Parti pirate tunisien — Wikipédia
- ️Mon Sep 27 2010
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Parti pirate tunisien حزب القراصنة التونسي | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Sleheddine Kchouk |
Fondation | 27 septembre 2010 |
Légalisation | 12 mars 2012 |
Idéologie | Droit à l'information Vie privée |
Site web | partipirate-tunisie.org![]() |
Le Parti pirate tunisien (arabe : حزب القراصنة التونسي) est un parti politique tunisien. Formé le 27 septembre 2010[1], son visa est d'abord refusé par le ministère de l'Intérieur en septembre 2011[2], avant d'être accordé par la présidence du gouvernement le 12 mars 2012[3]. Il est l'une des premières extensions du Parti pirate sur le continent africain.
Le parti accède à la notoriété durant la révolution tunisienne, quand plusieurs de ses membres sont arrêtés pour leur participation aux protestations. Les membres distribuent alors des logiciels de contournement de la censure et aident à documenter les violations des droits de l'homme pendant les émeutes dans les villes de Sidi Bouzid, Siliana et Thala[4].
Après la révolution, un membre du parti, qui avait été détenu pendant les troubles, Slim Amamou, est brièvement secrétaire d'État aux Sports et à la Jeunesse dans le gouvernement de transition. Par la suite, il démissionne pour protester contre la censure de plusieurs sites web par le gouvernement à la demande de l'armée[5].
En 2016, le Parti pirate tunisien critique le projet de carte d'identité électronique[6].
- ↑ « Longue vie au Parti Pirate tunisien ! », sur partipirate.org, Parti pirate, 27 septembre 2010 (consulté le 27 juillet 2011).
- ↑ Mohamed Jebri, « Tunisie : le visa du Parti pirate refusé par le ministère de l'Intérieur », sur tekiano.com, 19 septembre 2011 (consulté le 27 septembre 2011).
- ↑ « Le Parti pirate tunisien obtient son visa après des mois d’attente », sur businessnews.com.tn, 13 mars 2012 (consulté le 13 mars 2012).
- ↑ (en) Mohammad Tarakiyee, « Tunisian Pirates on Azyz, Democracy, and Intellectual Property », sur 7iber.com, 23 juin 2014 (consulté le 23 mai 2024).
- ↑ (en) Angelique Chrisafis, « Tunisian dissident blogger quits ministerial post », The Guardian, 25 mai 2011 (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 23 mai 2024).
- ↑ « Le Parti pirate tunisien met en garde contre la carte d'identité électronique », sur tekiano.com, 21 octobre 2016 (consulté le 25 août 2024).