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- ️Tue Jan 01 2002
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![]() au portail Saguenay–Lac-Saint-Jean voir les dernières modifications. Le Saguenay–Lac-Saint-Jean, parfois appelé « Sagamie » ou anciennement « Royaume du Saguenay », est la troisième région administrative du Québec en termes de superficie avec 95 893 km2 et la dixième en termes de population avec 273 434 habitants (chiffres de 2007). Elle est composée de quatre municipalités régionales de comté (MRC) et de 49 municipalités locales. Son chef-lieu et métropole est Saguenay. Bien que la région constitue un immense territoire au nord du fleuve Saint-Laurent, les Saguenéens et les Jeannois sont concentrés principalement dans une immense vallée du bouclier canadien, le long de la rivière Saguenay et autour du Lac Saint-Jean. La forêt et surtout l’eau sont les principales ressources naturelles de la région. L'immense potentiel hydro-électrique des rivières du Saguenay-Lac-Saint-Jean est principalement exploité par des alumineries. En tout, 8 % de la production mondiale d'aluminium provient de la région [1]. | |
![]() Saint-André-du-Lac-Saint-Jean, plus communément appelé Saint-André-de-l'Épouvante est une municipalité faisant partie de la MRC du Domaine-du-Roy. Le village de Saint-André-du-Lac-Saint-Jean est situé au creux d'un plateau des laurentides aux abords de la rivière Métabetchouane à la hauteur de la Chute de l'Épouvante. Selon la Commission de toponymie du Québec : « Ce nom souligne le courage et la ténacité de l'un des premiers habitants, André Néron. » Elle ajoute : « Anciennement, les lieux n'étaient connus que sous la dénomination de Saint-André-de-l'Épouvante, blason qui a suscité plusieurs explications plus ou moins convaincantes. » Constituant anciennement une paroisse colonisée pour l'exploitation forestière à la fin du XIXe siècle sur la rivière Métabetchouane, le village Saint-André-du-Lac-Saint-Jean est aujourd'hui reconnu pour l'exploitation de carrières de granite vert. Le recensement de 2011 y dénombre 488 habitants. Y sont originaires : Fabienne Larouche, scénariste et productrice et Jean-Noël Tremblay, politicien. |
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Dans les brûlés, au flanc des coteaux pierreux, partout où les arbres plus rares laissaient passer le soleil, le sol avait été jusque là presque uniformément rose, du rose vif des fleurs qui couvraient les touffes de bois de charme ; les premiers bleuets, roses aussi, s'étaient confondus avec ces fleurs ; mais sous la chaleur persistante ils prirent lentement une teinte bleu pâle, puis bleu de roi, enfin bleu violet, et quand juillet ramena la fête de sainte Anne, leurs plants chargés de grappes formaient de larges taches bleues au milieu du rose des fleurs de bois de charme qui commençaient à mourir. |
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— Louis Hémon, Maria Chapdelaine |