie à sa commune », comme le rappelle son épouse. Cela faisait quarante ans qu'il habitait au Mesnil, en 2008, il avait succédé à la tête de la mairie à Serge Gueulle ».
- ↑ « Jean-Pierre Chaineaud s'est éteint : Le maire du Mesnil-Théribus , Jean-Pierre Chaineaud, est décédé à l'âge de 74 ans des suites d'un accident cardiaque. Tous saluent l'homme de grande valeur », L'Observateur de Beauvais, no 981, 13 janvier 2014, p. 28.
- ↑ Jean-Paul Gosselin, « Décès de Jean-Pierre Chaineaud, maire du Mesnil-Théribus (Oise) et ancien cadre de Merck France », L'Impartial, 12 janvier 2017 (lire en ligne, consulté le 1er février 2025).
- ↑ « Carole Delande est élue maire : Carole Delande est maire du Mesnil-Théribus depuis le 8 mars. Elle succède à Jean-Pierre Chaineaud, brutalement décédé en janvier dernier. Le nouveau maire revient sur les circonstances de son élection », L'Observateur de Beauvais, 17 mars 2017, p. 23.
- ↑ « Compte rendu de la réunion du conseil municipal de la commune du Mesnil Théribus » [PDF], La Mairie » La vie municipale » Les Conseils Municipaux, 27 mai 2020 (consulté le 1er février 2025).
- ↑ « Le regroupement scolaire, la solution qui a sauvé la classe du Mesnil-Théribus », L'Observateur de Beauvais, no 954, 8 juillet 2016, p. 23.
- ↑ « CEFP HOVIA Le Mesnil-Théribus 60 », Les établissements, sur https://www.hovia.fr (consulté le 1er février 2025).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Mesnil-Théribus (60401) », 30 juin 2021 (consulté le 8 janvier 2022).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », 27 juin 2024 (consulté le 13 juillet 2024).
- ↑ « Château de Théribus (également sur commune de Jouy-sous-Thelle) », notice no PA60000071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Jardin d'agrément du château de Beaufresne », notice no IA60001289, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ a et b « Le Mesnil-Théribus : Mary Cassatt, une Américaine au château de Beaufresne », Actu Oise, 24 mai 2020 (lire en ligne, consulté le 1er février 2025) « Découvrez l'histoire de Mary Cassatt, artiste peintre américaine, devenue propriétaire du château de Beaufresne au Mesnil-Théribus (Oise) en 1894 ».
- ↑ J. M., « Un baptême de la rose Mary Cassatt à l'occasion des 90 ans de sa mort », L'Observateur de Beauvais, no 951, 17 juin 2016, p. 23.
- ↑ Gilles Morin, « DROUSSENT Léon [DROUSSENT Aristide, Léon] », Le Maitron en ligne, 25/10/2008 mis à jour le 28/11/2008 (consulté le 1er février 2025).
- ↑ « Leon Droussent », Culture et Patrimoine, sur http://www.lemesniltheribus.fr/ (consulté le 1er février 2025).
- ↑ « Bernard Halpern », Culture et Patrimoine, sur https://www.lemesniltheribus.fr/ (consulté le 1er février 2025).
- ↑ « Le blason », La mairie, sur http://www.lemesniltheribus.fr/ (consulté le 1er février 2025).