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Parrot (entreprise) — Wikipédia

  • ️Sun Jan 01 2017

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Parrot
logo de Parrot (entreprise)

Création 1994
Fondateurs Jean-Pierre Talvard et Henri Seydoux
Personnages clés Henri Seydoux (PDG)
Jean-Pierre Talvard (ex-PDG)
Forme juridique Société anonyme
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Henri Seydoux
Activité Activités des sièges sociaux (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits Drones
Filiales Parrot Drones, Pix4D
Effectif 542 personnes (2022)
SIREN 394149496Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR67808408074Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.parrot.com

Capitalisation 143 M€ au 21 mars 2023
Chiffre d'affaires 71,9 M€ en 2022
54,3 M€ en 2021
Résultat net 19,7 M€ en 2022 (perte)
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Parrot est une entreprise française basée à Paris et créée en 1994 par Jean-Pierre Talvard et Henri Seydoux. Elle conçoit, développe et commercialise des microdrones et des logiciels d’analyses d’images (photogrammétrie) pour les professionnels[2], puis des drones à partir de 2010.

En 1994, Parrot est créée par Jean-Pierre Talvard et Henri Seydoux. Elle développe des technologies de reconnaissance vocale. En 1999, Parrot rejoint le Bluetooth SIG. En 2001, Parrot commercialise le premier kit mains libres sans-fil Bluetooth[3].

En 2002, Jean-Pierre Talvard cède ses actions et Christine de Tourvel le remplace, qui les cède par la suite en 2009.

2005 voit la sortie du premier autoradio Parrot et d'un kit plug and play Minikit.

En 2006, Parrot est introduit en bourse sur le marché Eurolist d'Euronext.

À partir de 2010, Parrot se lance dans le marché des drones avec la commercialisation du Parrot AR.Drone. C'est le premier jouet volant contrôlé par un smartphone. La volonté de se développer dans ce secteur d'activité se confirme dans les années suivantes par l'acquisition en 2011 des deux sociétés françaises Varioptic (activité : lentille numérique) et DiBcom (activité : radio et télévision numérique multistandards)[4],[5]. En 2012, Parrot acquiert 57 % du fabricant suisse de drones senseFly[6]. En 2015, Parrot investit dans des start-ups de drones : Airinov (drones pour l'agriculture) Micasense (capteurs pour drones agricoles), EOS Innovation (robot pour l'inspection) et Iconem (drones pour l'archéologie). La même année, Parrot sépare ses activités principales en deux filiales bien distinctes : Parrot Drones et Parrot Automotive (en).

En 2016 le Parrot Disco Drone, premier drone de type aile volante de la marque est commercialisé.

En 2016, lancement de la filiale Parrot Air Support avec une offre de services par drone destinée aux professionnels de l’immobilier, de la construction et des infrastructures.

En janvier 2017, Parrot annonce la suppression de 290 postes sur les 840 que compte l'entreprise à la suite d'une baisse des ventes[7]. L'entreprise française est confrontée à une concurrence chinoise, notamment de la part de l'entreprise DJI[8],[9].

Elle répond à cette concurrence en mettant en garde les pouvoirs publics européens et américains sur les risques d’attribution d’appels d’offres au groupe chinois[9], en se restructurant et en se focalisant sur les drones destinées à des applications professionnelles[8]. En 2017, la filiale Parrot Automotive passe sous le contrôle du groupe français Faurecia (qui en aura acquis la totalité en 2022) et tous les autres objets connectés (casques hi-fi, pots de fleur connectés, etc.) sont abandonnés définitivement[2].

Depuis cette période, l'entreprise se centre uniquement sur les drones pour applications professionnelles destinés aux marchés de la sécurité et de la défense ainsi qu'à l'inspection et à la photogrammétrie[10].

Liste au 6 octobre 2021[11] des principaux actionnaires :

Henri Seydoux 62,9%
Moneta Asset Management 10,6%
Bpi France Participations 5,14%
Parrot SA 1,32%
Oddo BHF Asset Management 1,22%

Parrot est au départ spécialisée dans les technologies liées à la reconnaissance vocale et au traitement du signal pour applications embarquées et mobiles, appliquées aux aspects de la téléphonie en voiture : chipsets, algorithmes, Bluetooth et logiciels applicatifs.

Parrot conçoit ses propres circuits intégrés de traitement du signal (jeu de circuits intégrant le DSP).

