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Luc Dagobert — Wikipédia

  • ️Thu Mar 08 1736

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Luc Dagobert
Luc Siméon Auguste Dagobert de Fontenille
Luc Dagobert
Portrait du général Dagobert de Fontenille

Surnom Dagobert de Fontenille
Nom de naissance Luc Siméon Auguste Dagobert
Naissance 8 mars 1736
La Chapelle-en-Juger près de Saint-Lô
Décès 18 avril 1794 (à 58 ans)
Puigcerdà (Drapeau de l'Espagne Espagne)
Origine Drapeau du royaume de France : entièrement blanc Royaume de France
Allégeance Drapeau du royaume de France : entièrement blanc Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17551794
Commandement Armée des Pyrénées orientales
Conflits Révolution française
Faits d'armes Bataille du Col de la Perche
Bataille d'Olette
Bataille de Peyrestortes
Combats de Bellver et d'Urgell
Hommages Nom inscrit sur la colonne élevée au Panthéon
Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile
Monument à Mont-Louis (Pyrénées-Orientales)
Famille Dagobert
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Luc Dagobert, dit « Dagobert de Fontenille[1],[2] », est un général de la Révolution française, né le 8 mars 1736 au château de La Grande Communière à La Chapelle-en-Juger, près de Saint-Lô (Manche) et mort le 18 avril 1794 à Puigcerdà (ville d'Espagne, à la frontière franco-espagnole).

Luc Siméon Auguste Dagobert est un membre de la famille Dagobert, appartenant à la petite noblesse normande[2]. Il est le fils de Jeanne Campain et de Gabriel Dagobert, seigneur de la Bretonnière, officier dans le régiment Colonel-Général dragons.

Luc Dagobert épouse le 8 août 1780 à Cascastel, Jacquette de Pailhoux de Cascastel, fille de Joseph Gaspard de Pailhoux de Cascastel, conseiller au Conseil souverain du Roussillon et de Jeanne de Caussat de Castelmaure, dont une fille : Jeanne Dagobert, née le 16 juin 1782 et morte le 26 septembre 1838 à Saint-Lô, mariée le 5 septembre 1801 avec Pierre Yver (1768-1826), député de la Manche.

Dagobert commence sa carrière militaire comme lieutenant au régiment de Tournaisis le 9 mars 1756 avec lequel il participe aux campagnes d'Allemagne de 1757 à 1762 et de Corse en 1768 et 1769[1].

Le 18 juin 1768, il devient capitaine commandant la compagnie du lieutenant-colonel. Titulaire d’une compagnie le 31 janvier 1774, il passe par incorporation au régiment Royal-Italien le 29 juin 1775. Il est ensuite capitaine commandant le 6 juin 1776, major le 17 mai 1787, major du bataillon de chasseurs royaux du Dauphiné le 1er mai 1788[1].

Rallié à la Révolution française, Dagobert devient lieutenant-colonel le 1er janvier 1791, colonel du 51e d’infanterie le 27 mai 1792, maréchal de camp provisoire et commandant l’avant-garde de l’armée du Var le 12 octobre 1792 puis la 1re division de l'armée d'Italie le 1er novembre 1792. Confirmé dans son grade et toujours employé à l’armée d’Italie le 8 mars 1793, il est affecté à l’armée des Pyrénées orientales le 10 mai 1793. Le 15 mai 1793, il est nommé général de division. Commandant des troupes cantonnées depuis Olette jusqu’à la Garonne le 7 août 1793, il devient général en chef provisoire de l’armée des Pyrénées orientales le 13 septembre 1793. Il cesse ces fonctions le 29 du même mois, puis est suspendu par les représentants le 17 novembre 1793. Réintégré et employé à l’armée des Pyrénées orientales le 2 février 1794, il est nommé commandant de la division de Cerdagne le 29 mars[1].

Dagobert meurt, de maladie, peu après à Puigcerdà, bourg espagnol situé à la frontière française, le 18 avril en revenant des combats de Bellver et d'Urgell. Il ne laissa pour héritage que les exemples de sa valeur et du désintéressement le plus rare. Sa pauvreté était telle que les officiers se cotisèrent pour payer les frais de ses funérailles[3].
Il est plus tard inhumé au cimetière Saint-Martin de Perpignan sous une pyramide en compagnie du général Dugommier, général en chef de l'armée des Pyrénées orientales au moment de la mort de Dagobert et qui est lui-même tombé sept mois après Dagobert à la bataille de la Sierra Negra.

Nom du général Dagobert gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier ouest, 33e et 34e colonnes.
  1. La rue est au sud-est du fort Miradou[7], près de celui-ci, où est basée une unité rattachée au Centre national d'entraînement commando, dont le quartier général est à Mont-Louis, ville qui a principalement honoré le général Dagobert, voir ci-dessus.
  1. a b c d et e Lazare Carnot, Étienne Charavay, Correspondance générale de Carnot, Imprimerie nationale 1892, page 97.
  2. a et b Revue historique, Volume 99, 1908, page 1.
  3. Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français de 1792 à 1815, Tome 2
  4. « Rue Dagobert sur le territoire de la commune de Mont-Louis (échelle 1:1066, consulté le 31 octobre 2018) » sur Géoportail..
  5. « Rue Luc-Dagobert sur le territoire de la commune de Perpignan (échelle 1:2132, consulté le 31 octobre 2018) » sur Géoportail..
  6. « Rue Dagobert sur le territoire de la commune de Thuir (échelle 1:1066, consulté le 31 octobre 2018) » sur Géoportail..
  7. « Emplacement de la rue Dagobert dans le centre-ville de Collioure, Pyrénées-Orientales », sur openstreetmap.org (consulté le 31 octobre 2018).