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Louis Jacquinot — Wikipédia

  • ️Mon Apr 03 1967

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Louis Jacquinot
Illustration.
Louis Jacquinot en 1945.
Fonctions
Député français
3 avril 19671er avril 1973
(5 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 12 mars 1967
Réélection 23 juin 1968
Circonscription 1re de la Meuse
Législature IIIe et IVe (Cinquième République)
Groupe politique UD-Ve (1967-1968)
UDR (1968-1973)
Prédécesseur René Rousselot
Successeur Jean Bernard
6 décembre 19627 janvier 1963
(1 mois et 1 jour)
Élection 18 novembre 1962
Circonscription 1re de la Meuse
Législature IIe (Cinquième République)
Groupe politique UNR-UDT
Prédécesseur René Rousselot
Successeur René Rousselot
8 décembre 19588 février 1959
(2 mois)
Élection 23 novembre 1958
Circonscription 1re de la Meuse
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique IPAS
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur René Rousselot
6 novembre 19455 décembre 1958
(13 ans et 29 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Meuse
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique PRL (1945-1946)
RI (1946-1955)
IPAS (1956-1959)
1er juin 193231 mai 1942
(9 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 1er mai 1932
Réélection 26 avril 1936
Circonscription Meuse
Législature XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique CR (1932-1936)
ARGRI (1936-1940)
Prédécesseur Louis-Édouard Taton-Vassal
Successeur Circonscription supprimée
Ministre d'État
1er juin 19588 janvier 1966
(7 ans, 7 mois et 7 jours)
Gouvernement De Gaulle III
Michel Debré
Pompidou I et II
21 novembre 194523 janvier 1946
(2 mois et 2 jours)
Gouvernement De Gaulle II
Ministre de la France d'Outre-mer
11 août 195119 juin 1954
(2 ans, 10 mois et 8 jours)
Gouvernement Pleven II
Faure II
Mayer
Laniel I
Laniel II
Ministre des Anciens Combattants et des Victimes de guerre
29 octobre 194911 août 1951
(1 an, 9 mois et 13 jours)
Gouvernement Bidault II
Queuille II
Pleven I
Queuille III
Ministre de la Marine
22 janvier 194721 octobre 1947
(8 mois et 29 jours)
Gouvernement Ramadier I
Sous-secrétaire d’État à l'Intérieur
21 mars 194010 mai 1940
(1 mois et 19 jours)
Gouvernement Reynaud
Biographie
Nom de naissance Louis Lucien Raymond Jacquinot
Date de naissance 16 septembre 1898
Lieu de naissance Gondrecourt-le-Château (France)
Date de décès 14 juin 1993 (à 94 ans)
Lieu de décès Paris 10e (France)
Sépulture Cimetière de Gondrecourt-le-Château (Meuse)
Nationalité Française
Parti politique Alliance démocratique (1930-1938)
Diplômé de Faculté de droit de Paris
Profession Avocat
Résidence Meuse
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Louis Jacquinot, né le 16 septembre 1898 à Gondrecourt-le-Château (Meuse) et mort le 14 juin 1993 à Paris, est un homme politique français.

Jacquinot, député de la Meuse (1936).

Louis Jacquinot passe son enfance à Gondrecourt-le-Château. Il fait des études de droit à Paris. Il décide en 1916, d'arrêter ses études et de s'engager. Il reçoit la croix de guerre et se porte volontaire en février 1919 pour servir en Pologne et en Ukraine. Après sa libération en 1920, il termine sa licence en droit et est avocat à la Cour d'appel de Paris.

Il est le secrétaire général de la section universitaire des jeunesses républicaines nationales, le groupement de jeunesse de la Ligue républicaine nationale, aux côtés d'Édouard Frédéric-Dupont, son président, et d'un autre jeune ambitieux, Edgar Faure[1]. Il lance en avril 1927 avec Frédéric-Dupont le mensuel Journal des Lorrains de Paris[2].

En 1930, il est chef du cabinet d'André Maginot, ministre de la Guerre[3]. Aux élections législatives de 1932, il est élu député de la Meuse (circonscription de Commercy), grâce notamment au soutien d'André Maginot. Il commence ainsi à 34 ans une longue et brillante carrière parlementaire. Inscrit successivement aux groupes du Centre républicain puis de l'Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants, il se fait remarquer par ses idées modérées, un important travail parlementaire et des interventions sur la politique de défense et les affaires étrangères.

