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Rachida Dati — Wikipédia

  • ️Thu Jan 11 2024
Rachida Dati
Illustration.
Rachida Dati en 2024.
Fonctions
Ministre de la Culture
En fonction depuis le 11 janvier 2024
(1 an et 26 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Gabriel Attal
Michel Barnier
François Bayrou
Gouvernement Attal
Barnier
Bayrou
Prédécesseur Rima Abdul Malak
Maire du 7e arrondissement de Paris
En fonction depuis le 29 mars 2008
(16 ans, 10 mois et 8 jours)
Élection 29 mars 2008
Réélection 13 avril 2014
11 juillet 2020
Coalition UMP-NC-PRV (2008-2014)
UMP-UDI-MoDem (2014-2020)
LR-LC-SL-OF (depuis 2020)
Prédécesseur Michel Dumont
Conseillère de Paris
En fonction depuis le 21 mars 2008
(16 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 16 mars 2008
Réélection 30 mars 2014
28 juin 2020
Circonscription 7e arrondissement
Maire Bertrand Delanoë
Anne Hidalgo
Groupe politique UMPP-A (2008-2014)
LRI (2014-2020)
CP-RCI (depuis 2020)
Députée européenne
14 juillet 20091er juillet 2019
(9 ans, 11 mois et 17 jours)
Élection 7 juin 2009
Réélection 25 mai 2014
Circonscription Île-de-France
Législature 7e et 8e
Groupe politique PPE
Garde des Sceaux, ministre de la Justice
18 mai 200723 juin 2009
(2 ans, 1 mois et 5 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Premier ministre François Fillon
Gouvernement Fillon I et II
Prédécesseur Pascal Clément
Successeur Michèle Alliot-Marie
Biographie
Date de naissance 27 novembre 1965 (59 ans)
Lieu de naissance Saint-Rémy (France)
Nationalité Française
Marocaine
Parti politique UMP/LR (2006-2024)
Diplômée de Université de Bourgogne
Université Panthéon-Assas
École nationale de la magistrature
Profession Magistrate
Avocate
Ministres de la Culture
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Rachida Dati Écouter, née le 27 novembre 1965 à Saint-Rémy (Saône-et-Loire), est une femme politique française.

Magistrate de profession, elle est nommée en 2002 conseillère ministérielle de Nicolas Sarkozy, dont elle est porte-parole lors de sa campagne victorieuse pour l'élection présidentielle de 2007. Elle est membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) de 2006 à 2015, puis des Républicains (LR).

En 2007, elle est nommée garde des Sceaux, ministre de la Justice au sein des gouvernements François Fillon I et II, ce qui fait d'elle la première personnalité politique née de parents immigrés maghrébins à occuper un ministère régalien dans un gouvernement français. Elle instaure les peines planchers, réforme le code pénal des mineurs, modifie la carte judiciaire, crée les fonctions de défenseur des droits et de contrôleur général des lieux de privation de liberté.

Députée européenne de 2009 à 2019 et maire du 7e arrondissement de Paris depuis 2008, elle est tête de liste des Républicains aux élections municipales de 2020 à Paris, lors desquelles ses listes finissent en deuxième position au second tour, derrière celles d'Anne Hidalgo. Elle devient conseillère de la métropole du Grand Paris et présidente du principal groupe d'opposition au Conseil de Paris.

Elle fait l'objet de critiques pour sa proximité avec le régime azerbaïdjanais, souvent qualifié de dictatorial. Depuis 2021, elle est mise en examen pour « corruption passive » et « trafic d’influence » dans le cadre de l'affaire Carlos Ghosn.

En 2024, alors qu'elle n'a pas renouvelé son adhésion aux Républicains, elle devient ministre de la Culture dans le gouvernement de Gabriel Attal. La même année, elle est reconduite dans le gouvernement de Michel Barnier puis dans celui de François Bayrou.

Rachida Dati est la fille de M'Barek Benamar Dati[1],[2] (1934-2017), maçon d'origine marocaine arrivé en France en 1963[1],[2], et de Fatim-Zohra Dati, née Bouchenafa[1],[2] (morte en 2001), mère au foyer d'origine algérienne[1],[2],[3]. Outre sa nationalité française, elle est également détentrice de la nationalité marocaine[4].

Elle est la deuxième d'une fratrie de onze enfants (sept filles et quatre garçons[5], dont Jamal[6] et Omar[7], tous deux condamnés pour trafic de drogue, et Malika, élue vice-présidente déléguée aux transports en commun et aux mobilités de la Métropole du Grand Nancy)[8],[9]. Elle passe son enfance à Chalon-sur-Saône[10], dans le quartier des Prés-Saint-Jean. Elle suit sa scolarité dans un collège privé catholique tenu par des religieuses du Saint-Sacrement, puis au lycée public Mathias à Chalon-sur-Saône[11] ; elle obtient son baccalauréat D en 1983[12].

Tout en évoquant ses racines familiales nord-africaines, elle met en relief qu'elle se considère d'abord comme « fille de France[13], issue d'un milieu modeste »[14]. Pour compléter ses revenus, Rachida Dati travaille les dimanches ainsi que l'été, notamment comme vendeuse, standardiste, veilleuse de nuit ou faisant le ménage, ou encore accomplissant des tâches d'aide-soignante[15] (mais sans en avoir la formation ni le titre)[16].

Rachida Dati tente des études de médecine, mais échoue deux fois à sa première année[17]. À partir d'octobre 1985, elle suit un DEUG de sciences économiques à l'université de Dijon[18],[19]. Au cours de ces deux années, elle tient le stand de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF) à la rentrée universitaire[17]. A la même époque, elle écrit en août 1987 à l'hebdomadaire Jeune Afrique un courrier où elle propose de « faire le procès global des promoteurs de toutes les guerres, et particulièrement de celle d'Algérie »[20]. Puis elle s'inscrit pour l'année 1988-1989 à l'université Panthéon-Assas. Elle obtient une licence en 1990, puis une maîtrise en sciences économiques à l'été 1991[21].

En 1992, avec un financement de Matra, elle suit les cours pour obtenir une maîtrise en administration des affaires à l'Institut supérieur des affaires qui dépend du groupe HEC[22],[23]. En mai 1993, elle cesse ses études à l'institut sans obtenir le diplôme[24]. Elle rejoint alors l'équipe de Jacques Attali, à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD)[25]. En 1996, elle obtient une maîtrise avec mention passable[26] en droit public en bénéficiant de la validation des acquis professionnels.

Sur les conseils de Simone Veil et Albin Chalandon[27], elle entre à l'École nationale de la magistrature (ENM), à l'âge de 31 ans[25], où elle est admise sans passer les épreuves du concours d'entrée, sur dossier, et en sort magistrate en 1999[28]. Le Canard enchaîné indique en 2007 qu'elle aurait produit un faux curriculum vitæ, en utilisant une formulation laissant entendre qu'elle était titulaire d'un MBA européen du groupe HEC-ISA, susceptible d'induire certains magistrats ou hauts fonctionnaires en erreur lors de sa demande d'entrée à l'ENM sur dossier[29],[30]. Le directeur d'HEC à précisé qu'elle « n'a pas obtenu son diplôme, alors qu'elle avait validé tous les modules, parce qu'elle n'a pas assisté au séminaire de clôture de l'année »[31].

