Ministère de l'Armement et des Liaisons générales — Wikipédia
- ️Tue Jan 01 2019
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » (janvier 2019).
Ministère de l’Armement et des Liaisons générales - MALG - | |||||||
Création | 19 septembre 1958 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Disparition | 27 septembre 1962 | ||||||
Siège | ![]() |
||||||
Activité(s) | Renseignement | ||||||
Direction | Abdelhafid Boussouf (Chef) | ||||||
| |||||||
modifier ![]() |
Le ministère de l’Armement et des Liaisons générales (MALG) était un ministère et le service de renseignement de l'ALN durant la guerre d'Algérie, organe du Front de libération nationale (FLN), ancêtre de la Sécurité militaire (SM), puis du département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)[1].

1 - Abdelhafid Boussouf
2 - Larbi Ben-M'hidi
3 - Houari Boumediene
4 - Rachid Mosteghanemi
Le MALG, est créé en septembre 1957, sous le nom de Ministère des liaisons générales et des communications (MLGC), avant de devenir le MALG lorsque, en janvier 1960, Abdelhafid Boussouf — jusque-là responsable du redoutable « Service de renseignement et de liaison » de l'ALN — en prend le commandement. Il en fait une puissante machine policière qui étend sa surveillance à l'ensemble du FLN-ALN à l'extérieur. Hormis les wilayas du centre (le Constantinois, l'Algérois et la Kabylie), plus rien n'échappe désormais à son contrôle[2].
Soutenant deux stations avancées en Tunisie et au Maroc, le MALG implante en Libye, à Tripoli, une centrale de renseignement, nommée « base Didouche ». Cette base est composée d'une section « Renseignement, documentation et exploitation », dont la tâche est de recueillir, d'analyser et d'exploiter les rapports adressés par les agents opérant dans les pays étrangers et d'une autre, la section « Vigilance », chargée d'assurer la protection — en réalité, la surveillance — des leaders de la Révolution. Dès 1958, les agents du MALG sont admis en URSS pour être formés dans les écoles du KGB. Ils y apprennent « le terrorisme d'appareil [ainsi que] la mise en scène l'organisation des provocations et des complots préventifs pour détruire l'adversaire ». Cette promotion aura pour nom de code « Tapis rouge ».
Le 21 septembre 1958, des membres du MALG avaient tenté de faire sauter le troisième étage de la tour Eiffel où sont notamment installées les antennes de la DST.
* Ahmed Amrani
- Kantil M'Hamed, né le 11 octobre 1932 à Relizane et décédé le 8 novembre 2012 à Alger.
- Idjer Mohammed, né le 04 décembre 1938 à Alger et décédé le 08 novembre 2003, membre de l'équipe de déchiffrement.
- Sayad Mohammed Lakhdar, né le 2 avril 1938 à Elma Labied (wilaya de Tébessa), membre de l'équipe de déchiffrement.
- Abdelaziz Maoui, né le 10 avril 1929 à Rabat au Maroc et décédé le 26 octobre 2018.
- Mustapha Tounsi, né le 27 septembre 1939 à Miliana et décédé le 23 juillet 2018, fut responsable des transmissions de la wilaya IV historique et membre fondateur de l'association des anciens du MALG.
- Boumedjeria Sahraoui (dit Meslem) fut un membre du DVCR Tripoli, décédé le 9 avril 2015
- Dahou Ould Kablia, également président de l'Association des anciens du ministère de l'Armement et des Liaisons générales[3].
- Abdelhafid Boussouf
- Khedidja Chellali, née en juin 1938 ou le 9 janvier 1939 à Oujda et décédée en juin 1957 à Oued Sefioune, membre du corps des contrôleurs.
- Abderrahmane Berouane[4]
- Mohamed Khelladi[4].
- Mohamed Lokmami[4].
- Abdelhamid Temmar[4].
- Hocine Senoussi, décédé en 2020[5].
- Mohamed Nedjadi[4].
- Abdelkader Boukhari[4].
- Abdelamajid Senouss, décédé en 1999[réf. souhaitée]
- Ali Hamlat[4].
- Mohamed Bentelis[4].
- Messaoud Zeghar
- Benabdelkader Azzout (juin1932-mars 2011)[6].
- Nourdine Senoussi (avril 1937-décembre 2019)[réf. souhaitée].
- Saddar Senoussi, né 26 juillet 1931 à Tiaret, l'un des fondateurs des Transmissions du FLN et de l'ALN et ancien membre de la DTN (Direction des Transmissions Nationales) du MALG.[réf. souhaitée]

Ce sont les anciens services du MLGC devenus des directions au nombre de 5 :
- La direction des transmissions nationales et du chiffre (DTN)
- La Direction de la Documentation et des Recherches, chargée de la recherche de l'information militaire (DDR)
- La Direction de la vigilance et du contre-renseignement (DVCR)
- La Direction des liaisons générales qui constituait le réseau de poste aux armées (DLG)
- La direction de la logistique chargée de l'acquisition, du stockage, de l'acheminement des armes, des équipements divers et de l'habillement etc.
- ↑ « Qu’est-ce que le MALG ? », sur lapatrienews.dz, 17 juillet 2020 (consulté le 10 janvier 2024)
- ↑ « Boussouf a usé des compétences humaines pour pallier le manque d’armes et de moyens », sur algerie360.com, 2 janvier 2019 (consulté le 10 janvier 2024)
- ↑ « Le GPRA, un "grand" instrument de la victoire "finale" contre la France coloniale », sur Algérie Presse Service
- ↑ a b c d e f g et h Les renseignements de la guerre de libération, site jeune-independant.net, 9 avril 2017
- ↑ [ https://radioalgerie.dz/news/fr/article/20200624/195307.html Le Président Tebboune adresse ses condoléances à la famille du défunt Hocine Senoussi], site radioalgerie.dz, 24 juin 2020.
- ↑ ANCIEN MOUDJAHID ET DIPLOMATE, Hadj Benabdelkader nous quitte, site lexpression.dz, 30 mars 2011.
- Maurice Faivre, Le renseignement dans la guerre d’Algérie, Éditeur : Lavauzelle, Collection : Renseignement Histoire & Géopolitique, 2006, (ISBN 270251314X)
- Jacques Baud, Encyclopédie du renseignement et des services secrets, Éditeur : Lavauzelle, Collection : Renseignement & Guerre Secrètes, 2002, (ISBN 978-2702507537)
- Dahou Ould Kablia, Boussouf et le Malg : La face cachée de la révolution, Casbah Editions, 2020.
- Saphia Arezki, « Un demi-siècle d’histoire du renseignement algérien », Afrique contemporaine, vol. N° 260, no 4, 22 juin 2018, p. 78–82 (ISSN 0002-0478, DOI 10.3917/afco.260.0078, lire en ligne, consulté le 29 mai 2023)
- Crise de l’été 1962
- Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)
- Organisation politico-administrative
- État-Major Général (EMG)
- Armée nationale populaire (ANP)
- Déserteurs de l'armée française (guerre d'Algérie)
- Clan d'Oujda
- Direction des Liaisons générales
- Bonnes feuilles, Le système Boussouf, par Belaïd Abane. TSA, 7 novembre 2015.
- Voilà comment sont nés les services secrets algériens… Entretiens avec le colonel Ali Hamlet, alias Elhadi Yahia, réalisé par Mohamed Chafik Mesbah et publié en 2 parties par le quotidien Le Soir d'Algérie des 23 et 24 juin 2008: