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Pierre Merlou — Wikipédia

  • ️Tue Nov 12 1889

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Pierre Merlou
Illustration.
Fonctions
Député français
12 novembre 188931 mai 1906
(16 ans, 6 mois et 19 jours)
Élection 6 octobre 1889
Réélection 20 août 1893
8 mai 1898
11 mai 1902
Circonscription Yonne
Législature Ve, VIe, VIIe et VIIIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Marcel Ribière
Ministre des Finances
17 juin 190514 mars 1906
(8 mois et 25 jours)
Gouvernement Rouvier II
Rouvier III
Prédécesseur Maurice Rouvier
Successeur Raymond Poincaré
Sous-secrétaire d'État aux Finances et à la Présidence du Conseil
25 janvier17 juin 1905
(4 mois et 23 jours)
Gouvernement Rouvier II
Ambassadeur de France au Pérou
19061909
(3 ans)
Maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye
18851904
(19 ans)
Prédécesseur Jean Habert
Successeur Auguste Gautrot
Conseiller général de l'Yonne
18801904
(24 ans)
Circonscription Canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye
Prédécesseur Paul Frémy
Successeur Placide Lemoule
Biographie
Date de naissance 18 février 1849
Lieu de naissance Denguin
Date de décès 23 septembre 1909 (à 60 ans)
Lieu de décès Le Vésinet
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Pierre Merlou est un homme politique français né le 18 février 1849 à Denguin (Pyrénées-Atlantiques) et décédé le 23 novembre 1909[1] au Vésinet (Yvelines)

Après des études au collège Sainte-Barbe, Pierre Merlou étudie à la faculté de médecine de l'université de Paris. Il est titulaire d'un doctorat en médecine (1877)[2].

  • Ambassadeur de France au Pérou (1906-1909).

Dans le roman Claudine à l'école (1900) écrit par Colette, il est figuré sous les traits du docteur Dutertre, un aspirant député alcoolique, corrompu et libidineux[3].

En 1906, la comédienne Jeanne-Marie Dallemagne (dite d'Addey), maîtresse délaissée de Pierre Merlou, lui tire dessus. Elle récidive par la suite, tirant sur une autre comédienne, maîtresse de l'homme politique. Cette polémique, dite « affaire du Vésinet », révèle que Pierre Merlou avait ruiné Jeanne-Marie Dallemagne et l'avait par ailleurs laissée mourir, faute de soin, alors qu'elle l'entretenait, ce qui lui vaudra des quolibets[3].

  1. BMS 1909 acte 234 vue 128/145
  2. « Pierre Merlou - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le 19 juillet 2023)
  3. a et b Bruno Fuligni, L'Évêque Cauchon et autres noms ridicules de l'histoire, Les Arènes, 2017, p. 87-88.