Makino Hideshige — Wikipédia
- ️Tue Oct 13 1671
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Makino Hideshige (牧野 英成?, 13 octobre 1671-28 octobre 1741)[1], aussi connu sous le nom « Makino Hidenari » (牧野 英成?), est un daimyo du début de l'époque d'Edo[2].
Les Makino sont identifiés comme un des fudai daimyō ou « clans intérieurs », c'est-à-dire alliés ou vassaux héréditaires du clan Tokugawa, en contraste avec les tozama daimyo ou « clans extérieurs[3] ».
Le clan Makino fudai trouve son origine au XVIe siècle dans la province de Mikawa. Leur élévation de statut par Toyotomi Hideyoshi date de 1588[3]. Ils prétendent descendre de Takechiuchi no Sukune[4], homme d'État légendaire[5] et amant de la légendaire impératrice Jingū[6].
Hideshige fait partie d'une branche cadette des Makino, créée en 1633[3]. Les Makino s'installent au domaine de Sekiyado dans la province de Shimōsa en 1644. De 1668 jusqu'à la restauration de Meiji, leurs descendants possèdent des terres dans le domaine de Tanabe (35 000 koku) dans la province de Tango[3]. D'autres descendants vivent de 1634 jusqu'à l'abolition du système han en 1868 au domaine de Mineyama (11 000 koku) dans la province d'Echigo[4].
Le chef de cette lignée du clan est anobli avec le titre de « vicomte » au cours de l'ère Meiji par le système nobiliaire kazoku[4].
Hideshige sert le shogunat Tokugawa comme 17e Kyoto shoshidai durant la période allant du 28 janvier 1725 au 6 juillet 1734[2].
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- ↑ Tōhō Gakkai, Transactions of the International Conference of Orientalists in Japan, 1994 (lire en ligne), p. 81.
- ↑ a et b (de) Eva-Maria Meyer, « Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit (Universität Tübingen) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ a b c et d Georges Alpert, Ancien Japon, 1888 (lire en ligne), p. 70.
- ↑ a b et c Edmond Papinot (Papinot, Jacques, 2003), Dictionnaire d’histoire et de géographie du Japon, 1906. « Makino » [PDF], sur www.unterstein.net, p. 29.
- ↑ (de) Kurt Brasch, Japanischer Volksglaube, Mitteilungen der deutschen Gesellschaft für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, 1872 (lire en ligne), p. 56.
- ↑ Christine Guth, « Book Revies: Japan's Hidden History: Korean Impact on Japanese Culture by Jon Carter Covell and Alan Covell », Numen, vol. 33, no 1, juin 1986, p. 178-179 (lire en ligne).
- Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, 1888 (lire en ligne).
- Tōhō Gakkai, Transactions of the International Conference of Orientalists in Japan, Tokyo, Tōhō Gakkai (Institute of Eastern Culture), 1994 (lire en ligne).
- Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, 1999 (ISBN 3-8258-3939-7, lire en ligne).
- Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, 1906. « Nobiliaire du Japon » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le 23 mars 2020).
- Sasaki Suguru, Boshin sensō: haisha no Meiji ishin, Tokyo, Chūōkōron-shinsha, 2002.
- (ja) « Sekiyado-han sur Edo 300 HTML »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
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