En 1987, Rachida Dati effectue un stage en tant que chargée d’études[18] auprès de la direction comptabilité-finance du groupe Elf Aquitaine grâce à Albin Chalandon, qu'elle rencontre lors d'une réception à l'ambassade d'Algérie en France[32]. Elle poursuit en parallèle des études supérieures en sciences économiques et gestion des entreprises. Après une rencontre avec Jean-Luc Lagardère en 1990, elle entre à la direction de l'audit de Matra communication, puis, en 1993, passe un an à Londres auprès de Jacques Attali, à la BERD[33], toujours dans l'audit. L'année suivante, de retour en France, elle occupe le poste de secrétaire générale du bureau d'études sur la ville de la Lyonnaise des Eaux[34].

Durant sa formation d'auditrice de justice, elle aurait reçu un blâme du procureur de Péronne pour avoir manqué de respect aux fonctionnaires du greffe[35]. Se rendant souvent à Paris pendant la semaine, elle est convoquée par le premier président de la cour d'appel d'Amiens, qui lui reproche de disposer de son temps à volonté et qui l'avertit qu'il va envoyer un rapport sur elle à la direction des services judiciaires[à vérifier].

Elle est candidate à un poste d'auditrice au Conseil d'État, dont elle connaît bien le vice-président, Marceau Long. Malgré la qualité de ses recommandations émanant de personnalités prestigieuses, sa candidature est refusée[36][réf. à confirmer].

Elle prend l'habitude de sous-traiter ses dossiers à un cabinet d'avocats, au point qu'elle se fait réprimander à ce sujet par son supérieur[16]. Le Point indique en 2008 : « Des âmes charitables affirment qu'à l'heure de la curée, Rachida Dati, qui connaît les histoires de la famille et du département des Hauts-de-Seine pour s'être occupée, pendant quelque temps, en 2005, du secteur sensible des marchés publics, saura, le cas échéant, se rappeler au bon soin de son protecteur »[37].

Peu après sa sortie du gouvernement, à l'été 2009, elle fonde une société de conseil, dénommée « La Bourdonnais consultant[38] », qu'elle doit dissoudre en 2010 pour pouvoir accéder, à titre dérogatoire, à la profession d'avocat[39]. Elle reste toutefois magistrate en disponibilité, à compter du 14 juillet 2012, pour une durée de deux ans[40],[41]. Toujours magistrate, elle est mise en disponibilité du 11 mars 2019 à la cessation de son mandat de maire[42].

Rachida Dati en 2009.

En novembre 1992, Rachida Dati se marie avec un architecte algérien[43], un homme « avec lequel elle n'avait rien à partager », selon ses termes, pour mettre fin aux « pressions récurrentes » de sa famille, ce qu'elle qualifie de « mariage forcé ». Dès le mois suivant, elle demande l'annulation de cette union, qui est prononcée en 1995[44],[45],[46].

Le 2 janvier 2009, elle donne naissance à une fille, Zohra (nommée en hommage à sa mère)[47], à la clinique de la Muette, dans le 16e arrondissement de Paris[48]. Le nom du père de l'enfant n'est pas rendu public. Cinq jours après avoir accouché, Rachida Dati reprend ses fonctions au ministère pour conduire la réforme du statut du juge d'instruction annoncée par Nicolas Sarkozy quelques jours auparavant[49]. Au moment des faits, cette reprise immédiate fait polémique[50], elle surprend, voire scandalise, les associations féministes[51]. Quelques années plus tard, Axelle Lemaire, marquée par ce précédent et également ministre enceinte, le qualifie de « contre-exemple à ne pas suivre »[52].

Elle assigne en justice, en 2012, l’homme d’affaires Dominique Desseigne, puis dépose une demande de pension alimentaire mensuelle de 6 000 [53], alors que Dominique Desseigne se défend d'être le père de son enfant, affirmant que Rachida Dati avait huit amants dans la même période[54]. Il refuse cependant le test de paternité[55]. En octobre 2014, s'appuyant sur les éléments fournis par Rachida Dati, le tribunal de grande instance de Versailles juge que Dominique Desseigne est bien le père de l'enfant de Rachida Dati et octroie à cette dernière une pension mensuelle de 2 500 [55] ; cette paternité est confirmée par la cour d'appel de Versailles en janvier 2016[56].

Elle est proche d'Henri Proglio. Ce dernier a employé plusieurs frères et sœurs de Rachida Dati à Véolia puis EDF[57]. Selon Libération, elle a bénéficié durant plusieurs années « d’un fastueux appartement dans le VIe arrondissement de Paris, le tout aux frais de son ex-compagnon, l’ancien PDG de Veolia et EDF Henri Proglio. »[58]

Rachida Dati est de confession musulmane ; elle se rend toutefois à la messe catholique chaque dimanche[59].

Selon Le Parisien, Rachida Dati a envisagé de se présenter aux élections européennes de 1994 sur la liste conduite par Michel Rocard, mais a finalement renoncé avant le vote des militants socialistes[60].

En 1994, le ministre de l'Éducation nationale, François Bayrou, la nomme — avec l'inspectrice de l'Éducation nationale Hanifa Cherifi — chargée de mission pour la question du voile à l'école[61].

En décembre 2002[62], elle devient conseillère de Nicolas Sarkozy et travaille sur le projet de loi sur la « prévention de la délinquance » au ministère de l'Intérieur. Elle est nommée conseiller technique en avril 2004 au cabinet de Nicolas Sarkozy, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie[63]. Entre janvier et juin 2005[64], elle est directrice générale adjointe des services du conseil général des Hauts-de-Seine[64], chargée des affaires juridiques et des marchés publics[65] (après un mois en tant qu'administratrice territoriale)[64]. En juin 2005, elle réintègre le cabinet du ministre de l'Intérieur en tant que conseiller technique[66], avant d'adhérer à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en décembre 2006. Elle est nommée, le 14 janvier 2007 au soir, porte-parole de Nicolas Sarkozy (en duo avec Xavier Bertrand), désigné le même jour candidat de l'UMP à l'élection présidentielle.

Rachida Dati est par ailleurs membre de l'Institut Montaigne, du club Le Siècle et cofondatrice du Club XXIe siècle[67].

Rachida Dati en 2007.
Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le 07 janvier 2008 dans son bureau, place Vendôme à Paris.

Après la victoire à l’élection présidentielle de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati intègre le gouvernement Fillon en tant que garde des Sceaux, ministre de la Justice. Elle bénéficie alors d'un soutien marqué du couple Sarkozy[68].

Son directeur de cabinet, Michel Dobkine, démissionne le 6 juillet 2007, suivi peu après par trois autres membres du cabinet[69], puis par son chef de cabinet et deux conseillers techniques[70]. Un nouveau cabinet de dix-huit membres, davantage ouvert aux hauts fonctionnaires, et comprenant François Guéant (fils de Claude Guéant), est annoncé le 5 septembre suivant[71].

Rachida Dati est l'une des premières au sein d'un gouvernement français à souhaiter se rendre visible sur internet, avec l’investissement, en 2008, dans le nom de domaine rachida-dati.tv, qui renvoie vers le site ministre-justice.fr[72], tous deux sur les frais de communication du ministère. Ce dernier a également financé un référencement de mots-clés pour augmenter la visibilité de ces sites[73].

Le projet de loi renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs est adopté par le Parlement en juillet 2007[74].