En Meuse, il est proche en 1934 à la fois des groupements locaux des Jeunesses patriotes et des Croix-de-feu avant de s'en éloigner en 1935-1936[4].

Il refuse le virage néo-pacifiste du dirigeant de l'Alliance démocratique, Pierre-Étienne Flandin, face à la menace de l'Allemagne hitlérienne. Ce qui le conduit à démissionner de ce parti en octobre 1938, à l'instar d'autres parlementaires, au lendemain des Accords de Munich applaudis par Flandin[5].

Louis Jacquinot dans les années 1940.

Le 21 mars 1940, Louis Jacquinot entre comme sous-secrétaire d'État à l’Intérieur dans le gouvernement de Paul Reynaud. Il a 41 ans et commence ainsi une longue carrière ministérielle. Il sort du gouvernement le 10 mai, jour de l'attaque de l'Allemagne contre la Belgique, en même temps que d'autres secrétaires d'État[6] et part au combat. Il est gravement blessé le 11 juin 1940, ce qui lui vaudra une seconde croix de guerre. Il a déjà pris parti contre l'armistice et la politique du maréchal Pétain mais, immobilisé pour plusieurs mois, ne peut prendre part au vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940.

Rendu à la vie civile, il entre dans le réseau de renseignement Alliance (sous le pseudonyme de « Serval »), tout d'abord en étant l'avocat du commandant Georges Loustaunau-Lacau (fondateur du réseau), au procès de celui-ci à Clermont-Ferrand en octobre 1941[7] (Loustaunau-Lacau a été arrêté pour avoir tenté, avec le commandant Faye et le capitaine Beaufre, de soulever l'armée d'Afrique). Il aide ensuite au recrutement d'une partie du réseau Copernic, via son client J. Broadhurst[8]. Il est arrêté à Marseille en novembre 1942 dans la souricière montée par la police française ; vu son poids politique, il est relâché immédiatement[9]. Il décide alors de quitter le réseau pour rejoindre de Gaulle ; il tente une première fois de rejoindre Londres par les Pyrénées mais est intercepté et emprisonné à Prades. Une seconde tentative réussit en janvier 1943[10]. Après avoir été interné au camp de Miranda, il peut rejoindre Londres[3]. Cette précieuse adhésion vaut à Louis Jacquinot d'être un des vingt parlementaires appelés à siéger à l'Assemblée consultative provisoire d'Alger. En novembre 1943, il est un des six parlementaires, avec André Le Troquer, Pierre Mendès France, André Philip, Jean Pierre-Bloch et Henri Queuille, à entrer dans le Comité français de libération nationale d'Alger, comme commissaire à la Marine.

En septembre 1944, il est ministre de la Marine dans le Gouvernement provisoire de la République française (gouvernement Charles de Gaulle) à Paris. Il reste ministre de la Marine jusqu'en novembre 1945 et va faire un travail considérable en prenant en charge la reconstruction et la modernisation de la marine de guerre, tout en veillant attentivement à l'épuration du corps des officiers. Il prend rapidement conscience des enjeux scientifiques et techniques de la reconstruction de la Marine nationale et propose au général de Gaulle, sans cependant être suivi, de confier aux arsenaux maritimes la recherche et le développement de l'énergie atomique.

En novembre 1945, il devient ministre d'État chargé des Affaires musulmanes. Il apprend à Rabat le 20 janvier 1946 la démission de de Gaulle de la présidence du Gouvernement provisoire.

À son retour en France en août 1944, il retrouve son siège de député (Parti républicain de la liberté) aux élections du 21 octobre 1945, par 30 702 voix sur 91 064 suffrages exprimés, et est réélu le 2 juin 1946 (Républicains indépendants) avec 25 936 voix sur 91 784. Le 10 novembre 1945, à l'élection de la première Assemblée nationale de la IVe République, il est réélu, améliorant sa position, avec 35 985 voix sur 87 534 suffrages exprimés, bien qu'il se soit opposé, resté fidèle à de Gaulle, aux deux projets constitutionnels de 1945 et 1946.

Lettre signée de Louis Jacquinot (1898–1993), député de la Meuse et ministre français.

Son attitude modérée est bien reçue. Elle lui vaut le 22 janvier 1947, un an après le départ du général de Gaulle, d'être appelé comme ministre de la Marine dans le gouvernement Ramadier, jusqu'au 22 octobre. Deux ans plus tard, il est ministre des Anciens combattants dans le gouvernement Bidault et le reste dans les gouvernements Queuille, Pléven et de nouveau Queuille.

Louis Jacquinot en 1953.

