fr.wikipedia.org

Louis-Jules Bouchot — Wikipédia

  • ️Tue Aug 12 1817

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Louis-Jules Bouchot
Image illustrative de l'article Louis-Jules Bouchot
Portrait photographique de Louis-Jules Bouchot en 1848.
Présentation
Nom de naissance Louis Jules César Bouchot
Naissance 12 août 1817
Ancien 10e arrondissement de Paris
Décès 15 août 1907 (à 90 ans)
7e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Activités architecte
Formation École des beaux-arts
Œuvre
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
modifier 

Louis-Jules Bouchot, né le 12 août 1817 à Paris où il meurt le 15 août 1907, est un architecte français qui réalise notamment la gare de Nice-Ville et la première gare centrale de Milan.

Louis-Jules Bouchot est né le 12 août 1817[1] au no 47 de la rue de Seine à Paris[2], ses parents sont Félix Bouchot, employé de l'administration générale des Postes, et Adélaïde Louise Étienne[3].

Élève de la promotion 1834, il fait ses études à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève d'Alphonse de Gisors, son oncle.

Il alterne des travaux dans le cadre de charges institutionnelles et de commandes privées.

Architecte en chef de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) avant de devenir l'architecte du gouvernement français[4], il est l'un des destinataires du rare album du chemin de fer PLM commandé en 1859 par James de Rothschild au photographe Edouard Baldus[5].

Il meurt le 15 août 1907[6] à son domicile au no 6 de la rue de l'université à Paris[7]. Ses obsèques ont lieu à Paris cérémonie religieuse à l'église Saint-Thomas-d'Aquin puis l'inhumation au Cimetière du Montparnasse[8].

  • La gare de Milan en 1864

    La gare de Milan en 1864

  • Gare de Nice en 1865

    Gare de Nice en 1865

  • Façade de la gare de Valence-Ville.

    Façade de la gare de Valence-Ville.

  • Façade de la gare d'Avignon-Centre

    Façade de la gare d'Avignon-Centre

Il est nommé en Italie chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare.

Buste de Louis-Jules Bouchot, par Gustave Adolphe Désiré Crauk. Le musée des beaux-arts de Valenciennes conserve un exemplaire en plâtre et le musée d'Orsay un bronze ayant appartenu à la veuve du sculpteur avant son acquisition en 1928[12].

  1. Site Structurae, Louis-Jules Bouchot lire (consulté le 13 juillet 2011).
  2. Archives en ligne de Paris, fichiers de l'état civil reconstitué, cote V3E/N 268, vue 36/51
  3. Base Léonore, dossier, p. 5.
  4. Site rha.revues.org, Michaël Bourlet, L’îlot Saint-Germain au tournant des XIXe et XXe siècles : L’édification du 231, boulevard Saint-Germain lire (consulté le 13 juillet 2011)
  5. Site drouot.com, Résultat de ventes le 24 janvier 2003, 25 photos de l'architecte Jules Bouchot totalisent 115 000 euros lire (consulté le 13 juillet 2011).
  6. « Architecte / Maître d'œuvre : Louis-Jules Bouchot », sur pss-archi.eu (consulté le 25 mars 2016).
  7. Base Léonore, dossier, p. 3.
  8. « Dernière heure (rubrique) », Journal des débats,‎ 18 août 1907, p. 4 (lire en ligne, consulté le 25 mars 2016).
  9. Site pss-archi.eu Hôtel des Docks lire (consulté le 13 juillet 2011).
  10. François Pourpardin, « Les bâtiments voyageurs édifiés le long de la ligne impériale (La Compagnie du PLM : les gares de l'architecte Jules Bouchot) », dans Revue d’histoire des chemins de fer, no 38, 2008, pp. 59-71 lire (consulté le 13 juillet 2011).
  11. Base Léonore, dossier, p. 1.
  12. Site culture.gouv.fr, base Joconde ref 000SC013505 lire (consulté le 13 juillet 2011).
  • Jean-Claude Daufresne, « 7. Louis-Jules Bouchot (1817-1907) : à l'Odéon de 1854 à 1897 » , dans Théâtre de l'Odéon: architecture, décors, musée, Éditions Mardaga, 2004 (ISBN 9782870098738), pp. 78-90
  • François Pourpardin, « Les bâtiments voyageurs édifiés le long de la ligne impériale (La Compagnie du PLM : les gares de l'architecte Jules Bouchot) », dans Revue d’histoire des chemins de fer, no 38, 2008, pp. 59-71.
  • « Jules Louis Bouchot », cote LH/307/57, notice L0307057, sur Base Léonore, Paris, Archives nationales (consulté le 24 mars 2016), p. 1-11.