Le 18 octobre 2007, trois mois après un entretien médiatisé entre Rachida Dati et l’inspectrice en chef des prisons britanniques, Anne Owers (en), le Sénat adopte le projet de loi créant le poste de contrôleur général des lieux de privation de liberté[75],[76]. Le texte prévoit que celui-ci assure le respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté. Nommé par décret du président de la République, le contrôleur général a le statut d’autorité administrative indépendante. Le premier titulaire du poste, Jean-Marie Delarue, est nommé en juin 2008 ; ses premières recommandations sur les locaux de rétention, rendues publiques en novembre 2008, sont jugées extrêmement sévères[77]. Adeline Hazan lui succède en juillet 2014. Puis, Dominique Simmonot est nommée en octobre 2020.

Rachida Dati en 2009.

Considérant les grosses juridictions comme plus efficaces que les petites et souhaitant « tenir une promesse de l'élection présidentielle », Rachida Dati annonce, le 25 juin 2007, une réforme de la carte judiciaire qui supprime et transfère un grand nombre de tribunaux vers des sièges plus importants[78].

Cette réforme est considérée comme étant la plus importante depuis celle de la Révolution française[79]. Elle provoque un mouvement de protestation parmi les magistrats, greffiers et personnels des services judiciaires, avocats et élus locaux[80],[81].

Rachida Dati, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le 28 avril 2009 à son bureau.

La réforme est entérinée par un décret de la ministre du 15 février 2008. Le texte ne prévoit pas de suppression de cours d'appel, mais touche les autres juridictions. Face aux risques de voir aboutir les recours déposés contre le texte, la chancellerie prend, le 30 octobre 2008, un nouveau décret[82],[83]. Le 19 décembre 2008, le Conseil d'État annule partiellement le décret ayant créé les 91 pôles d'instruction, revenant en particulier sur la liste des tribunaux dans lesquels existe un pôle de l'instruction et la compétence territoriale des juges d'instruction qui le composent, mais laisse quatre mois au gouvernement pour régler la situation et éviter l'annulation de toutes les enquêtes judiciaires menées dans ces pôles d'instruction depuis le 1er mars[84]. La réforme s'achève en 2010[85].

Les mesures prises sont saluées en 2015 par la Cour des comptes, qui indique que « la réforme d'un grand service public est possible, qu'elle peut avoir un coût initial maîtrisé et que, nonobstant les critiques qu'elle a pu susciter dans un premier temps, et ses inévitables imperfections, elle est porteuse d'effets positifs »[86].

Avec la loi renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs, Rachida Dati souhaite extraire la justice des mineurs du code pénal et du code de procédure pénale pour lui attribuer un code spécifique. Alors qu’une commission préparatoire (rapport « Varinard ») propose « de fixer à douze ans l'âge en dessous duquel un mineur échappe à la justice pénale », Rachida Dati retient l'âge de la responsabilité pénale à treize ans[87]. Le texte prévoit qu’en cas d'infraction la « prise en charge » ne pourra être qu'« éducative ». Toutefois, un mineur de treize ans soupçonné d'avoir commis une infraction pourra être entendu par les enquêteurs et « placé en retenue le temps de son audition »[87].

Une polémique sur les liens entre la Chancellerie et les parquets se cristallise en septembre-octobre 2007 autour du refus de mutation du procureur général d'Agen, Bernard Blais, à la Cour de cassation à huit mois de sa retraite. La ministre maintient sa décision de mutation malgré l'avis défavorable rendu par le Conseil supérieur de la magistrature[88]. Rachida Dati renouvelle un tiers des procureurs généraux en nommant dix nouveaux procureurs, dont cinq femmes, le 15 novembre 2007 ; jusqu’ici, ce corps comptait deux femmes sur trente-cinq membres, alors qu'elles représentent environ 50 % des effectifs des magistrats. L'historien Alain Bancaud estime qu'un renouvellement d'une telle ampleur ne s'est pas vu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale[89].

Une journée de mobilisation de la magistrature a lieu le 23 octobre 2008 afin de contester la politique « menée sans aucun moyen » par la garde des Sceaux[90]. Rachida Dati est accusée de fragiliser l’autorité judiciaire et de rechercher systématiquement des boucs émissaires[91]. Les magistrats critiquent notamment la convocation de procureurs pour des statistiques jugées « décevantes » sur les peines planchers[91] — accusées par ailleurs de remplir les prisons[92],[93]. En novembre 2008, quelque cinq cents magistrats dénoncent dans une pétition des « pressions personnalisées exercées par la garde des Sceaux » qu'ils jugent « inadmissibles »[94]. En outre, le monde judiciaire déplore un manque de présence de la ministre, qui se décommande à la dernière minute du congrès de l'Union syndicale des magistrats, n'assiste pas à la rentrée solennelle des avocats du barreau de Paris ou encore au dîner de 2008 offert aux ministres de la Justice francophones[95].

Rachida Dati au côté de Vladimir Poutine et Anne Hidalgo (Centre spirituel et culturel orthodoxe russe, 2017).

Rachida Dati conduit la liste UMP-Nouveau Centre aux élections municipales de 2008 dans le 7e arrondissement de Paris, après avoir envisagé un moment de se présenter dans le 12e arrondissement[16],[96]. Sa liste manque de peu de l’emporter au premier tour, obtenant 49,5 % des suffrages ; au second tour, elle l’emporte avec 57,7 %, contre 27,2 % à la liste de gauche et 15,1 % à celle du MoDem[97]. Elle est l'une des cinq élus UMP-NC de l'arrondissement à être élue au Conseil de Paris. Le 29 mars 2008, le conseil d'arrondissement l'élit maire du 7e arrondissement[98].

À la mairie, Rachida Dati se mobilise notamment contre le Mur pour la Paix, un monument de verre installé en 2000, car il « obstrue la perspective classée de l'École militaire à la tour Eiffel »[99]. Assignée en justice par l’auteur du monument, Clara Halter, Rachida Dati est condamnée pour diffamation par la cour d'appel de Paris en 2012[100],[101]. En 2014, la Cour de cassation casse sans renvoi cette condamnation, estimant que les propos de Rachida Dati « ne dépassaient pas les limites admissibles de la liberté d’expression »[102]. En octobre 2012, elle lance le mouvement des « Sardines » pour lutter contre la fermeture des voies sur berge à Paris et en demander la révision[103].

Après avoir déclaré vouloir se présenter contre François Fillon aux élections législatives de 2012 dans sa circonscription parisienne, Rachida Dati y renonce[104]. Elle fonde ensuite, avec des élues UMP, le collectif « À droite… toutes ! », afin de renforcer la place des femmes dans la société[105].

Dans la perspective des élections municipales de 2014 à Paris, elle annonce qu’elle souhaite se présenter à la primaire de l'UMP pour être tête de liste dans la capitale, mais elle retire sa candidature en avril 2013, estimant que Nathalie Kosciusko-Morizet « a déjà été choisie par les médias et le système »[106]. Tête de liste UMP-UDI-MoDem dans le 7e arrondissement, elle l’emporte avec 55,5 % des suffrages exprimés au second tour, devant la liste divers droite de Christian Le Roux (24,3 %) et la liste de gauche conduite par Capucine Edou (20,2 %)[107] ; elle est réélue maire de l’arrondissement le 13 avril 2014[108]. En septembre 2015, elle est suspendue du groupe Les Républicains (ex-UMP) au Conseil de Paris, à la suite d'arriérés de cotisation au parti de l'ordre de 6 500 euros, faute d'avoir payé depuis plus de cinq ans sa cotisation de 100 euros par mois[109],[110].