Son activité parlementaire, entre ses postes ministériels, est importante, principalement aux commissions de la Défense et des Territoires d'Outre-mer. Il est nommé en 1948 juré de la Haute cour de justice. Il obtient des crédits importants pour la Marine nationale et ses équipements portuaires et logistiques. Il réclame des porte-avions et une nouvelle flotte aéronavale. La marine reconstituée doit pouvoir rester indépendante, pour assurer la sécurité de la France et celle des territoires de l'Union française. Louis Jacquinot défend la proposition de mettre à la disposition de l'ONU une force navale technique. Il argumente pour la poursuite du développement de la flotte contre les positions adverses de Robert Capdeville et Pierre Cot et gagne en obtenant la construction d'un porte-avion, le Clemenceau. Il se réjouit que l'administration de la marine soit désormais confiée à des hauts fonctionnaires issus de l'ENA, de telle sorte que les officiers puissent se consacrer entièrement à leurs tâches militaires. Les crédits maritimes de développement doivent être maintenus et accrus « pour nous donner les instruments de notre puissance ».

Au ministère des Anciens combattants, Louis Jacquinot s'active à l'indemnisation des victimes de guerre, à l'augmentation des pensions et au rétablissement des anciens combattants dans la position qu'ils occupaient entre les deux guerres.

Il représenta le gouvernement aux obsèques de l'ancien président de la République, Albert Lebrun, en 1950.

Aux élections de juin 1951, Louis Jacquinot se voit opposer dans la Meuse une liste RPF, conduite par le général Auguste Gilliot. Il garde cependant le dessus et obtient deux sièges. En août, il redevient ministre, chargé de la France d'Outre-mer, succédant à François Mitterrand. Il conserve ce portefeuille dans les gouvernements Edgar Faure, René Mayer et Joseph Laniel, mais non dans le gouvernement Pinay.

Bien que réputé homosexuel[11],[12],[13],[14], il épouse en mars 1953 Simone Lazard (1899-1991), fille du banquier André Lazard, associé de la banque Lazard, veuve à la fois du marquis Paul de La Fressange (et grand-mère d'Inès de La Fressange) et du ministre des Finances Maurice Petsche[15].

À l'élection présidentielle de 1953, il se présente au onzième tour, après le retrait de Joseph Laniel qui se désiste en sa faveur. Se heurtant à l'hostilité du MRP[16] et d'Antoine Pinay, il n'atteint pas un nombre de voix satisfaisant et se retire aussitôt, soutenant un sénateur non candidat, René Coty, qui frôle la majorité au tour suivant et l'obtient au 13e[17]. Selon Gérard Longuet, « le non-conformisme de sa vie personnelle [allusion à son homosexualité], au regard de ce qui était alors la norme sociale, lui coûta sans doute l’élection, pour une part au moins »[18].

Au ministère de la France d'Outre-mer, Louis Jacquinot prend des décisions et soutient des projets qui vont dans le sens d'une libéralisation modérée et progressive des colonies et préparent le terrain à la loi-cadre Defferre de 1956 et à la politique du général de Gaulle à partir de 1958. En octobre 1955, le député Jacquinot sanctionne d'ailleurs le second gouvernement Faure à qui il reproche sa politique en Afrique du Nord.

Au retour du général de Gaulle, Louis Jacquinot est appelé au gouvernement, dans lequel il est le seul des anciens ministres de 1944. Ministre d'État (gouvernement Charles de Gaulle (3)), il participe à la rédaction du projet constitutionnel, effectue des missions diplomatiques, accompagne le général lors de son premier voyage à Alger le 4 juin 1958. Il est ensuite ministre d'État chargé de la Recherche scientifique, puis du Sahara et des départements et territoires d'Outre-mer (gouvernement Michel Debré). Il représente la France lors des différentes cérémonies marquant l'accession à l'indépendance du Togo (27 avril 1960), l'indépendance du Dahomey (futur Bénin), du Niger, de la Haute-Volta (futur Burkina Faso) et de la Côte d'Ivoire les 1er, 3, 5 et 7 août 1960.

Il conserve ce dernier poste dans les premier et second gouvernements Pompidou jusqu'au 8 janvier 1966. Il a alors 67 ans.

La tombe de Louis Jacquinot au cimetière de Gondrecourt-le-Château (Meuse).

Modéré, il appartient aux indépendants pendant la IVe République. Il fait partie des Républicains indépendants (1962) de Valéry Giscard d'Estaing puis de l’Union pour la nouvelle République (1968) qui appuie la politique du général de Gaulle. Il reste député de la Meuse jusqu'au 1er avril 1973. Il a alors 74 ans. Il décède le 14 juin 1993 dans le 10e arrondissement de Paris[19].

