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Marisa Berenson — Wikipédia

  • ️Sat Feb 15 1947

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Vittoria Marisa Schiaparelli Berenson, dite Marisa Berenson, est une actrice et ancien mannequin américaine, née le 15 février 1947 à New York (État de New York).

Marisa Berenson est la fille aînée de Robert Lawrence Berenson (1914-1965), diplomate américain puis armateur dans les compagnies d'Aristote Onassis. D'origine juive lituanienne, son nom de naissance est Valvrojenski, alors que sa famille avait émigré aux États-Unis en 1875 pour s'installer à Boston, prenant plus tard le nom de Berenson[1]. Sa mère, née comtesse Maria Luisa Yvonne Radha de Wendt de Kerlor, fut appelée « Gogo »[2], et avait des ancêtres italiens, suisses, français et égyptiens.

Du côté de sa mère, sa grand-mère est la célèbre couturière Elsa Schiaparelli[2], et son grand-père est le comte Guillaume de Wendt de Kerlor, théosophe et médium. Elle est l'arrière-petite-nièce de Giovanni Schiaparelli, un astronome italien. Du côté de son père, elle est liée à la famille de l'expert d'art Bernard Berenson (1865 – 1959), son oncle[2], et de sa sœur Senda Berenson (1868 – 1954), athlète et l'une des deux premières femmes inscrites au « Basketball Hall of Fame »[1].

Par ailleurs, elle est la belle-sœur de l'acteur Anthony Perkins qui avait épousé en 1973 sa sœur cadette Berinthia (1948–2001), modèle, actrice et photographe connue sous le nom de Berry Berenson. Veuve d'Anthony Perkins, celle-ci était à bord du vol 11 American Airlines qui s'est écrasé contre la première tour du World Trade Center, le 11 septembre 2001.

Marisa Berenson à la 66e Mostra de Venise en 2009.

Marisa Berenson débute comme mannequin en 1964, devenant rapidement une star pour la profession, maintes fois photographiée[2],[n 1]. Elle déclare au New York Times : « I once was one of the highest paid models in the world » (« J'ai été l'une des mannequins les mieux payées au monde »), faisant la une de magazines comme le magazine Vogue en juillet 1970 et celle du Time le 15 décembre 1975. Durant sa carrière, elle apparaît à de nombreuses reprises dans le magazine Vogue au début des années 1970 et sa sœur Berry est elle aussi photographiée dans ce même magazine. À cette époque, elle est connue comme « The Queen of the Scene » (« La reine de la scène ») pour ses fréquentes apparitions dans les boîtes de nuit et autres lieux à la mode ; elle a également posé pour le magazine Lui[3]. Yves Saint Laurent la cite comme « la fille des Seventies ».

Lors de la première des Damnés à New York, elle rencontre Helmut Berger[2]. À la suite de cette histoire d'amour, elle commence une carrière au cinéma et enchaîne, en quelques années, trois films importants pour sa carrière, Mort à Venise, Cabaret et Barry Lyndon, où elle est Lady Lyndon[2]. Elle a tourné peu de films mais a travaillé avec de grands réalisateurs, comme Luchino Visconti, Bob Fosse, Stanley Kubrick, Blake Edwards ou Clint Eastwood.

Après un passage à Broadway, elle apparaît dans des fictions françaises. Elle a reçu, le 1er février 2010, à Vincennes, un prix Henri-Langlois pour avoir su mêler différentes activités comme mannequin, actrice, ambassadrice de l’UNESCO et écrivain.

À 17 ans, elle fréquente le véliplanchiste Arnaud de Rosnay. Au début des années 1970, elle vit plusieurs mois avec Helmut Berger[2]. Elle a fréquenté également le coureur automobile Rikky von Opel, le banquier David de Rothschild, le scénariste Tom Mankiewicz, les acteurs Clint Eastwood, Kevin Kline, Sam Shepard ou Terence Stamp[4],[5]. En 1977, elle a une fille unique, prénommée Starlite, de son mariage l'année précédente avec James Randall, un fabricant de rivets[6] ; ils divorcent en 1978[2].

Son deuxième mari est Aaron Richard Golub, un avocat qu'elle épouse en 1982 pour divorcer en 1987[7].

Dans les années 1980, elle fréquente Le Palace et devient amie avec Vincent Darré ou Eva Ionesco.

En 2014, elle se marie à Jean-Michel Simonian.[réf. nécessaire]

Marisa Berenson vit dans une villa à la périphérie de Marrakech au Maroc. Elle pratique la méditation transcendantale[6] et parle couramment l'anglais, l'italien et le français[8].

  1. Parmi les photographes, il est possible de citer Steven Meisel, Helmut Newton, Robert Mapplethorpe, Slim Aarons, Irving Penn ou encore sa sœur.
  1. a et b (en) BNS, « Lithuania to build monument for ‘mother of women’s basketball’ », sur lrt.lt, 29 mars 2021 (consulté le 18 août 2023)
  2. a b c d e f g et h Simon Liberati, « Femme de rêves », Vogue Paris, no 952,‎ novembre 2014, p. 190 à 195 (ISSN 0750-3628)
  3. « Dans les pages de Lui, en janvier 1971 », sur luimagazine.fr via Wikiwix (consulté le 9 mars 2024).
  4. (en-US) Condé Nast, « Marisa Berenson: A Life in Pictures », sur Vogue, 12 octobre 2011 (consulté le 19 août 2023)
  5. (en)Johnson, Richard (September 7, 1989). "Eastwood, Berenson sizzle". The Palm Beach Post. p. 2D.
  6. a et b (en-GB) « 'I did the first nude in Vogue': Marisa Berenson on being a blazing star of the 70s and beyond », The Guardian,‎ 30 octobre 2019 (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 19 août 2023)
  7. « Breaking up is even harder to do for 'celebrities' | Long Island Business News | Find Articles at BNET », sur web.archive.org, 15 février 2009 (consulté le 19 août 2023)
  8. (en) « Actors who speak Italian », Vogue,‎ 29 janvier 2013 (lire en ligne)