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Pierre Baudin — Wikipédia

  • ️Sun Jan 03 1909

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Pierre Baudin
Illustration.
Pierre Baudin vers 1903
Fonctions
Sénateur français
3 janvier 1909 – 31 juillet 1917
(16 ans, 6 mois et 28 jours)
Élection 3 janvier 1909
Réélection 7 janvier 1912
Circonscription Ain
Député français
1er juillet 1900 – 21 janvier 1909
(6 ans, 7 mois et 20 jours)
Élection 1 juillet 1900
Réélection 27 avril 1902
6 mai 1906
Circonscription Ain
Législature VIIe, VIIIe et IXe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Honoré Giguet
Successeur Eugène Héritier
1er juin 1898 – 30 juin 1900
(2 ans et 29 jours)
Réélection 22 mai 1898
Circonscription Seine
Législature VIIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Pascal Faberot
Successeur Jean Allemane
Ministre de la Marine
21 janvier – 9 décembre 1913
(10 mois et 18 jours)
Gouvernement Briand III et IV
Barthou
Prédécesseur Théophile Delcassé
Successeur Ernest Monis
Ministre des Travaux publics
22 juin 1898 – 7 juin 1902
(3 ans, 11 mois et 16 jours)
Gouvernement Waldeck-Rousseau
Prédécesseur Jean Monestier
Successeur Émile Maruéjouls
Biographie
Date de naissance 21 août 1863
Lieu de naissance Nantua
Date de décès 31 juillet 1917 (à 53 ans)
Lieu de décès Rueil-Malmaison
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique RRRS
Profession avocat
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Pierre Baudin, ministre de la Marine (1913)

Pierre Julien Joseph Baudin, né à Nantua (Ain) le 21 août 1863 et mort à Rueil-Malmaison le 31 juillet 1917[1], est un homme politique français de tendance radicale-socialiste[2].

Il est le neveu d'Alphonse Baudin et également le père de Pierrette Baudin devenue par son mariage, la Comtesse de Bérenger Sassenage dernière descendante de cette famille du Dauphiné.

Après son baccalauréat obtenu à Nantua en 1881, il monte à Paris étudier le droit et devient avocat en 1885. Mais le journalisme et la politique l'attirent davantage. Sa carrière politique commence en 1890 au Conseil municipal de Paris[3]. Parallèlement il collabore à de nombreux journaux à commencer par la Cité en 1890, sa principale contribution journalistique allant au Journal de 1903 à 1909. Il devient en 1905 premier président de l'association des journalistes sportifs. En 1907, il devient membre de la Société des gens de lettres.

Malade, il décède le 30 juillet 1917[4]. Il est inhumé le 3 août 1917 au cimetière de Montmartre 23e division[5].

  • Conseiller, vice-président, président du Conseil municipal de Paris de 1890 à 1898
  • Député de la Seine de 1898 à 1902,
  • Député de l'Ain de 1902 à 1909,
  • Sénateur de l'Ain de 1909 à 1917.
  • Ministre des Travaux Publics du 22 juin 1899 au 7 juin 1902 dans le gouvernement Pierre Waldeck-Rousseau,
  • Ministre de la Marine du 21 janvier au 9 décembre 1913 dans les gouvernements Aristide Briand (3), Aristide Briand (4) et Louis Barthou.
  • Les Forces perdues, Paris : E. Flammarion, 1903, in-12, IV-352 p.
  • Les Points de vue français, Paris : E. Flammarion, 1906, in-12, III-326 p.
  • La Poussée, Paris : E. Flammarion,
  • L'Alerte, Paris : R. Chapelot, 1906
  • La Vie de la cité, Paris : Librairie universelle, 1908, in-16, 322 p.
  • La Politique réaliste à l’extérieur, Fasquelle, 1909.
  • Le Budget et le déficit, Paris : E. Cornély, 1910. in-16, 248 p.
  • Les Journées du Bourget, Paris : R. Chapelot, 1911, in-8°, 20 p.
  • L'Armée moderne et les États-Majors, Paris : R. Chapelot,
  • L'Argent de France, Paris : B. Grasset, 1914. in-16, XXXVI-326 p.
  1. ↑ Acte de décès à Rueil-Malmaison, n° 196, vue 68/120, avec lieu de naissance erroné.
  2. ↑ « Pierre, Julien, Joseph Baudin », sur assemblee-nationale.fr (consulté le 24 juin 2023).
  3. ↑ Joseph Uzanne, Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani, Paris, Henri Floury, 1903, p. 49 du huitième volume, Pierre Baudin
  4. ↑ Source: thèse de Michel Moisan citée en liens externes
  5. ↑ Cimetière de Montmartre-Répertoire annuel d'inhumation : Aaron-Bourgeois (1912-1920), p. 12

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