  1. Jérôme Pozzi, Les Lorrains de Paris dans l’entre-deux-guerres (1919-1939) : un enjeu politique ?, dans les Annales de l'Est, 2004/2, p. 62
  2. Jérôme Pozzi, op. cit., p. 66
  3. a et b « Louis Jacquinot - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le 25 juillet 2023)
  4. Jean-François Colas, Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux, Thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, T. I, p. 152-153
  5. Julie Bour, Lydiane Gueit-Montchal, Olivier Dard et Gilles Richard, Louis Jacquinot, un indépendant en politique, Paris, PUPS, 2013, L'Epoque, 15 octobre 1938, Lettre de Jacquinot à Flandin
  6. Voir la liste des secrétaires d'État sortants dans l'article gouvernement Paul Reynaud dans Wikipédia.
  7. Fourcade, tome 1, p. 374.
  8. « Louis-Lucien Jacquinot », sur reseaualliance.org (consulté le 16 décembre 2022)
  9. Fourcade, tome 1, p. 375.
  10. Fourcade, tome 2, p. 25.
  11. Fabien Conord, Compte-rendu du livre Louis Jacquinot : un indépendant en politique dans XXe siècle, Revue d'histoire, 2014/2, no 122
  12. Ahmed Sékou Touré, Président de la Guinée, par André Lewin, page 172.
  13. Un Quart de Siècle au Service de L'Afrique Tropicale, 1947-1971 : Récit, par Pierre Truteau, pages 122 - 123.
  14. Patrick Girard, Ces Dons Juan qui nous gouvernent, Editions 1, 1999.
  15. Sabine Delanglade, « Inès de la Fressange : Fressange et pas démon », sur Les Échos, 14 mars 2014.
  16. Louis Jacquinot s'était montré réservé sur le projet de Communauté européenne de défense.
  17. « La mort de Louis Jacquinot Un fidèle du général de Gaulle », Le Monde, 18 juin 1993
  18. Cité par Fabien Conord, op. cit., dans le compte-rendu du livre Louis Jacquinot : un indépendant en politique, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2013
  19. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Louis Lucien Raymond Jacquinot », sur MatchID
  20. Id.
  21. « Ordre du Mérite saharien », sur www.france-phaleristique.com (consulté le 17 février 2022)
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v · m

Gouvernements Charles de Gaulle I et II (10 septembre 1944 - 20 janvier 1946)

Ministres d'État


Charles de Gaulle

Justice
Affaires étrangères Georges Bidault
Intérieur Adrien Tixier
Guerre
Marine Louis Jacquinot
Air Charles Tillon
Économie nationale
Finances
Production industrielle
Agriculture François Tanguy-Prigent
Ravitaillement
Colonies
Éducation nationale
Travail et Sécurité sociale
Transports et Travaux publics
PTT
Information
Prisonniers, Déportés et Réfugiés Henri Frenay
Santé François Billoux
Afrique du Nord Georges Catroux
Reconstruction et Urbanisme Raoul Dautry
Population Robert Prigent
(← LAVAL VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (GOUIN →)

v · m

Gouvernements Ramadier I et II (22 janvier 1947 - 19 novembre 1947)

Sous la présidence de Vincent Auriol
Ministres d'État


Paul Ramadier

Justice André Marie
Affaires étrangères Georges Bidault
Intérieur Édouard Depreux
Défense nationale
Guerre
Marine
Air
Finances Robert Schuman
Économie nationale
Agriculture
Production industrielle Robert Lacoste
Reconstruction et Urbanisme
Commerce
Éducation nationale Marcel-Edmond Naegelen
Transports et Travaux publics Jules Moch
Outre-Mer
Travail et Sécurité sociale
Santé publique et Population
Jeunesse, Arts et Lettres Pierre Bourdan
Anciens combattants et Victimes de la guerre
PTT Eugène Thomas
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← BLUM III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SCHUMAN I →)

v · m

Gouvernements Bidault II et III (28 octobre 1949 - 24 juin 1950)

