Radwa Ashour — Wikipédia
- ️Sun May 26 1946
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Radwa Ashour, née le 26 mai 1946, morte le 30 novembre 2014, est une romancière égyptienne.
Radwa Ashour est née à El-Manial le 26 mai 1946. Après avoir étudié la Littérature Anglaise à l'Université du Caire d'où elle obtient une maîtrise en Littérature Comparée , elle déménage aux États-Unis où elle obtient un doctorat l'Université du Massachusetts à Amherst pour sa thèse qui porte sur la littérature afro-américaine en 1975[1]. Sa thèse est intitulée: The search for a Black poetics: a study of Afro-American critical writings.
Elle devient chef du département de langue et de littérature anglaises à l'Université Ain Shams entre 1990 et 1993, au Caire[1]. Elle épouse le poète palestinien Mourid Barghouti en 1970, rencontré quelques années plus tôt à l'université, et met sa plume au service de la cause palestinienne. En 1977, elle donne naissance à son fils, le poète Tamim al-Barghouti[1],[2],[3].
Elle remporte en 2007 le prix de littérature Constantin Cavafy. Elle meurt le 30 novembre 2014, à 68 ans[4], [5],[6].
Google lui consacre un doodle le 26 mai 2018[7].
- Atyäf, 1998. Traduction en anglais : Specters (trad. Barbara Romaine), Interlink Books, 2010, (ISBN 978-1-56656-832-6)[2],[8]
- La Route vers l’Autre Tente, 1977
- Gibran et Blake , 1987
- Voyage : Mémoires d’une étudiante égyptienne en Amérique, 1983
- Les rapports de Madame R (تقارير السيدة راء), 2001Blue Lorries, Bloomsbury Qatar Foundation Publishing, 2014, 222 p. (ISBN 978-99921-94-48-5, lire en ligne)
- Une partie de l’Europe (قطعة من أوروبا), 2003
- Farag ("فرج"), 2008
- Les chasseurs de la mémoire ( صيادو الذاكرة),2001
- Warm Stone, 1985
- Khadija and Sawsan, 1989
- I Saw the Date Palms, (nouvelles), 1989
- Granada : a novel, Syracuse University Press, 2003, 248 p. (ISBN 978-0-8156-0765-6, lire en ligne). Traduction en anglais de la Trilogie de Grenade, publiée initialement en 1994/1995, consacrée à la chute de l'émirat de Grenade, le dernier royaume islamique de l'Ibérie médiévale, puis aux décennies qui ont suivies la prise de Grenade par les armées d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon en janvier 1492, dont la période de l'inquisition.
- (en) Siraj (trad. de l'arabe par Barbara Romaine), Austin (Tex.), University of Texas Press, 2007, 87 p. (ISBN 978-0-292-71752-7, lire en ligne)
- Tanturiah, publiée en 2010/2011, est l'une des oeuvres les plus connues de Radwa Ashour[9]
- (en) Encyclopaedia of Arab Women Writers, 1873–1999, Le Caire, American University in Cairo Press, 2008, 526 p. (ISBN 978-977-416-146-9, lire en ligne)
- ↑ a b et c Nadia Andraous, « Ashour, Radwa [Le Caire 1946] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, 2013, p. 287
- ↑ a et b (en) Guy Mannes-Abbott, « Spectres, By Radwa Ashour », The Independent, 10 janvier 2011 (lire en ligne)
- ↑ (en) « Writing, Teaching, Living: Egyptian Novelist Radwa Ashour », Arabic Literature, 19 mars 2011 (lire en ligne)
- ↑ May Sammane, « L'écrivaine égyptienne Radwa Ashour n'est plus », Huffpost, 1er décembre 2014 (lire en ligne)
- ↑ (en) « Egyptian writer Radwa Ashour dies at 68 », Ahram online, 1er décembre 2014 (lire en ligne)
- ↑ « Radwa Achour, la grande militante », Ahram online, 9 décembre 2014 (lire en ligne)
- ↑ « Qui était Radwa Ashour, cette écrivaine de talent ? », sur site Marocains Partout, 26 mai 2018
- ↑ (en) « Arab America - News - Egyptian Novelist Radwa Ashour's "Specters" Translated by Barbara Romaine » [archive du 2 octobre 2011], Arabdetroit.com (consulté le 29 janvier 2012)
- ↑ Raḍwá. ʻĀshūr et عاشور، رضوي., al-Ṭanṭūrīyah : riwāyah, Dār al-Shurūq, 2011 (ISBN 978-977-09-2829-5 et 977-09-2829-1, OCLC 779854325, lire en ligne)