Printemps (Debussy) — Wikipédia
- ️Fri Apr 18 1913
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Printemps L 68 (61) | |
![]() Sandro Botticelli, Primavera (1482) | |
Genre | Suite orchestrale |
---|---|
Nb. de mouvements | 2 |
Musique | Claude Debussy |
Effectif | Orchestre symphonique piano |
Durée approximative | 15 à 18 minutes |
Dates de composition | 1887 et 1908 |
Création | 18 avril 1913 Paris, ![]() |
Interprètes | Société nationale de musique (dir.) Rhené-Baton |
modifier ![]() |
Printemps est une suite symphonique pour orchestre et piano à quatre mains, composée par Claude Debussy en deux versions : la première, disparue, en 1887, et la deuxième en 1908.
Debussy compose Printemps alors qu'il est en résidence à la Villa Médicis, après avoir remporté le prix de Rome, de 1885 à 1887. Il avait déjà composé un chœur pour quatre voix intitulé Le Printemps, sur un poème de Jules Barbier en 1884[1].
Sa source d'inspiration est une œuvre de Sandro Botticelli, Le Printemps.
« Je voudrais exprimer la genèse lente et souffrante des êtres et des choses dans la nature, puis l'épanouissement ascendant et se terminant par une éclatante joie de renaître à une vie nouvelle en quelque sorte[2]. »
Il s'agit d'abord d'une partition pour piano, chœur et orchestre. Debussy envoie cette suite comme deuxième œuvre proposée à l'Académie des beaux-arts. L'institution la juge « étrange » :
« On reconnaît chez lui un sentiment de la couleur musicale dont l'exagération lui fait facilement oublier l'importance de la précision du dessin et de la forme. Il serait fort à désirer qu'il se mît en garde contre cet "impressionnisme" vague, qui est un des plus dangereux ennemis de la vérité dans les œuvres d'art[3]. »
Cette première partition aurait été perdue lors de l'incendie du relieur[4]. Debussy la compose à nouveau en 1908, sans le chœur et avec un piano à quatre mains, à partir d'une réduction pour piano qui subsistait[3]. L'orchestration est due à Henri Büsser.
Printemps est créé à Paris, à la Société nationale de musique, sous la direction de Rhené-Baton, le 18 avril 1913[4].
- Très modéré
- Modéré
- L'Orchestre symphonique de Boston dirigé par Charles Munch (13 mai 1962, RCA/Sony Classical).
- L'Orchestre Philharmonia dirigé par Pierre Boulez (17 novembre 1967, Sony Classical)[5].
- Michel Sedrez, Fabienne Boury (piano) et l'Orchestre national de France dirigé par Jean Martinon (1973, SACD EMI/Warner Classics)[6].
- L'Orchestre de Paris dirigé par Daniel Barenboim (1977, DG).
- L'Orchestre de Cleveland dirigé par Pierre Boulez (mars 1991, DG 435 766-2)[7].
- L'Orchestre symphonique de la radio finlandaise dirigé par Jukka-Pekka Saraste (1995, EMI/Virgin).
- ↑ Le printemps : Chœur pour 4 voix et orchestre . FL 60 chœur, sur le site de la bibliothèque nationale de France.
- ↑ Cité par Jean Barraqué, Debussy, Paris, Seuil, coll. « Solfèges » (no 22), 1994 (1re éd. 1962), 250 p. (ISBN 2-02-020626-9, OCLC 30836877, BNF 35699957), p. 79.
- ↑ a et b Cité par Myriam Chimènes, livret du disque Boulez/Cleveland 435 766-2 (DG), 1992, p. 7.
- ↑ a et b Printemps : Suite symphonique . FL 68 suite, sur le site de la bibliothèque nationale de France.
- ↑ L'une des rééditions du coffret a été gratifiée d'un « 10 » par Laurent Barthel dans le magazine Répertoire no 17.
- ↑ L'une des rééditions du disque a été gratifiée d'un « 10 » de Répertoire no 13.
- ↑ Ce disque a été gratifiée d'un « 10 » par Laurent Barthel dans le magazine Répertoire no 53.