Elle soutient Nicolas Sarkozy pour le premier tour de la primaire présidentielle des Républicains de 2016[111] ; dans le cadre de sa campagne, elle est nommée conseillère politique[112]. Pour le second tour, Rachida Dati soutient François Fillon[113]. Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017, qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, elle annonce qu'elle votera pour le candidat En marche[114]. Elle parraine ensuite Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, qu'il remporte[115].

Rachida Dati au Parlement européen (au centre), en 2009.

Alors qu’elle est désignée pour figurer en deuxième position sur la liste UMP dans la circonscription Île-de-France aux élections européennes de 2009, Nicolas Sarkozy indique qu’elle quittera son ministère en cas d’élection[116] ; la liste de la majorité présidentielle arrive en tête du scrutin, avec 29,6 % des voix et cinq élus[117], ce qui entraîne son départ du gouvernement. À nouveau numéro deux de la liste UMP en Île-de-France pour les élections européennes de 2014, elle est réélue députée européenne[118].

Rachida Dati siégeant à la Commission Européenne à Bruxelles le 10 novembre 2009.

Lors de son premier mandat au Parlement européen, Rachida Dati est membre de la commission des affaires économiques et monétaires, de la commission spéciale sur la crise financière, économique et sociale, et de la délégation pour les relations avec les États-Unis[119]. Elle est rapporteur pour le groupe PPE sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil de l'Union européenne établissant le programme Copernicus, ainsi que sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil de l'Union européenne concernant le programme européen d’observation de la Terre (GMES)[120].

En juin 2013, Les Échos affirment que Rachida Dati est consultante pour GDF Suez. Plusieurs médias soulignent ensuite qu'elle a proposé en 2012 plusieurs amendements à des textes qui rejoignent les positions des grands énergéticiens. Celle-ci nie tout conflit d'intérêts et affirme que ses rémunérations d'avocate sont « totalement déclaré[es] au Parlement européen »[121]. Une enquête parlementaire sur le sujet est classée sans suite[122]. En 2015, lorsque la journaliste Élise Lucet l’interroge sur ses liens supposés avec Engie, Rachida Dati refuse de répondre et l'insulte du terme de « pauvre fille »[123],[124].

Réélue députée européenne en 2014, elle est membre de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, de la délégation pour les relations avec les pays du Machrek et de la délégation à l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée[125].

Elle se présente sans succès en mai 2018 à la fonction de représentante du Parlement pour la désignation du futur procureur européen[126][réf. à confirmer].

Après avoir annoncé qu’elle était candidate à sa réélection pour les élections européennes de 2019 sous l'étiquette des Républicains[127], elle renonce à briguer un nouveau mandat, privilégiant sa candidature aux élections municipales de 2020 à Paris[128].

Réunion publique de Rachida Dati en vue des élections municipales de 2020 à Paris.

En novembre 2019, face à Marie-Claire Carrère-Gée, elle est investie par Les Républicains (LR) pour mener la liste de droite aux élections municipales de 2020 à Paris[129], recueillant notamment le soutien de Claude Goasguen[130]. Cette décision d'investiture intervient dans un contexte de divisions de la droite parisienne, affaiblie par la percée électorale de La République en marche (LREM) dans ses bastions traditionnels au point que LR envisage un temps une alliance avec la majorité présidentielle[131]. Rachida Dati est alors créditée de 13-14 % dans les sondages et ne suscite pas l’enthousiasme de plusieurs élus LR de la capitale, en particulier les partisans de François Fillon, avec qui elle s'était plusieurs fois opposée[132],[131]. Se disant opposée à toute « combine », elle fait notamment investir Agnès Evren dans le 15e arrondissement au détriment de Philippe Goujon, maire LR sortant qui refusait explicitement de lui apporter son soutien[133], et noue une alliance avec le parti Les Centristes d’Hervé Morin[134].

Très critique envers le bilan de la maire sortante, Anne Hidalgo et estimant que « plus un Parisien n’est content de Paris », elle axe sa campagne sur les thèmes de la sécurité, de la propreté, de la mobilité et la défense des familles. Elle met notamment l'accent sur les quartiers du Nord et de l’Est, qui sont traditionnellement peu favorables à la droite et où celle-ci intervenait peu auparavant[135],[136]. Elle bénéficie du soutien public de l'ancien président Nicolas Sarkozy et fait face à des candidatures dissidentes soutenues par Valérie Pécresse dans plusieurs arrondissements, candidatures qui sont largement défaites au premier tour. À partir de janvier 2020, les intentions de vote pour Rachida Dati progressent jusqu'à environ 20 %, lui permettant de devancer le candidat investi par LREM, Benjamin Griveaux, qui finit par se retirer après la publication de vidéos privées. Elle appelle dès lors au rassemblement autour de sa candidature[136].

Lors du premier tour, qui se tient durant la pandémie de Covid-19 et qui est marqué par une abstention record, les listes qu’elle conduit arrivent en deuxième position, avec 22,7 % à Paris, derrière celles de la maire sortante Anne Hidalgo et devant celles d’Agnès Buzyn, candidate désignée par LREM après le retrait de Benjamin Griveaux[137][source insuffisante]. Avec 50,7 % des voix dans le 7e arrondissement de Paris, dont elle est la maire sortante, Rachida Dati est la seule candidate à l’emporter dès le premier tour dans un arrondissement[138]. Ses listes sont devancées au second tour, le 28 juin 2020, avec 34,3 % des voix à Paris, derrière celles d'Anne Hidalgo et devant celles d'Agnès Buzyn[139].

En juillet 2020, elle est élue présidente du groupe Changer Paris (Républicains, Centristes et indépendants) au Conseil de Paris[140],[141]. Réunissant 55 membres au moment de l'élection, il est le plus grand groupe au Conseil et, par conséquent, le premier groupe d'opposition[142]. Son entrée au gouvernement provoque une scission en mars 2024 menée par Francis Szpiner, Sénateur de Paris, selon qui « en politique, il faut se montrer responsable et avoir un peu de morale. On ne brade pas ses convictions. [Rachida Dati] a décidé de quitter LR pour une aventure personnelle qui nous fragilise collectivement. (…) Elle n’est plus en mesure d’incarner le rassemblement »[143]. De même, Geoffroy Boulard, Agnès Evren et Pierre-Yves Bournazel co-fondent, en juillet 2024, le groupe Union capitale au sein du Conseil de Paris avec pour objectif de « contrer » Rachida Dati qui n'est pas associée à celui-ci[144],[145].

Rachida Dati lors des obsèques de Patrice Laffont (août 2024).

Le 11 janvier 2024, elle est nommée ministre de la Culture en remplacement de Rima Abdul Malak, dans le gouvernement Gabriel Attal, formé le même jour[146].

Alors que son exclusion des Républicains est annoncée dans les médias, Éric Ciotti déclare qu'elle n'a pas été exclue car elle n'avait pas renouvelé son adhésion au parti[147],[148] ; le 17 janvier 2024, elle ironise sur le fait qu'elle « attend son OQTF des LR »[149]. Rachida Dati a effectivement cessé d'appartenir au mouvement des Républicains[150],[151]. Des rumeurs en sein de la majorité présidentielle prétendent que sa nomination serait le fruit d'un pacte avec Emmanuel Macron en vue d'une alliance pour les élections municipales de 2026 à Paris[152] ; elle dément ces rumeurs, tout en confirmant qu'elle ambitionne toujours de remporter la mairie parisienne lors des prochaines échéances électorales[153]. Elle quitte par la suite la tête du groupe d'opposition Changer Paris du Conseil de Paris en faveur de Catherine Dumas[154] mais refuse de céder son siège de maire du 7e arrondissement, justifiant ce qui est considéré comme une dérogation à la règle du non-cumul des mandats par le fait qu'une mairie d'arrondissement n'est pas une mairie de plein exercice[155].