Désormais, l'entreprise se concentre exclusivement sur la production et la vente de drones, destinés à un usage professionnel et non de loisir[8]. À ce titre, elle signe en janvier 2021 un contrat de 300 micro-drones avec la Direction Générale des Armées (DGA)[12],[13]. Les armées finlandaise[14], britannique[15], espagnole[16] et les douanes américaines[17] font aussi l'acquisition du modèle USA entre 2021 et 2022.

Parrot signifiant « perroquet » en anglais, le premier logo de l'entreprise représentait l'oiseau. Le logo actuel présente désormais le nom de la marque dans une police simple et de couleur noire.

  • Ancien logo

    Ancien logo

  • Logo actuel

    Logo actuel

Parrot Drones est inscrit comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. L'entreprise déclare à ce titre qu'en 2015, les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre 50 000 et 100 000 euros[18].

Parrot Drones est inscrit depuis 2016 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2016 pour cette activité 1 salarié à temps plein et des dépenses d'un montant compris entre 100 000 et 200 000 euros[19].

En juillet 2024, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a condamné à 420 000 euros d'amendes au total la société Parrot et deux de ses dirigeants, dont Henri Seydoux. Cette condamnation a pour origine la diffusion d'informations fausses ou trompeuses dans son rapport financier semestriel 2018[20],[21].

  1. Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a et b Jean-Michel Normand, « La grande mue du fabricant de drones Parrot », Le Monde,‎ 16 mars 2018 (lire en ligne)
  3. Gilles Tanguy, « Parrot : le Géo Trouvetou du high-tech français », Capital (magazine),‎ juin 2011, p. 46-47 (lire en ligne)
  4. « Parrot societe-activites-perspectives », http://bourse.latribune.fr, (consulté le 17 novembre 2014)
  5. « Document de référence 2014 » [PDF], sur Parrotcorp.com (consulté le 13 mai 2015)
  6. Le fabricant suisse des drones SenseFly se fait racheter par Parrot, http://www.letemps.ch, (consulté le 17 novembre 2014)
  7. Les drones de Parrot ne font plus recette, Jean-Michel Normand, Le Monde, 10 janvier 2017
  8. a b et c Jean-Michel Normand, « Les drones Parrot redécollent grâce aux activités militaires », Le Monde,‎ 24 mars 2023 (lire en ligne)
  9. a et b Jean-Michel Normand, « Drones : Parrot tire à boulets rouges sur son rival chinois DJI », Le Monde,‎ 30 juin 2020 (lire en ligne)
  10. « Avec son nouveau drone professionnel, Parrot estime avoir les cartes en main pour accélérer », sur BFM BUSINESS (consulté le 18 avril 2023)
  11. Zone Bourse, « Parrot, sur Zonebourse.com », sur www.zonebourse.com (consulté le 6 octobre 2021)
  12. « L’armée française fera voler des drones Parrot », Le Monde.fr,‎ 11 janvier 2021 (lire en ligne, consulté le 12 janvier 2021)
  13. « Parrot décroche un contrat de 300 drones de l'armée plutôt que le chinois Dji », sur Challenges (consulté le 12 janvier 2021)
  14. (fi) « Lennokkisuorituskyvyn rakentaminen etenee - », sur Maavoimat, 24 février 2023 (consulté le 18 avril 2023)
  15. (en-GB) Press, « Royal Air Force Protection Centre takes delivery of Parrot Anafi USA », sur sUAS News - The Business of Drones, 7 mai 2021 (consulté le 18 avril 2023)
  16. (es) Infodron, « La Armada comprará un lote de seis mini drones Anafi USA de la francesa Parrot », sur Infodron (consulté le 18 avril 2023)
  17. (en-US) Quadcopter 440, « ANAFI USA chosen for field evaluations by US Customs and Border Protection », sur UASweekly.com, 31 octobre 2022 (consulté le 18 avril 2023)
  18. « Tableau des représentants d'intérêts », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le 28 octobre 2016)
  19. « Registre de transparence », sur europa.eu (consulté le 28 octobre 2016)
  20. « L'AMF sanctionne Parrot et ses dirigeants à payer 420.000 euros d'amendes », sur lefigaro.fr, Le Figaro, 23 juillet 2024
  21. La Commission des sanctions de l'AMF sanctionne un émetteur et deux de ses dirigeants à l’époque des faits pour manipulation de marché par diffusion d’informations fausses ou trompeuses. Elle sanctionne également l’un des dirigeants pour manquement d’initié, communiqué de l'AMF du 23 juillet 2024.