Sous la présidence de Vincent Auriol
Vice-présidents du Conseil


Georges Bidault

Intérieur
Ministre d'État et Information Pierre-Henri Teitgen
Justice René Mayer
Affaires étrangères Robert Schuman
Défense nationale René Pleven
Finances et Affaires économiques Maurice Petsche
Éducation nationale Yvon Delbos
Travaux publics, Transports et Tourisme
Industrie et Commerce
Agriculture
Outre-Mer Jean Letourneau
Travail et Sécurité sociale
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Louis Jacquinot
Santé publique et Population Pierre Schneiter
PTT
Liste des sous-secrétaires d’État
(← QUEUILLE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE II →)

v · m

Gouvernement Queuille II (2 - 4 juillet 1950)

Sous la présidence de Vincent Auriol
Intérieur Henri Queuille


Henri Queuille

Vice-président du Conseil Georges Bidault
Ministres d'État
Justice René Mayer
Affaires étrangères Robert Schuman
Défense nationale René Pleven
Finances et Affaires économiques Maurice Petsche
Budget Edgar Faure
Éducation nationale André Morice
Travaux publics, Transports et Tourisme Maurice Bourgès-Maunoury
Industrie et Commerce Jean-Marie Louvel
Outre-Mer Paul Coste-Floret
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Louis Jacquinot
Santé publique et Population Pierre Schneiter
PTT Charles Brune
Marine marchande Lionel de Tinguy du Pouët
Agriculture Pierre Pflimlin
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BIDAULT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PLEVEN I →)

v · m

Gouvernement Pleven I (12 juillet 1950 - 28 février 1951)

Sous la présidence de Vincent Auriol
Ministres d'État


René Pleven

Justice René Mayer
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Henri Queuille
Défense nationale Jules Moch
Finances et Affaires économiques Maurice Petsche
Budget Edgar Faure
Éducation nationale Pierre-Olivier Lapie
Travaux publics, Transports et Tourisme Antoine Pinay
Industrie et Commerce Jean-Marie Louvel
Agriculture Pierre Pflimlin
Outre-Mer François Mitterrand
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Louis Jacquinot
Santé publique et Population Pierre Schneiter
PTT Charles Brune
Marine marchande Gaston Defferre
Information Albert Gazier
Ministre sans portefeuille Paul Giacobbi
Liste des sous-secrétaires d’État
(← QUEUILLE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE III →)

v · m

Gouvernement René Pleven II (11 août 1951 - 7 janvier 1952)

Sous la présidence de Vincent Auriol
Ministres d'État


René Pleven

Vice-président Georges Bidault (MRP)
Défense nationale Maurice Bourgès-Maunoury (MRP)
Finances et Affaires économiques René Mayer (PRS)
Justice Edgar Faure (PRS)
Affaires étrangères Robert Schuman (MRP)
Intérieur Charles Brune (PRS)
Budget Pierre Courant (CNIP)
Éducation nationale André Marie (PRS)
Travaux publics, Transports et Tourisme Antoine Pinay (CNIP)
Industrie et Énergie Jean-Marie Louvel
Commerce Pierre Pflimlin (MRP)
Agriculture
Outre-Mer Louis Jacquinot
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon (MRP)
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit (UDSR)
Anciens combattants et Victimes de la guerre Emmanuel Temple (CNIP)
Santé publique et Population Paul Ribeyre (CNIP)
PTT
Marine marchande André Morice (PRS)
Information Robert Buron (MRP)
Liste des sous-secrétaires d’État
(← QUEUILLE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FAURE I →)

v · m

Gouvernement Faure I (20 janvier - 28 février 1952)

Sous la présidence de Vincent Auriol
Finances Edgar Faure


Edgar Faure

Vice-présidents
Ministres d'État
Défense nationale Georges Bidault
Justice Léon Martinaud-Déplat
Affaires étrangères Robert Schuman
Intérieur Charles Brune
Affaires économiques Robert Buron
Budget Pierre Courant
Éducation nationale André Marie
Travaux publics, Transports et Tourisme Antoine Pinay
Industrie et Énergie Jean-Marie Louvel
Commerce Édouard Bonnefous
Agriculture Camille Laurens
Outre-Mer Louis Jacquinot
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Eugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerre Emmanuel Temple
Santé publique et Population Paul Ribeyre
PTT Roger Duchet
Marine marchande André Morice
Information Paul Coste-Floret
Armement Maurice Bourgès-Maunoury
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PLEVEN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PINAY →)

v · m

Gouvernement René Mayer (8 janvier - 21 mai 1953)

Sous la présidence de Vincent Auriol
Vice-président Henri Queuille


René Mayer

Ministre d'État
Relations avec les États Jean Letourneau
Justice Léon Martinaud-Déplat
Affaires étrangères Georges Bidault
Intérieur Charles Brune
Défense nationale René Pleven
Finances Maurice Bourgès-Maunoury
Budget Jean Moreau
Affaires économiques Robert Buron
Éducation nationale André Marie
Travaux publics, Transports et Tourisme André Morice
Industrie et Énergie Jean-Marie Louvel
Commerce
Agriculture Camille Laurens
Outre-Mer Louis Jacquinot
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Pierre Courant
Anciens combattants et Victimes de la guerre Henry Bergasse
Santé publique et Population
PTT Roger Duchet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PINAY) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LANIEL I →)

v · m

Gouvernements Joseph Laniel I et II (28 juin 1953 – 12 juin 1954)

Sous la présidence de Vincent Auriol puis René Coty
Vice-président

Joseph Laniel

Conseil de l'Europe François Mitterrand
Ministre d'État
Justice Paul Ribeyre
Affaires étrangères Georges Bidault
Intérieur Léon Martinaud-Déplat
Défense nationale René Pleven
Finances et Affaires économiques Edgar Faure
Éducation nationale André Marie
Travaux publics, Transports et Tourisme Jacques Chastellain
Industrie et Commerce Jean-Marie Louvel
Agriculture Roger Houdet
Outre-Mer Louis Jacquinot
Travail et Sécurité sociale Paul Bacon
Reconstruction et Urbanisme Maurice Lemaire
Anciens combattants et Victimes de la guerre André Mutter
Santé publique et Population Paul Coste-Floret
PTT Pierre Ferri
Pays associés Édouard Frédéric-Dupont (1954)
Liste des sous-secrétaires d’État
(← MAYER) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MENDÈS FRANCE →)

v · m

Gouvernement de Gaulle III (1er juin 1958 - 8 janvier 1959)

Sous la présidence de René Coty
Armées Pierre Guillaumat


Charles de Gaulle

Intérieur Émile Pelletier
Information Jacques Soustelle
Radio, Télévision et Presse André Malraux
Justice Michel Debré
Affaires étrangères Maurice Couve de Murville
Outre-Mer Bernard Cornut-Gentille
Sahara Max Lejeune
Finances, affaires économiques et Plan Antoine Pinay
Industrie et Commerce Édouard Ramonet
Travail Paul Bacon
Travaux publics, Transports et Tourisme Robert Buron
Reconstruction et Urbanisme puis Construction
PTT Eugène Thomas
Agriculture Roger Houdet
Santé et Population Bernard Chenot
Éducation nationale Jean Berthoin
Anciens combattants et Victimes de la guerre
Présidence du Conseil
Ministres d'État
Ministres sans portefeuille
Liste des secrétaires d’État
(← PFLIMLIN) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DEBRÉ →)

v · m

Gouvernement Debré (8 janvier 1959 - 14 avril 1962)

Sous la présidence de Charles de Gaulle
Ministres d'État


Michel Debré

Ministres-Conseillers
Affaires culturelles André Malraux
Justice
Affaires étrangères Maurice Couve de Murville
Intérieur
Armées
Finances et Affaires économiques
Éducation nationale
Travaux publics et Transports Robert Buron
Industrie et Commerce Jean-Marcel Jeanneney
Agriculture
Travail Paul Bacon
Santé publique et Population
Construction Pierre Sudreau
Anciens combattants Raymond Triboulet
Postes, télégraphes et téléphones
Postes et télécommunications
Information
Sahara et Outre-Mer
Énergie atomique
Premier ministre
Liste des secrétaires d’État
(← DE GAULLE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (POMPIDOU I →)

v · m

Gouvernements Pompidou I, II, III et IV (14 avril 1962 - 10 juillet 1968)

Sous la présidence de Charles de Gaulle
Ministres d'État


Georges Pompidou

Affaires culturelles André Malraux
Justice
Affaires étrangères
Intérieur
Armées Pierre Messmer
Finances et Affaires économiques
Éducation nationale
Équipement et Logement
Industrie
Travaux publics et Transports
Agriculture
Travail et Affaires sociales
Santé publique et Population
Construction Jacques Maziol
Anciens combattants et Victimes de guerre
Postes et Télécommunications
Outre-Mer
Coopération
Information
Premier ministre et ministres délégués
Rapatriés
Jeunesse et Sports
Fonction publique
Recherche scientifique et Questions atomiques et spatiales
Liste des secrétaires d’État
(← DEBRÉ) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (COUVE DE MURVILLE →)

v · m

Ministres

Ministère des Outre-mer
Ministres délégués ou secrétaires d'État