Elle engage une démarche de réforme de l'audiovisuel public dans la perspective d'une fusion entre France Télévisions et Radio France[156], mais la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024 met fin au débat parlementaire engagé sur le sujet[157]. Lors de la formation du gouvernement Barnier, en septembre 2024, elle conserve son poste au ministère de la Culture[158]. La proposition de loi était revenue a l'ordre du jour de l'Assemblée nationale à l'automne 2024, et devait être examinée par les députés les 17 et 18 décembre avant que la motion de censure du gouvernement Barnier ne mette fin à nouveau au débat parlementaire engagé sur le sujet[159].

Elle est reconduite dans ses fonctions ministérielles dans le gouvernement François Bayrou, le 23 décembre 2024[160].

Rachida Dati lors d'une conférence à l’université Paris-Dauphine (2008).

Lors de son ascension politique, Rachida Dati est perçue comme « un symbole », à la fois du sarkozysme et de la diversité[161],[162]. Elle est la première femme d'origine maghrébine à occuper un ministère aussi important que celui de la Justice en France[163].

Pour l'universitaire Jamil Dakhlia, elle est une icône de « l'intégration à la française », située à la croisée entre la politique et le milieu des célébrités[164]. D’après Nacira Guénif-Souilamas, la réussite de Rachida Dati contribue à façonner un discours sur l'intégration. Nicolas Sarkozy, par sa nomination au gouvernement, souhaitait envoyer le message que « à tous les jeunes de France, qu'avec du travail et du mérite, tout devient possible »[161],[165].

Lorsque sont révélés en 2007 les démêlés judiciaires de deux de ses frères, Patrick Gaubert, président de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA), estime qu'elle est « victime, du fait de la consonance de son patronyme, d'une campagne injuste » et qu'elle « paie, dès son arrivée, le prix fort d'être la première personne issue de l'immigration maghrébine à accéder à une telle responsabilité gouvernementale »[166]. Comme d'autres femmes ministres issues de l'immigration ou des Outre-mer, elle fait face à des insultes racistes[167].

En 2008, alors qu'elle est Ministre de la Justice, le journal britannique The Guardian déclare qu'elle est, dans la société française fracturée, ce qui se rapproche le plus de Barack Obama[161].

Ses débuts de maire du 7e arrondissement de Paris, en 2008, sont remarqués en raison de son franc-parler et de son style vestimentaire (elle est appelée la candidate « aux Louboutin »). Ses adversaires la décrivent également comme autoritaire[131].

En 2007, Rachida Dati établit des relations avec le gouvernement du Qatar dans le cadre d’un projet de campus délocalisé de l’École nationale de la magistrature (ENM) à Doha, qui n’a finalement pas abouti[168]. Ses déplacements au Qatar en tant que ministre de la Justice suscitent des critiques de journalistes, qui considèrent que ses relations avec le procureur général du Qatar, Ali Bin Fetais Al-Marri sont trop étroites[169],[170].

Maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati lance en 2015 un projet de « Club des ambassadeurs » visant à réunir les nombreux représentants diplomatiques étrangers en poste à Paris et résidant dans son arrondissement. Pour financer cette association, Rachida Dati aurait demandé une somme de 400 000  à l’ambassadeur du Qatar en France, Meshaal al Thani, qui aurait décliné l'offre[171]. Rachida Dati tente cependant de rétablir de bonnes relations avec le Qatar, et aurait sollicité Nicolas Sarkozy pour intervenir auprès des Al Thani afin d'obtenir une invitation au Doha Forum de 2016[172],[173],[174].

Une enquête du média en ligne Blast publiée en 2024 indique que Rachida Dati a travaillé pour le compte de représentants du Qatar, notamment d'Ali bin Samikh Al Marri, homme clé du scandale de corruption par le Qatar au Parlement européen[174].

Rachida Dati est critiquée pour sa proximité avec le pouvoir azerbaïdjanais, souvent qualifié de dictatorial et accusé de violations des droits de l'homme. Elle siège au conseil d’administration de l’Association des amis de l’Azerbaïdjan (AAA), « principal instrument » de la diplomatie du caviar en France selon Le Monde[175],[176]. Pour Libération, Rachida Dati est « le visage, voire la tête de gondole, du lobbying de l'Azerbaïdjan en France »[177]. Elle est par ailleurs décrite par Le Canard enchaîné comme étant « une habituée des luxueuses soirées organisées par la Première dame, Mehriban Aliyeva, à Paris »[126].

Elle félicite en 2013 le président Ilham Aliyev de sa réélection[177], ce qu'elle fait à nouveau en 2018[178]. L'élection a été qualifiée par l'OCDE de non démocratique[179]. Dans une interview pour le journal azerbaïdjanais Day.Az, elle décrit l'Azerbaïdjan comme « un exemple pour tout le monde musulman »[180].

Plusieurs médias rapportent ses actions politiques potentiellement corrompues, dans le cadre de la diplomatie du caviar menée par l'Azerbaïdjan. En septembre 2017, elle vote contre l’ouverture d'une enquête parlementaire sur la corruption qu'exercerait le gouvernement azerbaïdjanais pour acheter des soutiens à l'étranger, notamment au Conseil de l'Europe[181]. Elle refuse de répondre à l'émission Cash Investigation, produite par Élise Lucet, concernant ses relations avec le pouvoir azerbaïdjanais. Rachida Dati a ensuite qualifié Élise Lucet de « pauvre fille » et sa carrière de « pathétique »[182].

Selon Libération, Rachida Dati « mène un travail politique souterrain, principalement grâce à son activité d'élue » en faveurs des intérêts de l’Azerbaïdjan, dont l'économie dépend des exportations de gaz. Au Parlement européen, elle intervient de façon récurrente sur les questions énergétiques, et en particulier gazières, avec l'objectif de freiner les investissements dans les énergies durables pour que le gaz conserve « toute sa place dans le bouquet énergétique », souligne l'eurodéputée en 2012. Elle dépose des amendements sanctuarisant la production gazière ou limitant l'information du public sur la production d'énergie[177]. Plusieurs eurodéputés se sont plaints de ses actions en faveur de l'industrie gazière, qui relèveraient selon eux du « lobbying »[177].

Elle a effectué au moins cinq voyages en Azerbaïdjan entre 2011 et 2017, dont deux, en avril 2011 et en octobre 2012, qui n'ont pas été déclarés au Parlement européen, bien qu'ils auraient dû l'être. Les couts de l'ensemble de ses déplacements ont été pris en charge par les autorités azéries. Elle n'a en revanche effectué aucun déplacement en Arménie[177].

À la suite de la guerre des Quatre Jours au Haut-Karabakh en 2016, elle adresse une prise de parole au président de la République française, où elle défend la position de l'Azerbaïdjan face à l'Arménie[183]. En décembre 2020, alors que le groupe LR à l’Assemblée nationale utilise sa niche parlementaire pour faire approuver un texte condamnant « l’agression du Haut-Karabakh », Rachida Dati s'évertue à dissuader les députés LR de voter le texte[177].

En mars 2024, une enquête du magazine le Nouvel Obs indique que Rachida Dati a entretenu comme parlementaire européenne des liens financiers étroits avec l'Azerbaïdjan[184].

En 2013, Rachida Dati prend position sur les questions énergétiques. Après avoir signé une tribune dans le quotidien Les Échos pour demander l'arrêt des subventions des énergies renouvelables, qu'elle estime fausser la concurrence avec les énergies fossiles, elle se prononce en faveur d'une réouverture du débat sur les gaz de schiste. Dans un numéro de Cash Investigation sur les voyages présidentiels, la journaliste Élise Lucet s’interroge sur les relations entre Rachida Dati et le groupe Engie (ex-groupe GDF Suez)[185].

Parallèlement à son mandat de députée au Parlement européen, Rachida Dati a collaboré avec plusieurs grandes entreprises privées dans les années 2010. Elle a notamment perçu 900 000  du groupe Renault entre 2009 et 2013[186].

Selon une enquête de L'Obs publiée en 2024, Rachida Dati, a perçu 300 000  entre 2012 et 2014 de la part de l’entreprise britannique AlphaOne Partners, société de conseils pour investisseurs privés et institutionnels. Saisis par la justice dans le cadre d’une perquisition menée en 2019, ses agendas indiqueraient des liens entre elle et les groupes énergétiques GDF Suez et Total, ainsi qu'avec SOCAR, la compagnie nationale pétrolière et de gaz d'Azerbaïdjan, qui l'auraient rétribuée via cette entreprise en échange d'activités de lobbying au Parlement européen[187].

Libération révèle également en 2024 qu'elle est devenue avocate du groupe France Télécom à partir de septembre 2010, pour une rémunération de 800 000  en huit ans[186]. Rémunérée officiellement en qualité d'avocate par ces différentes entreprises, Rachida Dati aurait « utilisé la robe comme un paravent à des activités de lobbying ou de mise en relation d'affaires, proscrites pour une élue au Parlement européen[186]. »

L'Humanité estime le montant perçu pour les prestations de lobbying au parlement européen à près de 2 millions d'euros[188].

En février 2020, Rachida Dati déclare au sujet des attentats de Hanau qu’Angela Merkel, chancelière allemande, « paie aujourd’hui au prix fort l’ouverture massive des frontières » allemandes de 2015 dont elle « n’a pas mesuré les conséquences » et qu’elle a décidé « sans anticipation ». Elle estime que la majorité des migrants en Europe « n’ont pas la même conception du vivre ensemble que la nôtre, n’ont pas conscience de nos valeurs républicaines », ce qui conduit à « des affrontements »[189]. Ces déclarations suscitent des critiques à gauche, notamment de Dominique Versini, adjointe à la maire de Paris chargée des réfugiés[190].

Entre 2009 et 2013, alors qu'elle est députée européenne, Rachida Dati est rémunérée 300 000  par an pendant trois années (soit 900 000 ) pour des conseils juridiques, en raison de son activité d'avocate, au profit de la filiale hollandaise RNBV de Renault-Nissan[191],[192].

La justice s'interroge sur la réalité du travail effectué par Rachida Dati. Dans une convention d’honoraires signée avec Carlos Ghosn en 2009 (alors qu’elle n’était pas encore avocate), Rachida Dati évaluait ses prestations à 1 000  de l’heure pour un total de 300 heures annuelles (soit environ deux mois de temps plein). Selon cette convention, Rachida Dati devait contribuer à « la détermination de la conduite de la politique d’extension internationale notamment dans les pays du Moyen-Orient et du Maghreb »[193]. La nouvelle direction de Renault-Nissan, à l'origine de la plainte, explique que « la réalité des travaux du [consultant] n’a jamais été démontrée » et soupçonne son ancien PDG Carlos Ghosn d'avoir utilisé sa position pour faire profiter ses proches[194],[195].

En juillet 2021, après avoir été placée sous le statut de témoin assisté, l’année précédente, Rachida Dati est mise en examen pour « corruption passive par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale », « trafic d'influence passif » et « recel d'abus de pouvoir »[196],[197],[198]. Elle dénonce une instrumentalisation de la justice[197] et nie toute irrégularité[199]. Elle dépose plusieurs recours pour cause de prescription[200], qui sont rejetés[201],[202] de manière définitive par la cour de cassation[203].

Le 15 novembre 2024, le Parquet national financier requiert un procès contre Rachida Dati, pour « corruption passive » et « trafic d’influence passif »[204].

Année Parti Commune 1er tour 2d tour Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang CA CP MGP
2008[97] UMP Paris 7e 8 894 49,50 1re 9 934 57,69 1re

8  /  10

5  /  5

2014[107] UMP Paris 7e 7 345 41,01 1re 9 785 55,46 1re

8  /  10

4  /  4

2020[205] LR Ville de Paris 125 639 22,72 2e 159 059 34,32 2e

119  /  340

58  /  163

22  /  60

Paris 7e 7 678 50,69 1re

9  /  10

4  /  4

1  /  1

À partir de septembre 2007, elle est caricaturée dans l'émission satirique Les Guignols de l'info[206].

En 2009, la société de production Doc en stock réalise le documentaire Dati l'ambitieuse qui retrace son parcours politique[207]. La même année, le duo d'electroclash Sexy Sushi lui consacre dans son album Tu l'as bien mérité ! une chanson intitulée À bien regarder : Rachida. Elle est aussi mentionnée dans Nicolas et Rachida, du groupe La Chanson du dimanche.

Dans le film La Conquête (2011) de Xavier Durringer, retraçant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, elle est interprétée par l'actrice Saïda Jawad. En juillet de la même année, le groupe de rap français Sniper sort une chanson, intitulée Fadela, dans laquelle le refrain répète « Fais pas ta Fadela, fais pas ta Rachida »[208]. Elle fait référence à Fadela Amara et à Rachida Dati, leurs auteurs souhaitant dénoncer un prétendu côté opportuniste chez les deux femmes.

Faïza Guène s'inspire de Rachida Dati pour le personnage de Dounia dans son roman Un homme, ça ne pleure pas (2014)[209].

En 2024, en tant que ministre de la Culture, Rachida Dati est nommée ex officio[210] commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres.

En 2010, elle est nommée grand officier de l'ordre du Ouissam alaouite[211] et en 2011, le prince Charles de Bourbon-Siciles lui remet les insignes de commandeur de l'ordre royal de François Ier[212].

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  12. « Les études », sur lejsl.com, 3 novembre 2007.
  13. Ainsi elle répond à Claude Askolovitch qui lui demande si « le fait d'être d'ailleurs » a compté dans son enfance : « Je ne viens pas d'ailleurs. Je suis née à Saint-Rémy, Saône-et-Loire » (Je vous fais juges, p. 61) ou se déclare, lors d'une interview, « française d’origine française » (une vidéo de cette interview est disponible en ligne).
  14. Elle déclare : « La réalité, elle est d'abord sociale. Être née dans une famille modeste, ça compte » (Je vous fais juges, p. 9) ou « Le décor de mon enfance, ce n'est pas La Haine. C'est Le Thé au harem d'Archimède, de Mehdi Charef : un quartier populaire, où toutes les origines sont mélangées, pas encore le ghetto. Des conditions de vie dures, socialement, mais une entraide, une fraternité, que la question ethnique n'obère pas. » (Je vous fais juges, p. 62).
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  29. Cet extrait est repris dans Le Nouvel Observateur « Un CV de Rachida Dati fait bien mention du MBA »', 31 octobre 2007, et indique « MBA du groupe HEC - ancienne élève de l'Institut supérieur des affaires », ce qui peut être compris comme indiquant que le MBA a été obtenu ou, comme le suggère le porte-parole de la ministre, que les cours du MBA ont été simplement suivis.
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  40. Pour convenances personnelles, à compter du 14 juillet 2012, pour une durée de deux ans (décret du 16 avril 2012) Sur le site legifrance.gouv.fr.
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Actuels maires d'arrondissement de Paris (mandature 2020-2026)

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Gouvernement François Fillon I (17 mai 2007 – 18 juin 2007)

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy
Écologie, Développement
et Aménagement durables
Alain Juppé, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Transports : Dominique Bussereau

François Fillon
Premier ministre
Économie, Finances et Emploi Jean-Louis Borloo
Intérieur, Outre-mer et Collectivités territoriales Michèle Alliot-Marie
Affaires étrangères et européennes
Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Jean-Pierre Jouyet
Immigration, Intégration, Identité nationale
et Codéveloppement
Brice Hortefeux
Justice, garde des sceaux Rachida Dati
Travail, Relations sociales et Solidarité Xavier Bertrand
Éducation nationale Xavier Darcos
Enseignement supérieur et Recherche Valérie Pécresse
Défense Hervé Morin
Santé, Jeunesse et Sports Roselyne Bachelot-Narquin
Logement et Ville Christine Boutin
Agriculture et Pêche Christine Lagarde
Culture et Communication Christine Albanel, porte-parole du Gouvernement
Budget, Comptes publics et Fonction publique Éric Woerth
Secrétaires d'État et haut-commissaire
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Roger Karoutchi
Secrétaire d'État chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques : Éric Besson
Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté : Martin Hirsch
Ordonnancement par ordre de préséance
(← de Villepin) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (FILLON II →)

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Gouvernement François Fillon II (18 juin 2007 – 13 novembre 2010) jusqu'au remaniement du 18 mars 2008

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy
Écologie, Développement
et Aménagement durables
Jean-Louis Borloo, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Transports : Dominique Bussereau
Secrétaire d'État chargée de l'Écologie : Nathalie Kosciusko-Morizet

François Fillon
Premier ministre
Intérieur, Outre-mer et Collectivités territoriales
Michèle Alliot-Marie
Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer : Christian Estrosi
Affaires étrangères et européennes
Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Jean-Pierre Jouyet
Secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie : Jean-Marie Bockel
Secrétaire d'État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme : Rama Yade
Économie, Finances et Emploi
Christine Lagarde
Secrétaire d'État chargé des Entreprises et du Commerce extérieur : Hervé Novelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation et du Tourisme : Luc Chatel
Immigration, Intégration, Identité nationale
et Codéveloppement
Brice Hortefeux
Justice, garde des sceaux Rachida Dati
Agriculture et Pêche Michel Barnier
Travail, Relations sociales et Solidarité
Xavier Bertrand
Secrétaire d'État chargée de la Solidarité : Valérie Létard
Éducation nationale Xavier Darcos
Enseignement supérieur et Recherche Valérie Pécresse
Défense
Hervé Morin
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants, puis secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants (1) : Alain Marleix
Santé, Jeunesse et Sports
Roselyne Bachelot
Secrétaire d'État chargé des Sports (2) : Bernard Laporte (2)
Logement et Ville
Christine Boutin
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville : Fadela Amara
Culture et Communication Christine Albanel
Budget, Comptes publics et Fonction publique
Éric Woerth
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique : André Santini
Secrétaires d'État et haut-commissaire
auprès du Premier ministre
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Roger Karoutchi
Secrétaire d'État, porte-parole du Gouvernement : Laurent Wauquiez
Secrétaire d'État chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques : Éric Besson
Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté : Martin Hirsch
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (1) Ajustement du 7 juillet 2007
  • (2) Remaniement du 22 octobre 2007
(← FILLON I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (FILLON III →)

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Gouvernement François Fillon II (18 juin 2007 – 13 novembre 2010) après le remaniement du 18 mars 2008 et jusqu'au remaniement du 23 juin 2009

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy
Écologie, Énergie, Développement durable
et Aménagement du territoire
Jean-Louis Borloo, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Transports : Dominique Bussereau
Secrétaire d'État chargée de l'Écologie : Nathalie Kosciusko-Morizet puis Chantal Jouanno (5)
Secrétaire d'État chargé de la Région capitale : Christian Blanc
Secrétaire d'État chargé de l'Aménagement du territoire : Hubert Falco

François Fillon
Premier ministre
Intérieur, Outre-mer et Collectivités territoriales
Michèle Alliot-Marie
Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer : Yves Jégo
secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales : Alain Marleix
Affaires étrangères et européennes
Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes : Jean-Pierre Jouyet puis Bruno Le Maire (2)
Secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie : Alain Joyandet
Secrétaire d'État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme : Rama Yade
Économie, Industrie et Emploi
Christine Lagarde
Secrétaire d'État chargé de l'Emploi : Laurent Wauquiez
Secrétaire d'État chargé de l'Industrie et de la Consommation : Luc Chatel, porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services : Hervé Novelli
Secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur : Anne-Marie Idrac
Immigration, Intégration, Identité nationale
et Développement solidaire
Brice Hortefeux puis Éric Besson (4)
Justice, garde des sceaux Rachida Dati
Agriculture et Pêche Michel Barnier
Travail, Relations sociales, Famille et Solidarité
puis Travail, Relations sociales, Famille, Solidarité
et Ville (4)
Xavier Bertrand puis Brice Hortefeux (4)
Secrétaire d'État chargée de la Solidarité : Valérie Létard
Secrétaire d'État chargée de la Famille : Nadine Morano
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, changement de ministre de tutelle (4) : Fadela Amara
Éducation nationale Xavier Darcos
Enseignement supérieur et Recherche Valérie Pécresse
Défense
Hervé Morin
Secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants : Jean-Marie Bockel
Santé, Jeunesse, Sports et Vie associative
puis Santé et Sports (3)
Roselyne Bachelot-Narquin
Secrétaire d'État chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, puis secrétaire d'État chargé des Sports (3) : Bernard Laporte
Logement et Ville
puis Logement (4)
Christine Boutin
Secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville, puis changement de ministre de tutelle (4) : Fadela Amara
Culture et Communication Christine Albanel
Budget, Comptes publics et Fonction publique
Éric Woerth
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique : André Santini
Ministre, secrétaires d'État et haut-commissaire
auprès du Premier ministre
Ministre chargé de la Mise en œuvre du plan de relance (1) : Patrick Devedjian
Secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement : Roger Karoutchi
Secrétaire d'État chargé de la Prospective, de l'Évaluation des politiques publiques et du Développement de l'économie numérique puis secrétaire d'État chargé de la Prospective et du Développement de l'économie numérique (4) : Éric Besson puis Nathalie Kosciusko-Morizet (4)
Haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté puis également haut commissaire à la Jeunesse (3) : Martin Hirsch
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (1) Remaniement du 5 décembre 2008
  • (2) Remaniement du 12 décembre 2008
  • (3) Ajustement du 12 janvier 2009
  • (4) Remaniement du 15 janvier 2009
  • (5) Remaniement du 21 janvier 2009
(← FILLON I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (FILLON III →)

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Gouvernement Attal (9 janvier 2024 — 5 septembre 2024)

Sous la présidence d'Emmanuel Macron
Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique
Bruno Le Maire
Ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Énergie : Roland Lescure
Ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation : Olivia Grégoire
Ministre délégué chargé des Comptes publics : Thomas Cazenave
Secrétaire d'État chargée du Numérique : Marina Ferrari

