Makino Tadayuki — Wikipédia
- ️Fri Oct 22 1824
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Makino Tadayuki (牧野 忠恭?, 22 octobre 1824-1er septembre 1878) est un daimyo du milieu de l'époque d'Edo de l'histoire du Japon[1].
Les Makino font partie des clans de daimyos fudai ou « clans de l'intérieur » composés de vassaux héréditaires et d'alliés du clan Tokugawa, par opposition aux clans tozama ou « clans de l'extérieur[2] ».
Le clan Makino fudai apparaît au XVIe siècle dans la province de Mikawa. Leur élévation de statut par Toyotomi Hideyoshi date de 1588[2]. Ils prétendent descendre de Takechiuchi no Sukune[3], homme d'État légendaire[4] et amant de la légendaire impératrice Jingū[5].
Tadayuki fait partie de la branche majeure des Makino, établie au domaine de Tako dans la province de Kōzuke en 1590. En 1616, leurs possessions sont déplacées au domaine de Nagamine dans la province d'Echigo. De 1618 jusqu'en 1868, cette branche demeure au domaine de Nagaoka (d'une valeur de 74 000 koku) dans la province d'Echigo[3].
Tadayuki est le chef à la 11e génération de cette lignée majeure des Makino.
Le chef de cette lignée est fait « vicomte » dans le cadre du nouveau système nobiliaire mis en place par le gouvernement de Meiji[3].
Tadayuki sert le shogunat Tokugawa comme rōjū dont il est aussi le 55e Kyoto shoshidai durant la période allant du 17 septembre 1862 au 26 juillet 1863[1].
Au cours de la guerre de Boshin de 1868-1869, les forces du han de Nagaoka s'opposent aux forces du gouvernement de Meiji. À cette époque, le général de l'armée du clan Makino est Tsuginosuke Kawai (1827-1868), et aujourd'hui le mémorial à Tsuginosuke Kawai se trouve au Naga-chō où se dressait autrefois sa résidence. Lorsque les forces du gouvernement Meiji s'emparent de Nagaoka, Makino Kawai se retire vers Aizu et Sendai avec Makino Tadayuki et d'autres chefs du clan en fuite[6].
Décédé à Tokyo en 1878, Makino Tadayuki y est enterré au Saikai-ji.
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- ↑ a et b (de) Eva-Maria Meyer, « Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Universität Tübingen.
- ↑ a et b Georges Alpert, Ancien Japon, 1888 (lire en ligne), p. 70.
- ↑ a b et c Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, 1906. « Makino » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le 1er avril 2020), p. 29.
- ↑ (de) Kurt Brasch, Japanischer Volksglaube, Mitteilungen der deutschen Gesellschaft für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, 1872 (lire en ligne), p. 56.
- ↑ Christine Guth, « Book Revies: Japan's Hidden History: Korean Impact on Japanese Culture », Jon Carter Covell et Alan Covell, Numen, vol. 33, no 1, juin 1986, p. 178-179.
- ↑ (ja) « A New Historic Landmark: The Tsuginosuke Kawai Memorial Hall », Konichiwa Nagaoka, vol. 188, janvier 2007, p. 2 (lire en ligne).
- Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, 1888 (lire en ligne).
- (de) Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, 1999 (ISBN 3-8258-3939-7, lire en ligne).
- Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, 1906. « Nobiliaire du Japon » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le 1er avril 2020).
- (ja) Sasaki Suguru, Boshin sensō: haisha no Meiji ishin, Tokyo, Chūōkōron-shinsha, 2002.
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