Gabriel Attal
Premier ministre
Intérieur et Outre-mer
Gérald Darmanin
Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre déléguée chargée des Outre-mer : Marie Guévenoux
Secrétaire d'État chargée de la Ville et de la Citoyenneté : Sabrina Agresti-Roubache
Travail, Santé et Solidarités
Catherine Vautrin
Ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles : Sarah El Haïry
Ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées : Fadila Khattabi
Ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention : Frédéric Valletoux
Éducation nationale et Jeunesse
Nicole Belloubet
Ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles : Sarah El Haïry
Agriculture et Souveraineté alimentaire
Marc Fesneau
Ministre déléguée : Agnès Pannier-Runacher
Culture Rachida Dati
Armées
Sébastien Lecornu
Secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire : Patricia Mirallès
Justice, garde des sceaux
Éric Dupond-Moretti
Ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles : Sarah El Haïry
Europe et Affaires étrangères
Stéphane Séjourné
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger : Franck Riester
Ministre délégué chargé de l'Europe : Jean-Noël Barrot
Secrétaire d'État chargée du Développement et des Partenariats internationaux : Chrysoula Zacharopoulou
Transition écologique et Cohésion des territoires
Christophe Béchu
Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
Ministre délégué chargé des Transports : Patrice Vergriete
Ministre délégué chargé du Logement : Guillaume Kasbarian
Secrétaire d'État chargée de la Ville : Sabrina Agresti-Roubache
Secrétaire d'État chargé de la Mer et de la Biodiversité : Hervé Berville
Transformation et Fonction publiques Stanislas Guerini
Sports et Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra
Enseignement supérieur et Recherche Sylvie Retailleau
Ministres délégués et secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement : Prisca Thevenot
Ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement : Marie Lebec
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Aurore Bergé
(← BORNE) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (→ BARNIER)

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Gouvernement Barnier (5 septembre 2024 — 13 décembre 2024)

Sous la présidence d'Emmanuel Macron
Justice, garde des sceaux Didier Migaud
Michel Barnier
Premier ministre
Partenariat avec les territoires et Décentralisation
Catherine Vautrin
Ministre déléguée chargée de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat : Françoise Gatel
Ministre délégué chargé des Transports : François Durovray
Ministre délégué chargé de la Mer et de la Pêche : Fabrice Loher
Intérieur
Bruno Retailleau
Ministre délégué chargé de la Sécurité du quotidien : Nicolas Daragon
Secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations : Othman Nasrou
Éducation nationale
Anne Genetet
Ministre délégué chargé de l'Enseignement professionnel : Alexandre Portier
Europe et Affaires étrangères
Jean-Noël Barrot
Ministre délégué chargé de l'Europe : Benjamin Haddad
Ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l'étranger : Sophie Primas
Secrétaire d'État chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux : Thani Mohamed Soilihi
Culture Rachida Dati
Armées et Anciens Combattants
Sébastien Lecornu
Ministre délégué : Jean-Louis Thiériot
Transition écologique, Énergie, Climat et Prévention des risques
Agnès Pannier-Runacher
Ministre déléguée chargée de l'Énergie : Olga Givernet
Économie, Finances et Industrie
Antoine Armand
Ministre délégué chargé de l'Industrie : Marc Ferracci
Ministre déléguée chargée de l'Économie sociale et solidaire, de l'Intéressement et de la Participation : Marie-Agnès Poussier-Winsback
Ministre déléguée chargée de l'Économie du tourisme : Marina Ferrari
Secrétaire d'État chargée de la Consommation : Laurence Garnier
Santé et Accès aux soins Geneviève Darrieussecq
Solidarités, Autonomie et Égalité entre les femmes et les hommes
Paul Christophe
Ministre déléguée chargée de la Famille et de la Petite Enfance : Agnès Canayer
Ministre déléguée chargée des Personnes en situation de handicap : Charlotte Parmentier-Lecocq
Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes : Salima Saa
Logement et Rénovation urbaine Valérie Létard
Agriculture, Souveraineté alimentaire et Forêt Annie Genevard
Travail et Emploi Astrid Panosyan-Bouvet
Sports, Jeunesse et Vie Associative Gil Avérous
Enseignement supérieur et Recherche
Patrick Hetzel
Secrétaire d'État chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique : Clara Chappaz
Fonction publique, Simplification et Transformation de l'action publique Guillaume Kasbarian
Ministres, ministres délégués et secrétaires d'État auprès du Premier ministre
Ministre chargé des Outre-mer : François-Noël Buffet
Ministre chargé du Budget et des Comptes publics : Laurent Saint-Martin
Ministre délégué chargé de l'Europe : Benjamin Haddad
Ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement : Nathalie Delattre
Ministre déléguée chargée de la Coordination gouvernementale : Marie-Claire Carrère-Gée
Porte-parole du Gouvernement : Maud Bregeon
(← ATTAL) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (→ BAYROU)

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Gouvernement Bayrou (depuis le 13 décembre 2024)

Sous la présidence d'Emmanuel Macron
Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche
Élisabeth Borne (ministre d'État)
Ministre délégué chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Philippe Baptiste

François Bayrou
Premier ministre
Outre-mer Manuel Valls (ministre d'État)
Justice, garde des sceaux Gérald Darmanin (ministre d'État)
Intérieur
Bruno Retailleau (ministre d'État)
Ministre : François-Noël Buffet
Travail, Santé, Solidarité et Familles
Catherine Vautrin
Ministre délégué chargée du Travail et de l'Emploi : Astrid Panosyan-Bouvet
Ministre délégué chargé chargé de la Santé et de l'Accès aux soins : Yannick Neuder
Ministre déléguée chargée de l'Autonomie et du Handicap : Charlotte Parmentier-Lecocq
Économie, Finances, Souveraineté industrielle et numérique
Éric Lombard
Ministre chargée et des Comptes publics : Amélie de Montchalin
Ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Énergie : Marc Ferracci
Ministre déléguée chargée du Commerce, de l'Artisanat, des PME et de l'Économie sociale et solidaire : Véronique Louwagie
Ministre chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique : Clara Chappaz
Ministre déléguée chargée du Tourisme : Nathalie Delattre
Armées
Sébastien Lecornu
Ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants : Patricia Mirallès
Culture Rachida Dati
Aménagement du territoire et Décentralisation
François Rebsamen
Ministre déléguée chargée du Logement : Valérie Létard
Ministre délégué chargé des Transports : Philippe Tabarot
Ministre déléguée chargée de la Ruralité : Françoise Gatel
Ministre déléguée chargée de la Ville : Juliette Méadel
Europe et Affaires étrangères
Jean-Noël Barrot
Ministre délégué chargé de l'Europe : Benjamin Haddad
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l'étranger : Laurent Saint-Martin
Ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux : Thani Mohamed Soilihi
Transition écologique, Biodiversité, Forêt, Mer et Pêche Agnès Pannier-Runacher
Agriculture et Souveraineté alimentaire Annie Genevard
Action publique, Fonction publique et Simplification Laurent Marcangeli
Sports, Jeunesse et Vie Associative Marie Barsacq
Ministres délégués auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : Patrick Mignola
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discrimitations : Aurore Bergé
Ministre déléguée, porte-parole du Gouvernement : Sophie Primas
(← BARNIER) Gouvernement précédent •••••

v · m

IIIe République
(1870-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
Gouvernement provisoire
(1944-1946)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)

v · m

Ministres
Secrétaires d'État

v · m